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FaRem
"Vuelven" est un drame fantastico horrifique surprenant et original. Si le mélange des genres peut parfois desservir un film, ce n'est pas le cas ici, au contraire. La réalisatrice nous fait vivre le quotidien de plusieurs orphelins qui tentent de survivre dans une ville gangrenée par les membres des cartels. C'est déjà compliqué de survivre en temps normal, mais lorsqu'ils sont pris en chasse par les membres de gangs leurs chances s'amenuisent grandement. À travers le portrait fait de ces jeunes enfants, Issa López parle de la situation au Mexique et de toute cette violence et ces morts. Ça, c'est pour la partie dramatique. Pour le reste, la réalisatrice ajoute des éléments étonnants qui vont complètement bonifier l'histoire. Avec cette histoire de vœux et de "fantômes", la petite Estrella va être partagée entre deux mondes aussi effrayants l'un que l'autre. Avec cela, le film ne nous propose aucun répit, car quand ce n'est pas les membres de gangs qui sont après elle, ce sont ces choses mystiques qui viennent l'embêter. Un film aussi riche qu'il est réussi sur le fond et la forme. Nous assistons à 80 minutes intenses avec cet équilibre fragile entre fantastique et réel qui offre des moments assez durs, mais aussi touchants. Ce n'est pas étonnant de voir des personnes comme Guillermo Del Toro ou Stephen King faire des éloges sur ce film qui a vraiment quelque chose à part. C'est simplement un bon qui est intelligemment construit, efficace et pertinent au niveau des faits et surtout porté par de jeunes acteurs bluffants.
Nous nous sommes demandés pourquoi en France ce film n'était pas encore sorti... Car c'est une pépite dans le genre!
Vu à l'occasion du PIFFF 2017 les enfants acteurs plus qu'impressionnants. Réel et fantastique mélangés en bonne dose, un film qui vous prend aux tripes! Chapeau la réalisatrice!
Vu à l'occasion du PIFFF 2017 les enfants acteurs plus qu'impressionnants. Réel et fantastique mélangés en bonne dose, un film qui vous prend aux tripes! Chapeau la réalisatrice!
Cinéphiles 44
“Ils reviennent…” est un thriller fantastique mexicain présenté dans plus de cinquante festivals à travers le monde et salué par Stephen King et Guillermo del Toro. L’histoire conte les visions cauchemardesques d’une jeune fille qui a perdu sa mère. Livrée à elle-même, elle trouvera refuge auprès d’autres jeunes orphelins dans les rues de Mexico. Magnifiquement filmé, la réalisatrice instaure une ambiance surnaturelle mélancolique. Malheureusement, l’histoire est confuse et la mise en scène n’est qu’un artifice. Les jeunes comédiens sont pleins de bonnes volontés mais le mélange avec le drame social est trop maladroit.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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film tout à fait original; le mélange de chronique des enfants des rues, de thriller et de fantastique est réussi, et rend le film palpitant et touchant. Dommage qu'il soit sorti aussi discrètement, n'hésitez pas à aller le voir.
this is my movies
Si le film de Lopez appartient bien au cinéma de genre, en croisant plusieurs (film fantastique et polar type gangsters), il n'a pas, à mon sens, la puissance viscérale nécessaire, et ce pour une raison toute bête, c'est qu'il annonce son thème avant son générique. L'engagement moral est toujours louable, mais il ne doit pas constituer l'unique but de la création de l’œuvre. Et en balançant direct le tout avant le film, il interdit au spectateur une certaine immersion, un jeu ludique pour traquer la thématique du film, ou bien simplement apprécier le film pour ce qu'il est, à savoir un divertissement de série B. Içi, on ne peut pas, car l'auteur a quelque chose à nous dire ! Pour moi, c'est rédhibitoire, direct. Pourtant, le film a des qualités, indéniables. C'est puissant, bien rythmé, les effets spéciaux sont utilisés de manière pertinente et au service de la narration, sa plongée dans l'enfer de ces gosses livrées à la rue et à la violence des gangs est magnifique, sans oublier sa description sans aucune fascination pour les cartels, avec des gangsters montrés comme tel : brutaux, cruels et avides. Reste que l'actrice principale est fade, comparée aux autres petits garçons, le design sonore est trop appuyé (bien que très travaillé et très riche, mais là encore, trop ostentatoire dans son utilisation) et que la mise en scène à base de caméra portée et tremblante gâche la mise en scène. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
"Ils reviennent..." est assurément un film singulier, sorte de conte urbain horrifique. L'intention est bonne, le résultat malheureusement moins. Les idées sont bien là mais la cinéaste peine à les mettre en scène de manière convaincante. En fait, le long métrage n'est guère captivant. Si j'ai apprécié les touches poétiques et de noirceur ici et là, la réalisation manque d'audace et le rythme de souffle. Le film a beau être court, on voit le temps passer.
Moyen.
Moyen.
Plutôt habituée aux comédies, la cinéaste Issa López prend un virage à 180° avec Ils reviennent... Teinté de drame et de fantastique, ce récit brutal, où plane parfois l'ombre de Guillermo del Toro, prend sa source dans les meurtres de masse perpétrés par les cartels de drogue mexicains. Notre critique complète est en ligne ici : http://www.terreurvision.com/2019/12/ils-reviennent-20172019-dissa-lopez.html
iceman7582
Basé sur les mythes et légendes mexicaines, cette histoires à un peu de mal à convaincre. Joli dans le fond mais un peu maladroit dans la forme, certains passages restent sympathiques.
