AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,2
45868 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Orange mécanique ?
5
793 critiques
4
328 critiques
3
77 critiques
2
69 critiques
1
52 critiques
0
36 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Le conditionnement vu par Kubrick. Un thème qui lui est cher puisqu'il le reprendra 16 ans plus tard pour Full Metal Jacket, où des Marines sont entraînés par un sergent tyrannique avant de partir au Viêt Nam. Dans Orange Mécanique, le jugement du réal' est beaucoup plus ambigu. Il place systématiquement le spectateur du côté d'Alex (le narrateur). Le voir gémir devant les films "thérapeutiques" est très éprouvant, loin de la dédramatisation festive de ses meurtres et viols. Une réflexion passionnante sur la violence et le libre-arbitre ; à laquelle on peut opposer quelques longueurs et surtout une esthétique très kitsch qui prouve une fois de plus que les films de SF vieillissent plus vite que les autres. 4 étoiles, soit l'un des... moins bons Kubrick.
Considéré comme le film le plus violent de tout les temps lors de sa sortie, le huitième long-métrage de Stanley Kubrick, a longtemps fait controverse et était accusé de banaliser la violence gratuite et juvénile. Mais est aujourd'hui considéré comme une œuvre majeure du cinéaste de par son interprète, sa bande originale et son caractère satirique hors-normes.
Alex DeLarge est un jeune homme qui s'intéresse principalement au viol, à l'ultra violence et à Beethoven. Lorsqu'on lis ceci, nous attacher au personnage nous semble impossible pensons-nous ? Cela s'avère être vrai lors de la première partie du film mais la mise en scène est telle que le spectateur arrive même a s'attacher au personnage principal.
Quant au film lui, il se décompose en deux ou trois parties plus ou moins distinctes.
La première nous plonge dans le monde de ce jeune Alex et ses Droogs ou règnes une obsession on violence, sexe et délinquance. La seconde nous dévoile son séjour en prison puis voilà qu'arrive le dénouement; ce que l'on à fait d'Alex, le nouvel Alex, ce qu'il est devenu.
Sous ces aspects très "durs" du film, Kubrick créa cette esthétique si unique et optera pour une mise en scène simple mais terriblement efficace. Révélation visuelle donc mais aussi d'interprète, et lorsque que l'on me parle d'Orange Mécanique, le visage de Malcolm McDowell me vient tout de suite à l'esprit.
Et c'est à travers les yeux innocent de Malcolm McDowell, son humour espiègle, et son regard inquiétant que le spectateur assiste a une incroyable satire sociale et de son époque.
La symbolique du titre Orange Mécanique ou "L'homme Mécanique" en Nadsat, le langage dans lequel s'exprime Alex et sa bande, représente clairement le résultat de l'expérience Ludovico sur le personnage d'Alex. Résultat lui aussi satirique du gouvernement et de la science médicinale et psychologique d'aujourd'hui.
Ce qui, en 1971, était considéré comme de l'ultra-violence, est plutôt interprété comme de la violence malsaine à l'état pur de nos jours. En effet; nous vivons dans un monde ou, aujourd'hui, la violence est présente partout. Orange Mécanique n'a donc pas le même impact sur les générations d'aujourd'hui que sur celles qu'il visait en 1971.
Ultra-malsin, ultra-satirique, ultra-culte: une œuvre cinématographique inoubliable qui ne subit guère les rouages du temps et cela pour notre plus grand plaisir.
Alex DeLarge est un jeune homme qui s'intéresse principalement au viol, à l'ultra violence et à Beethoven. Lorsqu'on lis ceci, nous attacher au personnage nous semble impossible pensons-nous ? Cela s'avère être vrai lors de la première partie du film mais la mise en scène est telle que le spectateur arrive même a s'attacher au personnage principal.
Quant au film lui, il se décompose en deux ou trois parties plus ou moins distinctes.
La première nous plonge dans le monde de ce jeune Alex et ses Droogs ou règnes une obsession on violence, sexe et délinquance. La seconde nous dévoile son séjour en prison puis voilà qu'arrive le dénouement; ce que l'on à fait d'Alex, le nouvel Alex, ce qu'il est devenu.
Sous ces aspects très "durs" du film, Kubrick créa cette esthétique si unique et optera pour une mise en scène simple mais terriblement efficace. Révélation visuelle donc mais aussi d'interprète, et lorsque que l'on me parle d'Orange Mécanique, le visage de Malcolm McDowell me vient tout de suite à l'esprit.
Et c'est à travers les yeux innocent de Malcolm McDowell, son humour espiègle, et son regard inquiétant que le spectateur assiste a une incroyable satire sociale et de son époque.
