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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 décembre 2017
Bonjour!! Nous avons vu Featherman avec mon epouse et avons été tres agréablement surpris par la qualité de ce film!! Ce genre de cinéma montre que sans un gros budget hollwoodien et avec de la Technique, de la Passion , de l'Envie, des Acteurs ( pour beaucoup amateur) qui jouent juste, des costumes, des décors originaux et naturels, ont obtient un film qui mérite largement la brassée de selections qu'il a obtenu à différents festivals internationaux! on devine les inspirations du réalisateur ( un long dimanche de fiançaille, la vouivre, les enfants du marais...) et on en sort satisfait d'une telle qualité!! Je parle d'un rapport qualité/prix comme qu'en on sort des sentiers battus d'un grand bordeaux et que votre caviste vous oriente sur le vin rond et honnete d'un producteur local ...
Certes, un film à petit budget, mais qui, à travers un véritable fait divers de 1905, raconte une histoire toujours d'actualité. Le sujet est bien traité, l'image parfaite et le tout porté par de bons acteurs, Cédrick Spinassou, Preciado Rodríguez ou encore Clémentine Stépanoff.
Ce film est l'histoire d'un Amérindien abandonné par le Wild West Show en Vendée. Il sera recueilli par une famille maraichine et découvrira une nouvelle façon de vivre. Basé sur un fait réel, ce postulat de départ est déjà passionnant. Mais c'est également la découverte d'un nouveau monde (pour le héros) et une plongée dans un passé en mutation (pour le spectateur).
Car ce film arrive à mettre en lumière la beauté du passé tout en dévoilant l'avancée inéluctable du temps. Dans Vertigo d'Hitchcock il y avait la thématique de la spirale, de la perte de repères (et son fameux "effet Vertigo" - travelling avant zoom arrière). Ici, on retrouve le thème du temps qui passe, notamment dans les mouvements circulaires : les voiles du moulin qui tournent évidemment, mais aussi la roue du fauteuil roulant ou celle de la voiture. Autant d'éléments qui annoncent les changements qui se profilent. On retrouve cette fuite du temps dans les changements de saisons, la course du soleil et les grands bouleversements qui ponctuent la vie. Nostalgique ? Non, car le regret n'est pas de mise dans cette œuvre. C'est plutôt une leçon de courage.
Si la Vendée est magnifiée, elle est un point d'ancrage où se déroule toute l'existence humaine avec ses drames et ses joies. Mentions spéciales au père, Jean-Claude Mauvoisin, ainsi qu'au fils, Cédrick Spinassou, dont le monologue et les regards offrent une réelle profondeur à son personnage si complexe.
Mais cette histoire universelle ne serait rien sans la réalisation d'Eric Dick. Proche des personnages tout en laissant une grande place aux décors et à la nature, il permet aux spectateurs d'entrer littéralement dans l'histoire. Captivante, la caméra suit la vie des personnages dans ce qu'elle a de banale et d'extraordinaire à la fois. Et que dire de la lumière dans les scènes extérieures dans le marais, sinon qu'elle ressemble à la couleur que l'on retrouve dans ses rêves ?
Véritable cinéma d'auteur, ce film riche et profond est une découverte à ne pas manquer.
Je suis vraiment très heureux d’avoir pu voir l’homme plume .Ce film est d’abord intéressant, passionnant, même par ce qu’ il est ancré dans l’histoire d’un monde rural, qui va disparaitre. Les scènes d’anthologie avec le travail du meunier, le bal du village, les vieux qui veillent la morte sont presque inédites aujourd’hui dans le cinéma français. Un film qui baigne donc dans une époque que le réalisateur, Erick Dick, a su restituer avec chaleur, qui reste ainsi vivante. (reviviscence ) bravo à lui. On s’y croirait… Maintenant se greffe la dessus une histoire d’amour, Mention spéciale aux jeunes acteurs Clémentine Stépanoff est la jeune en fille lumineuse et grave qui va initier leur jeune hôte Clovis. Echange des regards captés sur les visages, la progression est belle Elle a amplement mérité son prix d’interprétation au Brésil Les autres jeunes acteurs stimulés creusent aussi leur rôle jusque dans leur visage . Cerdrick Spinassou campe un frère malheureux et de en plus en plus émouvant , symbolisant peut être un monde voué à disparaitre. . Préciado Rodriguez , un Indien avec beaucoup de sang froid et de classe, . et bien sûr, n’oublions pas le père meunier. un bloc de sincérité de la Vendée ..éternelle. Bref, un film joliment tourné, mais qui reste dans nos têtes, tellement les acteurs se sont investis .On a envie de poursuivre l’histoire avec eux.. Henri Peter
Je l'ai vu en famille. Mais aucun de nous, sommes sortis véritablement enthousiaste de la salle. Il y a tellement de longueurs... on sent le film amateur. Quelques acteurs pro auraient été bénéfiques.
Ennuyeux à mourir. A éviter absolument, on y perd son temps et son argent. Le jeu des acteurs est souvent risible ou parfois tourne au pathos notamment avec l'actrice Stepanoff.
L''arrivant cause un séisme familial tragique! Une réalisation soignée d'images colorées aux nombreux gros plans révélateurs d'émotion et d'intensité Excellent montage suggestif d'un final inévitable. Belle étude de personnages à la Balzac. Le fond ne serait -il pas ? : « Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » Enfin un film...dérangeant !
Featherman, film indépendant, à petit budget, est une très belle réussite tant par son histoire que par sa technique. Le réalisateur a su interpréter un sujet d'actualité avec une histoire poignante et émouvante Le jeu des acteurs est époustouflant. Comme quoi... nous avons pas besoin de millions pour faire un bon film. Je recommande, bravo!