Orange mécanique
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1 362 critiques spectateurs

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Louis DCiné
Louis DCiné

199 abonnés 830 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 mars 2014
L'un des plus grands film de Kubrick, avec "2001 : l'odyssée de l'espace" et "Shining"! J'avais envie de le revoir, et c'est sans regret. On est accroché du début à la fin malgré un rythme lent typique de l'époque. Les musiques sont incroyables, l'histoire intelligente, déjantée et dérangeante, un acteur principal formidable, une atmosphère unique!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mars 2014
Dérangeant, déstabilisant, troublant,choquant, tout les adjectifs sont possibles pour qualifier le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick.
Un film qui continuera de marquer son temps pour de longues années encore tellement le scénario d'anticipation montre des marques d'innovation pour le futur.
Dans l'excellence, Kubrick a trouvé le film qui a tourmenté tout un public et qui ne cessera d'alimenter les conversations.
Avant tout, un vrai grand moment de cinéma. Même plus que du cinéma, un art.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 6 mars 2014
J'étais une grande fan du livre avant d'enfin voir le film, le personnage d'Alex est véritable, l'atmosphère est fidèle, des plans crus, violents. A voir au moins une fois dans sa vie, simplement culte.
Benjamin A
Benjamin A

737 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mai 2017
Un fond rouge, puis le thème d'Henry Purcell en fond sonore et enfin le visage d'Alex, chapeau melon, maquillage et tenue intégralement blanche dans un lieu aussi bizarre que lui où il se trouve avec ses trois droogies buvant du lait. Puis vient sa voix off... Et voilà comment Stanley Kubrick, avec un long travelling, nous plonge déjà au cœur de l'Orange mécanique.

Après 2001 : Odyssée de l'espace, Stanley Kubrick s'attaque à l'adaptation du livre d'Anthony Burgess où il nous emmène dans un futur assez proche où règnent violence et sexe pour y suivre un groupe de jeunes emmenés par un leader exerçant terreur et sadisme.

Clairement divisé en trois parties, Orange Mécanique revient d'abord sur les agissements insouciants, ultra-violents et criminels des droogies, avant de mettre Alex face à ses responsabilité, et l'Etat, via de nombreuses péripéties qui vont le faire passer par tout un panel de sensations. Il instaure assez vite une atmosphère fascinante et envoûtante, qui se maintiendra tout le long et il alternera entre climat malsain, dérangeant, ironique et subversif. Dès le début, et utilisant une voix-off, Kubrick rend le personnage d'Alex totalement fascinant, que ce soit par ses excès, son charisme, ses manières, son look ou sa façon de parler et il accentue cette fascination plus le personnage évolue, d'abord comme symbole du mal à l'état pur, ne frappant pas pour l'argent mais par pulsion et plaisir puis comme expérience du gouvernement.

Bénéficiant d'une excellente écriture (scénario, personnages & dialogues), Kubrick y dénonce les dérives de la société ainsi que la violence institutionnalisée frappant à tous les étages, que ce soit Alex et ses virées d'ultra-violence, l'état sur Alex cherchant à modifier son comportement en le rendant totalement vulnérable et incapable de toucher une femme ou de se défendre ou la violence qu'il subit lors de sa sortie de prison que ce soit par ses anciens camarades ou son ancienne victime. À travers la tentative de modification du comportement et des pensées d'Alex, Kubrick s'attaque aussi aux politiques et la façon de gouverner, notamment les dérives et actions populistes sans grande conviction. Il trouve toujours le bon équilibre, alternant bien entre mise en avant de nombreuses thématiques, évolutions des personnages et la mise en place de l'ambiance, sachant provoquer l'effet voulu dans chacun des cas.

Rythmé au son d'une magnifique et dérangeante musique classique, Orange Mécanique est orchestré d'une main de maître par un Kubrick dirigeant son oeuvre tel un chef d'orchestre un opéra, maîtrisant tout de bout en bout, que ce soit au niveau de ses mouvements et effets de caméras, des plans toujours bien fournis ou des différentes directions prises par le scénario. La musique est judicieusement choisie et utilisée, sublimant l'atmosphère du film. Il nous transporte tout droit dans ce monde imaginé par Burgess avec son langage mélangeant anglais et divers dialectes ainsi qu'un esthétisme très 70's mais ô combien envoûtant et colorisé, qu'il sublime à merveille que ce soit grâce à sa caméra ou les somptueux décors. Sa direction d'acteur constitue aussi l'une des réussites du film, Malcolm McDowell est inoubliable, malsain et charismatique à souhait dans ce rôle de voyou abandonné et manipulé par la société où ils ne se comprennent pas vraiment. Les autres interprétations sont impeccables, notamment Patrick Magee dans le rôle de l'écrivain ou les droogies suivant Alex.