La symbolique du titre Orange Mécanique ou "L'homme Mécanique" en Nadsat, le langage dans lequel s'exprime Alex et sa bande, représente clairement le résultat de l'expérience Ludovico sur le personnage d'Alex. Résultat lui aussi satirique du gouvernement et de la science médicinale et psychologique d'aujourd'hui.
Ce qui, en 1971, était considéré comme de l'ultra-violence, est plutôt interprété comme de la violence malsaine à l'état pur de nos jours. En effet; nous vivons dans un monde ou, aujourd'hui, la violence est présente partout. Orange Mécanique n'a donc pas le même impact sur les générations d'aujourd'hui que sur celles qu'il visait en 1971.
Ultra-malsin, ultra-satirique, ultra-culte: une œuvre cinématographique inoubliable qui ne subit guère les rouages du temps et cela pour notre plus grand plaisir.
Un chef d'oeuvre de Kubrick. Un esthétisme, une violence, des propos et une musique sans pareil au service d'un film léché, crispant, étouffant parfois, glaçant et fascinant.
Ce film est très dur : scènes violentes, obscènes ... Le monde vu sur le point du criminel. D'ailleurs, ce qui est bien dans ce film d'il y a 40 ans environ est qu'il n'est pas superbement démodé. De plus, c'est un des rares films que j'ai vu qui me fait un effet. Il y a de la psychologie ainsi que de la torture. Je trouve ce film bien mais assez compliqué. Je n'ai que 15 ans donc, peut-être, est-ce pour cela que je ne comprends pas tout mais je m'en doute. Franchement, un bon film
SK avait déjà tout compris il y a 40 ans. ce film est d'une credibilité incontestable autant dans le jeu des acteurs que dans le scenario en lui même. la premiere partie nous inflige des scenes d'extreme violence mais necessaires au bon déroulement du film. la seconde est interresante dans le processus mis en place pour changer le personnage radicalement et la dernière partie nous montre une inversion des rôles au point d'avoir de l'empathie envers cet individu dérangé. en conclusion ce film pourrait etre a première vue un film de violence gratuite et sans interêt mais SK a reussi a en faire une histoire psychologique d'une intensité redoutable tout en gardant des images choc qui reste dans les mémoire et qui en fait un film culte. a voir absolument.
un pur régal , ce film est un cocktail savoureux de plusieurs genres , dans un monde qui se veut idéaliste . un excellent film d'anticipation ! Un chef-d'oeuvre signé Kubrick.
T-Tiff
"Orange mécanique" est un des films les plus célèbre de Stanley Kubrick, ce n'est pourtant pas la meilleure. En effet, le cinéaste nous présente une oeuvre inégalable, particulièrement originale, et ne se plaçant dans aucune catégorie cinématographique, toutefois, ce film ne révolutionne pas vraiment le cinéma. D'un point de vue purement cinématographique, "Orange mécanique" n'est pas franchement réussi, le scénario n'est pas très emballant, l'intrigue est presque inexistante, et les personnages ne sont pas réellement plaisants, sauf le protagoniste principal, incarné merveilleusement bien par Malcolm McDowell, certainement dans son meilleur rôle. Cependant, malgré de nombreux défauts évidents, les scènes cultes défilent à un rythme effréné. C'est parce que "Orange mécanique" est avant tout une critique de la société, le réalisateur fait ici du cinéma engagé. Malheureusement pour Kubrick, ce n'est plus tellement d'actualité. Le film devait être particulièrement choquant lors de sa sortie en salle, avec une violence inégalable souvent accompagné de sexe, alors qu'aujourd'hui, cette violence est presque banale. Et pourtant, certains passages peuvent encore être largement froissants, surtout au début du film, où le personnage principal, Alex, torture puis viole ses victimes, on apprend qu'ensuite qu'il est âgé de seulement quatorze ans. Alors, l'oeuvre de Kubrick force à ouvrir une regard sur le monde actuel, où la jeunesse n'est que débauche, mais également où le gouvernement est souvent pervers, comme le montrent les dernières scènes. Et puis, au milieu du film, on découvre des méthodes de guérison presque effroyables. De plus, la musique de Beethoven ajoute un côté solennel à l'oeuvre du célèbre réalisateur. Ainsi, "Orange mécanique" n'est pas forcément un grand film, mais c'est une grande oeuvre, qui a tendance à vieillir, certes, mais qui ne laisse pas indifférent.