Vinz1
« Ils reviennent.. » raconte l'histoire d'une bande de gamins des rues confrontée à des gangsters sans pitié dans les favelas mexicaines aux décors lugubres faits de bidonvilles ou de maisons délabrées. Non contents de faire face à de terribles membres de gang et autres politicards véreux, ces gosses devenus matures par la force des événements, seront également confrontés à des spectres vengeurs, enfin surtout Estrella, une jeune ado ayant depuis peu perdu sa mère. Voilà donc l’univers de López Issa, la réalisatrice, empreint de brutalité mais également d’onirisme jonglant avec le réel. Si les enfants jouent très bien et que le métrage a été adoubé par Stephen King et Guillermo Del Toro, il n’empêche que ce mélange poésie/réalité crue peut parfois le desservir car il n’a pas la maestria du formidable « Le labyrinthe de Pan » qui utilisait les mêmes ficelles ou bien d’un « La cité de Dieu » beaucoup plus violent mais paraissant plus authentique. Il reste toutefois un long-métrage mexicain à découvrir car il ne laissera nullement indifférent.
Dommage que la réalisation soit si peu percutante car les idées sont bonnes et l'atmosphère est bien lugubre.
Fêtons le cinéma
Ce qui fait l’originalité et aussi la force de Vuelven, c’est d’entrelacer l’approche réaliste d’un milieu social et politique – le Mexique d’aujourd’hui – avec une esthétique du contrepoint fantastique, soit la mise en contact de deux représentations a priori incompatibles et dont l’interpénétration donne vie à une poésie douloureuse et sensible. Ainsi, Issa López offre à ses jeunes protagonistes une profondeur véritable : en les faisant cohabiter avec des ombres, en multipliant les phases de communication – le plus souvent par l’épouvante – avec celles et ceux qui sont morts dans la souffrance, elle construit une spiritualité mortifère mais susceptible de les raccorder à un au-delà verdoyant, en témoignent la clausule et son ouverture vers un ailleurs lumineux et serein. La réalisation accentue l’âpreté de cette enfance sans rires et sans joies par l’intermédiaires d’un animal-totem, le tigre, que déclinent des dessins muraux qui s’animent et dévorent des petits bonshommes malheureux, une peluche qui indique à la fille l’emplacement de sa défunte mère, l’incarnation enfin, comme dédoublement d’Estrella, de sa rage de vivre et de vaincre dans un Mexique apocalyptique.
Vu au festival du film fantastique de Bruxelles, c'est sans doutes l'un des meilleurs films que j'ai pu voir cette année! Son coté poétique et enfantin un peu trash m'a fait penser pour pas mal de points au labyrinthe de Pan mais dans les Favelas. Je le conseille si vous avez l'occasion de le voir !
Ce sont les enfants des rues des grandes villes mexicaines qui constituent l’objet de ce film atypique, ceux auxquels la violence aveugle des cartels a arraché des êtres chers et qui grandissent livrés à eux-mêmes aux marges de la société où ils tentent de reconstituer un semblant de structure familiale et émotionnelle C’est donc une approche naturaliste qui caractérise le combat quotidien pour la survie que décrit la réalisatrice, qu’elle atténue toutefois au moyen de ces multiples petits moment de grâce qui n’appartiennent qu’à l’enfance. Sous cette apparence de drame austère se dissimule cependant un authentique thriller, les enfants étant en possession d’images prouvant les liens d’un candidat aux élections avec les gangs, doublé d’une production fantastique : les morts qui n’ont pu trouver le repos errent dans les bas-fonds urbains, cherchant l’écoute qu’ils n’ont pas obtenu de leur vivant, livrant des indices cryptiques à ceux qui peuvent rétablir la justice : des craies offertes dans la confusion d’une fusillade à l’école permettent d’exaucer les voeux, et un petit conte avec un tigre évadé d’un zoo qui tente de survivre dans la jungle urbaine peut recouvrir un réalité à la fois métaphorique et tangible. La facture dramatique et politique du sujet ne sert cependant pas de cache-misère à un vulgaire film d’horreur qui s’acharnerait à faire sursauter le spectateur à grands renforts de jump-scares usés jusqu’à la corde car ces éléments fantastiques s’ancrent avec un naturel absolu dans la réalité de ceux qui ont besoin de croire qu’il existe autre chose qu’une vie de souffrance, et d’expliquer l’inexplicable. Fable morale, conte de fées moderne, polar désespéré, film d’épouvante où la maison hantée s’étendrait à tous ces endroits que la société préfère ignorer, ‘Ils reviennent’ parvient à un équilibre miraculeux entre toutes ces tendances sans qu’aucune ne parvienne à exclure les autres, et s’inscrit de plein droit dans ce “réalisme magique” cher à la culture latino-américaine, tout en retrouvant par moments la patte et le génie des oeuvres de jeunesse d’un Guillermo del Toro.
Un très bon film d'horreur mexicain très bien maitrisé . Un cauchemar éveillé rempli d'images saisissantes.
Excellents jeunes acteurs et belles images animent un mélange des genre particulièrement réussi qui font de ce film une oeuvre maitrisée et intelligente: l'imbrication du fantastique et du réel est aussi subtile qu'inattendue chaque fois qu'elle se manifeste, ce qu'elle fait très naturellement en accord avec le récit. C'est rare. L'histoire est peut-être un peu mince mais elle est forte d'une approche très réaliste elle aussi très réussie, de sorte que la violente réalité sociale du Mexique nous est retranscrite de manière éloquente: c'est très clair.
Film qui penche beaucoup plus du côté de la violence crue et de l'imaginaire riche d'un Tekkon Kinkreet, que de la mièvrerie faussement sombre de Del Toro. Et ce n'est pas un petit compliment.
Film qui penche beaucoup plus du côté de la violence crue et de l'imaginaire riche d'un Tekkon Kinkreet, que de la mièvrerie faussement sombre de Del Toro. Et ce n'est pas un petit compliment.
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