Intelligente, dérangeante, marquante et fascinante critique de la société et de la violence s'y trouvant à tous les étages, Orange Mécanique bénéficie de la main de maître de Kubrick qui orchestre son récit de façon brillante et magistrale pour une oeuvre qui n'a rien perdu de sa puissance au fil du temps.
Kloden
Kloden

133 abonnés 997 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 février 2014
C'est la première fois que je le dis, et c'est sans la moindre hésitation, voici un incontestable chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick, et peut-être, même s'il ne récolte pas la note de cinq car il ne s'insère pas dans la ligne de mes préférences ciné (et que je réserve cette note pour de très rares exceptions par refus de la galvauder), peut-être dis-je, l'un des long-métrages les plus aboutis que j'aie jamais vus. Je ne sais ce qui m'a le plus bluffé. Commençons donc en total désordre, celui qui règne dans l'esprit d'un spectateur que le film a renversé, et attaquons par une tentative descriptive de cette écriture sidérante de précision, qui s'attaque à un sujet fort, celui de la violence juvénile et des moyens de traitements que lui oppose la société. Le déséquilibre d'Alex et son manque de repères est rendu à la perfection, via une ambiance baroque (entre outre géniale car elle autorise tant le rire que le drame) qui emprunte à des influences diverses des éléments hétéroclites. On pénètre ainsi dans le for intérieur déséquilibré du jeune Alex, d'un homme qui faute non pas d'intelligence (ni même de capacité empathique) mais de repères parentaux et sociétaux stables, s'est construit un monde rafistolé et déséquilibré. La mise en images est saisissante, bien aidée par une bande-son idoine, comme souvent chez Kubrick, bien que cette fois sans doute encore mieux choisie. Si la première partie pâtit aujourd'hui légèrement de la banalisation de la violence dans le cinéma contemporain - qui en diminue l'impact, combien marquante devait-elle être à l'époque ! Mais Kubrick ne s'arrête pas en si bon chemin puisque la suit une dénonciation en règle du fonctionnement du système judiciaire et du traitement d'excision et non curatif réservé aux coupables. L'anathème est saisissant quand il s'échine à montrer que le rejet de la violence est indissociable de son apprentissage et de la conscience qu'elle existe, sans quoi l'être se retrouve désarmé face à elle. On termine en beauté par une lourde charge contre l'utilisation politique du prisonnier, perçu comme objet, nié en tant que sujet. Une richesse encyclopédique, et le terme est ici choisi non tant pour la masse de savoir que renferme le mot dans son acception la plus courante, mais aussi par son but didactique, tant on a ici droit à une leçon du professeur Kubrick, qui non content d'être visionnaire et impertinent, se révèle définitivement être homme d'une grande finesse d'esprit. Sa compassion et son sens de la satire, quant à eux, ne sont plus à prouver. Quant à la mise en boîte de cette précieuse et fragile construction, elle en est amplement à la hauteur, et la toile de maître est ornée d'un cadre qui attire le regard au premier coup d’œil. Si d'ordinaire je tente de dégager les meilleures idées du réalisateur, ou plutôt celles qui m'ont sauté à l'esprit, ici c'est peine perdue, tant la réalisation de A Clockwork Orange (il était temps que je le cite, ce nom si évocateur) est aboutie, justement, de bout en bout. Une vraie leçon, qui rappelle