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Le Bonaparte du Cinoch'
19 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mars 2020
Une première partie avec beaucoup de longueurs, la seconde en revanche, est beaucoup plus puissante. Les thématiques abordées dans ce film sont intéressantes et amènent à des réflexions sur le libre arbitre, la liberté ou la justice. L'un des points forts du film réside dans sa bande sonore ; une merveille ! Je reproche surtout à Orange Mécanique son rythme lent et sa première partie (bien en deçà de sa deuxième).
Des personnages caricaturaux, grotesques, pour un scénario lourd, lent, et idiot. Une impression de regarder un mauvais film des charlots des années 70, aux dialogues d'une phrase par minute. 2 heures très pénibles, si cette réalisation veut livrer un message mystère, qu'elle se le garde. Un chef-d'oeuvre soporifique, réveillez moi pour le générique de fin. Pour moi un très mauvais KUBRICK. Très très déçu.
C'est clairement un des meilleurs films de Stanley Kubrick avec Shinning. Mis a part quelques longueur , tout est parfait . Que se soit la mise en scène qui est dérangante et maitrisé, le scénario qui est hyper original surtout spoiler: avec les moments où toute les victimes d'Alex se vengent quand il les recroisent ou revient chez eux et bien sur la performance de Malcolm Mcdowell qui est juste magistral.
Elu meilleur film de l’année 1972 par le New York Film Critics Circle, “Orange Mécanique” a pourtant été sujet à polémique. Le film, aussi culte que violent a été retiré des salles au Royaume-Uni après 61 semaines de projection en salles. Les lettres de protestation et de menaces envers le réalisateur auront eu raison du film qui ne sera disponible qu’à sa mort, 27 ans plus tard. Mais quel est le sujet ? Malcolm McDowell incarne un jeune chef de bande. Son charisme semble lui valoir toute obéissance. Si bien qu’il entraîne ses droogs dans des actes sadiques et violents, le tout parsemé d’érotisme et de musique classique. Entre meurtre, viol et baston, le film sera accusé d’avoir été trop esthétisé. Pourtant, la seconde partie cherche à punir notre protagoniste. Il se retrouve en prison pour quatorze ans de réclusion criminelle. Mais deux ans plus tard, le ministre de l’intérieur le sélectionne pour expérimenter la technique Ludovico, un traitement censé éradiquer toute forme de délinquance en lui par la thérapie de l’aversion. Chaque jour pendant deux semaines, le jeune Alex se voit poser des écarquilleurs aux yeux et doit regarder des films violents. La technique semble fonctionner au point qu’il exprime également une aversion pour la bande-son qui n’est autre que la “Symphonie n°9 de Beethoven”. Remis en liberté, Alex n’a plus de libre choix et apparaît totalement sans défense. En adaptant le roman d’Anthony Burgess, Stanley Kubrick joue avec nos nerfs. Dès que l’intrigue nous fait trop délirer grâce à une mise en scène pop et énergisée, il installe une atmosphère malsaine pour mieux critiquer la société moderne. Chef d’oeuvre cinématographique, “Orange Mécanique” est une oeuvre radicale, marquante et est le reflet d’une société meurtrie par ses codes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un grand chef d'œuvre ! Incontournable ! La violence est magnifiquement stylisée sur fond de Beethoven et entre classicisme anglais et modernisme. Libération sexuelle, libre-arbitre, une jeunesse anarchiste mi-dandy, mi-punk, les dérives policières, la réinsertion des taulards ; tout ça dans un seul film ! Malcolm McDowell est hallucinant, inquiétant, époustouflant…
Certes le film a un peu vieilli, mais quel classique. L'histoire d'Alex est prenante, on est avec lui du debut à la fin, dans les bons et les mauvais moments. La musique est incroyable, le summum de la violence est atteint : meurtre, viol, plan à 3, torture, tout y passe. Un classique à voir absolument.
Le meilleur film de stanley kubrick. Orange mécanique est un film ultra-violent, magnifique, inoubliable, un film dont personne ne peux en sortir indemne donc c'est un chef d'oeuvre.
J’ai beau être plutôt fan de Kubrick, j’ai toujours trouvé ce film grotesque, saoulant et très laid. 50 ans après sa sortie, j’ajoute qu’il a très mal vieilli à tous les points de vue, jusqu’à perdre totalement la dimension visionnaire ou provocatrice qu’on pouvait lui prêter au siècle dernier.
En 1971 sort sur les écrans le 9eme long métrage du génial Stanley Kubrick inspiré du roman éponyme de l’auteur britannique Anthony Burgess. Avec cette adaptation, le réalisateur bouleverse les codes en vigueur qui régissent alors le cinéma d’outre-Atlantique de l’époque, le sexe, la violence gratuite, la manipulation étatique font irruption avec fracas dans une conscience américaine encore bercée par les productions hollywoodiennes. Classé comme un des films les plus violents du 7eme art, Orange Mécanique se révèlera pourtant au final bien plus que ça, la dénonciation d’une société à bout de souffle, passant du laxisme au dirigisme au gré des chaises musicales politiques, sans réellement se soucier de l’éthique ou du bien-être de ses citoyens, l’abandon de ces mêmes citoyens puis leur tentative de récupération au détriment de la morale et du libre arbitre. Au milieu de ce joyeux chaos sociétal, le jeune Alex DeLarge (Malcom McDowell trouvera là son meilleur rôle) évolue comme un poisson dans l’eau, adolescent égocentrique vouant une adoration à Beethoven, à l’ultra violence, se gavant de boissons lactées aux amphétamines, psychopathe doué d’une grande intelligence, manipulateur, puis manipulé il redeviendra à nouveau manipulateur, pour le meilleur et pour le pire, ce monde est fait pour lui... A noter, que conscient des réactions d’indignations générées par son long métrage au Royaume-Uni, Kubrick demandera lui-même le retrait de son film des écrans britanniques, auto-censure qui ne prendra fin qu’au décès du réalisateur en 1999.
Le grand Stanley en pleine déconfiture narcissique. Rien à tirer de ce film laborieusement gratuit de toutes parts, ou l'intention première, en cette année 1971, est manifestement de vouloir choquer le bourgeois (et les autres) Le tout alimenté par un message vaseux dont la portée est inexistante, tant tout y est surfait, mensonger, caricatural et prétentieux. Photographie d'une laideur infinie, casting raté, BOF sans intérêt et mal à propos, montage à bout de souffle, mais de loin le pire est l'impression d’être face à un scenario écrit en coin de table. Kubrick le grand sorcier de la minutie, de la précision dans un exercice d'auto destruction artistique, ou le sens est ici proportionnel à la capacité d'introspection de son auteur; nul. Kubrick qui se regarde faire du Kubrick, ça donne ca, c'est très mauvais, une erreur de parcours qui néanmoins ne disqualifiera pas le reste de son œuvre.
Un classique du cinéma. Ce film du maître, au visuel impressionnant, cette ode à la violence... un scénario , une réalisation intemporelle ! Un film à voir
Une allégorie qui prend un relief particulier aujourd’hui . Kubrick a sans doute capté les débuts de l'urbanisation babare de son temps et l'empilement des communautés qui se taperont un jour sur la gueule. Rien n'est plus "humain" que la violence. A voir.