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Shirokuromelt
25 abonnés
356 critiques
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2,5
Publiée le 5 mai 2020
Petit film très sincère sur les difficultés quotidiennes d’une écrivain pour conserver, en huis-clos, son équilibre mental en contexte de crise sociale. Naomi watts est aussi juste qu’investie dans son personnage et la mise en scène et la photo font de leur mieux (mention spéciale pour cette dernière qui offre ça et là quelques tableaux saisissants, notamment au cours des dernières séquences qui proposent des visions qu’on peut qualifier de post apocalyptique aussi splendide que réaliste) pour donner une enveloppe à ce récit qu’on pourra trouver un peu trop aride: en effet, le film ne raconte tout de même que fort peu de choses… un récit scolaire qui ne décolle jamais vraiment, malheureusement.
Pour son deuxième long-métrage, Alistair Banks Griffin nous fait passer 90 minutes dans un appartement avec Naomi Watts. L'actrice incarne une ancienne romancière à succès qui s'est retranchée dans un appartement délabré du Bronx. Elle ne sort plus de chez elle. Elle se fait livrer les courses et paie son loyer sur le pas de la porte. Elle est tout simplement effrayée rien qu'à l'idée de mettre le pied dehors. Elle vit donc dans son cocon, mais même là-dedans elle ne se sent pas en sécurité. Le film se déroule en juillet 1977, en pleine canicule et dans un quartier peu sûr. Tout est fait pour créer un sentiment d'insécurité seulement, cela ne se ressent vraiment jamais. Durant la première partie, oui, un petit peu, mais cette sensation s'estompe très vite. "The Wolf Hour" est un drame psychologique qui flirte avec le thriller quand June devient parano quand elle se croit harcelée. Un film qui peine à être efficace et qui déçoit par rapport à ce qu'il propose. L'histoire s'essouffle très vite et la deuxième partie n'est qu'une succession de rencontres sans grande importance. On comprend où veut en venir le réalisateur et surtout ce qu'il essaie de faire, mais il ne parvient ni à surprendre ni rendre son film efficace. Naomi Watts est plutôt convaincante, mais elle ne peut sauver un film très fade et assez vite ennuyeux qui se termine en plus n'importe comment. Bref, pas terrible du tout.
Nouveau film du réalisateur de Two gates of sleep. Un thriller parfaitement mis en scène et maitrisé pour une Naomi Watts formidable. Une fin sans surprise mais un huis clos claustro, moite et stressant qui teint en haleine. Une belle surprise.
Naomi Watts produit et joue dans ce huis clos une romancière habitant Brooklyn et terrée dans son appartement. Elle est harcelée à l'interphone et cela va littéralement la faire entrer dans une forme de folie et de paranoïa. Angoissant et oppressant, ce film est haletant de bout en bout.
Nous sommes pendant la canicule de 1977 à NY. June est une auteure recluse dans son appartment. Elle n'écrit plus et ne voit personne. Il y a dix ans son premier livre a contribué à sa renommée mais également à sa rupture avec toute sa famille. Aujourd'hui, elle se fait livrer ses courses par Freddie, un jeune du quartier, qui comme elle vivote. Alors que le tueur en séries "Fils de sam" sévit dans les rues, la paranoïa de June est exacerbée par le buzz incessant de son interphone par un inconnu qui ne dévoile pas son identité. June est terrifiée mais la police est débordée par les émeutes. Alistair Banks Griffin filme avec justesse Naomi watts dans sa solitude et la moiteur de l'air, tout est étouffant alors qu'elle tente de garder la tête hors de l'eau. Le spectateur s'enfonce petit à petit dans l'angoisse avec June : qui lui veut du mal, est-ce que le jeune homme qu'elle invite chez elle est un tueur, est-ce que Freddie se sert d'elle? Nous croyons tout et son contraire. Finalement rien n'est certain, tout peut partir en fumée, s'embraser d'un coup comme le témoignent les incendies qui ont dévasté la ville. The Wolf Hour s'encre dans une période trouble de l'histoire américaine vue par les yeux d'une auteure qui n'a plus confiance en elle et plus de repères mais qui n'a pas d'autres choix que de surmonter ses peurs et de survivre cette nuit.
Ce film est perturbant, car la mise en scène est très intéressante, mais l'histoire est brouillonne, c'est captivant, mais c'est difficile à suivre, peut être à cause du rythme lent, et du huis clos étouffant, heureusement Naomi Watts montre tout son talent d'actrice, ce qui permet d'arriver à la fin de ce film avec le sentiment de ne pas savoir si on a vu un bon film ou film d'auteur torturé. 11/20 pour l'originalité.
Un huis clos à l'ambiance et la photographie bien travaillé une fois dit cela on n''a pas grand chose à rajouter. Le scénario ne propose pas grand chose en dehors de la clinophilie du personnage principal et de la rencontre de quelques personnages plus ou moins sympathique de passage.
Quelle déception ce film...il ne se passe absolument rien...on attend en vain une scène qui fera basculer le film en véritable thriller...mais cette scène n'arrive jamais...et le pire c'est que le film ne donne finalement aucune explication sur l'intrigue principale...j'ai perdu 1h30 de ma vie...ne faites pas la même erreur.
Une photographie réussi notamment grâce à sa lumière , seulement, le film manque thématiquement de personnalité. il manque même de personnalité dans sa narration enfaîte. et même la réal est très simpliste à mon goûts. Naomi Watts était correcte mais m'a habitué à des meilleures performances que ça. en dirait un peu un sous-Hitchcock, où même plus précisément un sous-Fenêtre sur Cour. Et je sais pas si le film est raciste où justement essaie d'être l'inverse, si le film est vraiment raciste là ça serait problématique. après le film se suit avec plaisir, certaines séquences sont sympa à regarder, et j'ai adoré la composition de certains plan, vraiment. mais globalement celà reste passable, sans plus.