que mise en scène, photographie, lumière, cadrage, prise de son (...) ne sont pas là que pour donner à voir un récit mais pour le magnifier, le transcender et lui apporter une vraie plus-value. Remarquons simplement que Kubrick retrouve pour la troisième fois la couleur, après Spartacus (obligations amenées par le genre et la production) et 2001, et qu'à l'image de son odyssée spatiale, cette optique peut être totalement acceptée comme un vrai choix artistique. Tant mieux car elle débouche sur la genèse d'un univers bigarré extrêmement marquant, peut-être la plus belle réussite de cet ensemble si inélégamment harmonieux. Signalons aussi que Kubrick réitère à nouveau le choix fort d'acteurs peu connus, et concentre ainsi l'attention du spectateur sur ce qu'il filme plutôt que sur ceux qu'il filme. Le casting s'en tire pourtant très bien, et épaule à merveille un Malcolm McDowell saisissant, psychotique et ambivalent. Une vraie claque, et un vrai plaisir de cinéphile. Au demeurant, un inestimable chef-d'oeuvre.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 janvier 2015
Orange mécanique est un chef-d'oeuvre (surtout pour l'époque). Ce film dénonce la violence d'un monde futuriste proche du notre. Malcolm macdowell joue très bien et colle parfaitement a son rôle, les autres acteurs ne sont pas géniaux mais suffise largement.
Je ne comprend pas les critiques qu'y disent qu'il y a trop de violence non justifié dans ce film, alors que c'est le but pour montrer a qu'elle point c'est injuste, et puis surtout au jour d'aujourd'hui on voit bien pire
partout.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 octobre 2015
Orange Mécanique est un film extrêmement bien fait. Déjà, les acteurs, le scénario, la réalisation et la musiques sont excellents, mais surtout ce film est une véritable mise en garde futuriste.
Au delà de la violence, ce film parle surtout d'une société qui a évolué dans la superficialité, tout dans ce film montre une société parfaitement superficielle ou l’intérêt des gens se focalise sur les bas instincts : le sexe, la drogue, et bien sûr, l’ultra violence. Toute notion de morale ou de respect a disparu, il y a des références sexuelles partout, les œuvres d'arts sont vandalisés, on ne respecte plus rien. Les gens ne se remettent plus en question, ils ne recherchent plus que le plaisir au travers des pires instincts de l'homme. Cette observation continue même dans les hautes sphères, où la notion d'éducation morale des prisonniers disparait et où on les force a faire le bien sans qu'ils en ait le choix parce que ce sont des moyens plus faciles et plus rapides, et ou le moindre fait divers deviens un outil de campagne. Le monde d'Orange Mécanique est un monde apocalyptique dans le sens ou le bon sens et la morale sont totalement effacées du tableau et ou ne règne que la superficialité. Le projet Ludovico montre une étape de plus dans ce monde : il montre que la morale n'est plus l’intérêt dans ce monde, seule l'apparence domine, on ne cherche plus à améliorer les gens, ont cherche juste a ce que tout marche bien dans la société.
Kubrick a essayé de montrer comment le monde pouvait évoluer en pire, comment la société pouvait devenir a un stade de superficialité navrant et essayait de mettre en garde contre la perte de la morale. Et aujourd'hui, on ne peut que faire le parallèle avec certain aspect de notre société actuelle, et se dire que, une fois de plus, Stanley avait raison.
Louis V
Louis V