Un film qui frise la perfection les acteurs sont magique
La patte Kubrick a toute son emprise sur cette oeuvre atypique, inégalable, et intemporelle, bien que je l'imagine bien moins choquante aujourd'hui qu'elle n'a pû l'être lors de sa sortie. La façon dont est abordée la violence, comment elle est mise en scène, et sa banalisation par ses protagonistes qui n'ont aucun recul ni sentiments pour leurs actes. La descente aux enfers d'Alex, son traitement, sa rédemption sont fascinantes avec pour accompagnement cette merveille de musique classique. L'association entre la virtuosité de Beethoven et la dépendance à la violence extrême fait des merveille et est vraiment troublante. Les décors, couleurs, tableaux, mobiliers ultra modernes et provocants sont appréciables car osés et décalés. Les dialogues sont aussi très aiguisés tout au long du film, et le language propre à Alex et ses drughies ne donne que plus de relief. Certains aspects ont des notes burlesques, et Kubrick laisse aussi de nombreux clins d'oeils à cette société, notamment à travers l'intervention de l'Etat pour le traitement d'Alex, comme cette image du ministre qui fait manger un Alex malade (qui n'hésite pas à pousser cette scène au ridicule) pour parvenir à ses fins.
Mon seul bémol finalement sera ce passage à vide de la période carcéral d'Alex, que j'ai trouvé très ennuyeuse.
Une vraie réussite, et une oeuvre intemporelle qui a marqué l'histoire du cinéma.
Mon seul bémol finalement sera ce passage à vide de la période carcéral d'Alex, que j'ai trouvé très ennuyeuse.
Une vraie réussite, et une oeuvre intemporelle qui a marqué l'histoire du cinéma.
Film à l'ambiance dérangeante et malsaine, mais dont on n'en est pas étonné dès lors qu'on connait un peu le réalisateur. La BO est superbe et les acteurs le sont tout autant. J'ai également beaucoup aimé les décors. Seulement le film mérite d'être vue une seconde fois pour en comprendre l'intégralité, les répliques pour la plupart dans un langage de jeune (anglais/russes) demandent au spectateur de rester concentrer si il ne veut pas perdre le fil. Le scénario en lui-même n'a rien de véritablement exceptionnel, ce qui fait le film c'est la mise en scène !
Le début, décadent et complètement WTF, laissait présager du pire mais le film se transforme peu à peu en plaidoirie contre les dérives de la politique et de la psychologie sans pour autant relever du chef d'œuvre que l'on veut bien nous vendre !
Orange mécanique ... Un chef d'œuvre ?? Comment dire : vieillot, ringard, violent, long, mal doublé en français, .... Bref EN DEUX MOTS : quel ennui !
halte film cultissime! mes drughis venez voir cette vision hallucinante de maitre stan k. certaines images sont dures, tel la musique de ludwig van
Magnifique, Une vrai claque cinématographique, Un film d'une beauté d'ou la violence des scènes, Stanley Kubrick était vraiment un grand. Le nadsat langage inventé par Anthony Burgess auteur du roman est repris mais simplifier. Bref un film que doit posséder tous les cinéphiles
Un pur chef d'oeuvre ! A mon sens, le meilleur Kubrick et le meilleur tout court. Je vais essayer de faire une critique objective bien qu'il soit mon graal du 7ème art. Tout est parfait dans ce film. La première chose à souligner, assez inédite, est que l'on se "prend de passion" pour un personnage aussi ignoble et cruel que possible. Oui, en se prend de sympathie pour Alex, cet être si machiavélique et malsain avec son visage aussi diabolique qu'angélique, qui prend plaisir à torturer et violer à sa guise. Pourtant lorsque ses anciennes victimes lui font payer ce qu'il leur à fait subir, on se surprend à haïr ces victimes et on est bien du côté d'Alex. Vous l'aurez compris, le scénario est excellent avec 3 grandes parties: la première où l'on découvre les petites habitudes d'Alex et ses droogies, ensuite son arrestation, son "traitement", puis renversement de situation, la vengance de la société où l'on découvre un Alex complètement opposé à ce qu'il était, impuissant, et finalement pas vraiment mieux; inchangé au fond. Il nous fait nous interroger sur le problème de la violence, et on se surprend même à rire de certaines scènes aussi horrible soient-elles (le viol); puis on se dit mais pourquoi je ris ?! non sans une certaine gêne. En fait, on est pris par l'enthousiasme d'Alex qui nous fait oublier l'atrocité de la situation. Il y a de nombreux personnages, caricatures de certaines facettes de la société; comme la police où l'église. Et finalement ce film est assez philosophique surtout à travers l'image du prêtre; qui incarne la sagesse et qui fait figure de débat sur le libre-arbitre. Avec un Malcolm McDowell dans le rôle de sa vie (bien qu'il soit toujours excellent) et des seconds rôles tous aussi bluffants les uns que les autres. Les décors sont uniques, entre les 70's et le style futuriste. Pour finir la B.O qui est tout à fait originale et à l'image du film, du classique, du Beethov', du profond. Bref, un film Unique, Dérangeant à souhait et qui reste intemporel. Si vous n'avez pas vu ce film, courez !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse