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Yves G.
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0,5
Publiée le 24 mars 2018
Léo, la vingtaine, débarque à Paris. Il s'installe chez son père qu'il n'avait plus vu depuis des années. Celui-ci se travestit avec quelques garçons qui, comme lui, battent le pavé. La violence de leurs souteneurs les rattrape bientôt.
Le travestisme est un sujet qui a beaucoup inspiré le cinéma : "The Danish Girl" de Tom Hooper, "Nos années folles" de André Téchiné, "Lola Pater" de Nadir Moknèche, "Laurence Anyways" de Xavier Dolan, "Une nouvelle amie" de François Ozon, "Chouchou" de Merzak Allouache, "The Crying Game" de Neil Jordan... et la quasi totalité des films d'Almodovar.
Celui qui m'a le plus troublé n'est pas le plus célèbre. Il s'agit de "Les Nuits d'été", un film français sorti début 2015 passé inaperçu, couturé de défauts, mais bourré de qualités. Guillaume de Tonquédec (plus connu pour son rôle dans "Fais pas çi fais pas ça") y jouait un notable de province, dans les années cinquante, marié à Jeanne Balibar, heureux en ménage qui, le week-end venu, s'isolait dans sa maison de campagne pour se travestir avec quelques amis.
"Pas comme lui" aurait pu avoir la même sensibilité, évoquer la découverte par un fils du travestisme de son père ou celle par une mère de son travestisme de son fils. Hélas le film de Franck Llopis n'a pas cette finesse là. Mal tourné, mal éclairé, mal joué, il se perd dans une histoire sans intérêt et dépourvue de toute crédibilité de vengeance façon Un justicier dans la ville : après la mort de son père, Léo décide de tuer, les uns après les autres, les auteurs de son crime. On décroche le pompon quand le flic qui le poursuit l'absout de ses fautes. Un navet monumental à ranger avec "The Room" de Tommy Wiseau parmi les nanars les plus tristement mémorables.
C’est l’histoire d’un jeune homme qui part s’installer provisoirement chez son père qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs années. Un jour il découvre que son père se travesti et le suit pour en découvrir davantage. Si l’histoire aurait pu être profonde, elle est gâchée par un jeu cliché des acteurs, une musique bien trop dramatique, une mise en scène dépassée et une atmosphère globale qui laisse penser que c’est la fin de monde. Dire que le film est amateur pourrait vite être connoté négativement. Certes, plus le film avance et plus on sourit face à ces situations ridiculement fausses, mais avec un peu de second degré, on peut presque passer un bon moment devant cette farce maniérée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le film peut se targuer d'aborder avec franchise de nombreux sujets relativement délicats de l’époque actuelle (perte d'un parent ,prostitution ,homosexualité ,travestissement...) ,le tout avec un coté froid et dramatique ,clairement assumé. L'histoire nous amène sur les traces d'un jeune homme en pleines retrouvailles avec son père ,mystérieusement absent de sa vie depuis de longues années.
Le fait que le film n'ait coûté que la modique somme de 0 £ et n'a été produit quasi exclusivement par des comédiens étudiants peut excuser beaucoup de détails (faux raccords ,jeu manquant parfois de justesse...) En revanche ,la qualité exécrable de la caméra gâche une partie du plaisir et endommage de nombreux plans qui ,avec un matériel d'une qualité supérieure ,auraient pu faire de magnifiques captures d'écran. Mais outre ce détail technique ,le film parvient à nous faire passer un moment agréable ,tantôt drôle ,tantôt touchant.
A noter la prestation de l'acteur principal Theo Galvalisi ainsi que la très touchante Alexia Sanchis pour sa justesse et sa simplicité.
Nous venons d'assister à l'avant-première ce soir en compagnie de plusieurs acteurs et du réalisateur. Merci pour cet agréable moment en votre compagnie et pour ces quelques échanges marqués par un bel enthousiasme. Un scénario original avec une belle surprise. De jeunes comédiens prometteurs. Mention spéciale à Alexia Sanchis et à l'enfant du pays, Dimitri Bagot.