30 abonnés 198 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 février 2014
Prodigieux film sur la dureté de la vie, la violence sous toutes ses formes, la vengeance qui est un vice a la mode. pas de place pour le bien , mais c'est ce qu'on attend chez Kubrick, une bande son extraordinaire, enfin que de points positifs dans ce chef d'oeuvre dramatique . A voir en urgence !
Alasky
Alasky

378 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 31 janvier 2014
Film culte, du grand Kubrick, énorme même ! Je l'avais vu à l'âge de 13-14 ans et il m'était resté beaucoup de scènes choc en tête !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2014
on peut dire que c'est un classique j'adore cette ambiance colorée seventies au design romantico futuristique , je me suis demandé en revisionnant ce film si kubrick n'était pas bi y a pas mal de poignée virile dans ce film et de superbe femme pulpeuse aux jambes musclés où à l'époque les femmes ressemblaient à des femmes , aujourd'hui elles ne ressemblent à rien du tout. la B.O est somptueuse pour les fan du mooog et de l'arp inégalable comme son sinon le sujet traiter les délinquants par la violence original on devrait tester cette méthodes avec nos racailles .
Kubrick est plus qu'un technicien du cinoche il est méticuleux on le voit bien au décor à la réalisation c'est d'une finesse
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2014
on peut dire que c'est un classique j'adore cette ambiance colorée seventies au design romantico futuristique , je me suis demandé en revisionnant ce film si kubrick n'était pas bi y a pas mal de poignée virile dans ce film et de superbe femme pulpeuse aux jambes musclés où à l'époque les femmes ressemblaient à des femmes , aujourd'hui elles ne ressemblent à rien du tout. la B.O est somptueuse pour les fan du mooog et de l'arp inégalable comme son sinon le sujet traiter les délinquants par la violence original on devrait tester cette méthodes avec nos racailles .
Kubrick est plus qu'un technicien du cinoche il est méticuleux on le voit bien au décor à la réalisation c'est d'une finesse
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 janvier 2014
on peut dire que c'est un classique j'adore cette ambiance colorée seventies au design romantico futuristique , je me suis demandé en revisionnant ce film si kubrick n'était pas bi y a pas mal de poignée virile dans ce film et de superbe femme pulpeuse aux jambes musclés où à l'époque les femmes ressemblaient à des femmes , aujourd'hui elles ne ressemblent à rien du tout. la B.O est somptueuse pour les fan du mooog et de l'arp inégalable comme son sinon le sujet traiter les délinquants par la violence original on devrait tester cette méthodes avec nos racailles .
Kubrick est plus qu'un technicien du cinoche il est méticuleux on le voit bien au décor à la réalisation c'est d'une finesse
BlueSkull
BlueSkull

77 abonnés 523 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 janvier 2014
Je ne connais pas entièrement la filmographie de Stanley Kubrick, mais, de ce que j'en ai vu, j'ai toujours apprécié le spectacle proposé, voire adoré comme pour le cas de 2001 - L'Odyssée de l'Espace que je considère comme un chef d'oeuvre. Me voilà maintenant face à Orange Mécanique élevé au rang de pièce maîtresse du réalisateur. Verdict ? Cette plongée dans un futur proche se révèle être de bonne qualité, sans pour autant que je me sois laissé embarquer par l'histoire. Le concept du jeune délinquant, retourné par les expérimentations du gouvernement, est très intéressant. Un parallèle entre l'absence de choix possible du héros Alex après sa cure et le principe de civilisation est savamment établi. Toute cette intrigue offre des scènes de torture d'un réalisme à donner froid dans le dos, délivrant des scènes cultes du 7ème art. Néanmoins, je n'ai pas réussi à pleinement m'immerger dans le film. L'un des principaux éléments qui m'a rebuté est la musique omniprésente. Trop présente et parfois trop en décalage avec l'action. C'est rare qu'un surplus de musique me dérange, mais, dans ce cas, certaines pistes musicales me paraissaient complètement inadaptées. Honnêtement, je n'arrive pas à mettre au clair les raisons pour lesquelles je suis resté plutôt hermétique au long-métrage. En effet, car pour tout ce qui est du reste, il n'y a pas grand chose à redire : des plans magnifiques et colorés, un scénario ingénieux, des thématiques abordées multiples et une troupe d'excellents acteurs (l'exceptionnel Malcolm McDowell en tête). Au final, le réalisateur, comme à son habitude, nous délivre un objet unique en son genre. En tout cas, encore à travers cette oeuvre controversée, on ne peut renier le fait que Stanley Kubrick est un artiste qui avait tout de même une longueur d'avance sur son époque.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 26 décembre 2013
Le film le plus déjanté de Kubrick. Sans doute celui qui a également le plus mal vieilli. Mais cela reste un film unique !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 décembre 2013
Huitième long métrage de Stanley Kubrick. Ce drame d'anticipation nous met dans la peau d'un jeune étudiant, Alex qui passent ses nuits à piller, violer, torturer avec son groupe dont il est le leader, un leader machiavélique. Il se retrouve en prison et, pour en sortir le plus rapidement à entendu parler d'une expérience qui changerai les personnes violentes en citoyen modèle en l'espace de deux semaines.
Kubrick veux nous montrer a travers ce film la cruauté de la société qui en cherchant a rendre un monde meilleur, en oublie l'humain, la moralité, le libre-arbitre, une société contrôler et manipuler par le gouvernement. Outre son scenario déjà très bien construit et fluide, les images choquantes, son langage fascinant et la musique inoubliable font de ce film un véritable chef d’œuvre avec des scènes mémorables ( I'm Singing in the rain ). Lors de sa sortie ce film été considéré comme le plus violent ... même encore maintenant, sa violence demeure toujours aussi choquante.
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