Derniers Avis : Orange mécanique - Page 15

Mes proches m'avaient prévenu : ils ont tous détesté Orange mécanique. Ils m'ont dit que le film était excessivement violent et sur côté. Quand j'ai commencé à le regarder, j'ai stoppé ma lecture aux 10 premières minutes. C'est vrai que dès le début on a le droit à la totale : lynchages, viols, gros plans d'appareils reproducteurs... Je me suis dit si c'est ça tout le film j'arrête. Bon, j'en ai lu du bien donc je l'ai fini. Mettons d'abord un point au clair : arrêtez de dire qu'Orange mécanique n'est pas violent. Rien que le regard de psychopathe d'Alex dit le contraire. Vous banalisez la violence. Ensuite, moi je m'attendais à mieux. Et je partage l'avis d'autres personnes : les gens crient au génie quand c'est du Kubrick. Il a fait des bons films mais de là à dire que ce sont tous des chefs-d'œuvre... Bon je commence : ce qui m'a choqué dans OM, c'est la façon de rendre cette violence très kitch, colorée, et même drôle par moments. Le film est très... bizarre. Le monde qu'il dépeint n'est pas un monde de SF ni un monde réaliste. C'est un monde dystopique mais pas futuriste. Globalement le film se divise en trois actes : la vie "normale" d'Alex (viols, ultra-violence et verres de lait), son incarcération et sa "thérapie", et enfin sa sortie de prison et sa confrontation avec son passé . Le premier acte est le plus immoral. C'est celui qui choque le plus. En gros, vous avez ce personnage qui est Alex : détestable, immoral, antipathique... Moi dès que je l'ai vu j'ai voulu qu'il meure. Ce que beaucoup ont aimé dans le film, c'est le fait qu'au final Alex devient plutôt sympathique dans la deuxième et la troisième partie . Moi, c'est le contraire : je n'ai pas réussi à aimer Alex, j'ai même pris plaisir à voir les autres se venger de lui . Le film critique à la fois la délinquance et l'État, qui utilise des méthodes peu louables pour éradiquer cette délinquance. Là encore c'est très bien dans le fond, mais dans la forme...aucun personnage n'inspire de l'empathie. En gros, ce film n'a pas vraiment d'émotion, n'est pas vraiment drôle (c'est de l'humour très noir) et...subit des longueurs. Ensuite, Malcolm McDowell livre une excellente prestation, mais les seconds rôles sont presque inexistants : les droogs d'Alex sont sous-exploités, les Alexander sont sous-exploités, Deltoïd est sous-exploité, les parents d'Alex le sont aussi... Bref, en gros, le film ne se concentre que sur Alex. En plus, certains acteurs sont dans le surjeu (par exemple Patrick Magee qui interprète Mr. Alexander en fait trop avec ses grimaces). Et puis cette fin spoiler: Alex redevient un psychopathe, le ministre regagne sa popularité en faisant l'hypocrite et Alexander, le seul personnage qui a des raisons valables d'avoir voulu tuer Alex est incarcéré... Où est la morale ?

Pour moi ce film est légèrement meilleur que moyen, car il m'a choqué, sans compter que je me sens coupable de chantonner ou d'avoir en tête "Singing in the rain" et que je n'écouterai plus du Beethoven sans penser au film. 3/5

Un chef-d'oeuvre, Kubrick nous dévoile l'histoire violente et parfois touchante d'un jeune qui s’intéresse au viol, à l'ultra violence et à Beethoven, parmi les meilleurs films de tous les temps dans l'histoire du cinema.

Film très psychologique, porteur d'une philosophie . Encore une fois on passe dans une autre dimension avec le cinéma de Kubrick. Quel esthétique ! Quelle violence ! Quelle folie ! Quel choc !

Le tout est vieillissant, mais le propos reste fort. À voir.

J'étais vraiment intrigué avant de voir ce film... Toute l'ambiance qui est autour me laissait déjà croire à un film culte... Évidement, c'est le cas ! La société et les dérives des jeunes est abordée différemment ce qui en fait un film décalé et très agréable à voir !

un film malsain pour une violence dure, elle devient déplacée à en devenir insupportable. dérangeant, on n'en ressort pas indemne. un souvenir mitigé.

Ah , Orange Mécanique , film de Stanley Kubrick. Histoire tirée du livre de Anthony Burgess qui raconte les aventures du jeune Alex et de ses 3 drooggies qui passe leur temps a violenter des vieillard et a violer des jeune filles. Bien sur le film est plus profond et nous offre une critique de la société. Une oeuvre intemporel , culte, un pur chef d'oeuvre. Probablement le film le plus violent jamais sortie pour l'époque. Des acteur excellent , une bande son génial. Bref un chef d'oeuvre signé Kubrick.

A force de revoir ce film, on ne peut que constater la dimension extrêmement visionnaire de l’œuvre de Kubrick, et sa résonance sur notre monde actuel. Orange Mécanique est une œuvre hallucinatoire et déjantée, avec sa mise en scène très calculée, ses dialogues quasi incompréhensibles (à base d'argot futuriste pendant la première moitié du film), ses scènes où le grotesque côtoie (volontairement) le sublime, ses acteurs impeccables à commencer par Malcolm McDowell qui n'aura sans doute jamais été aussi dingue et impressionnant que dans ce film. Dénonçant la violence en chacun de nous tout autant que les discours prétendant y apporter une réponse (et glissant vers le totalitarisme), Kubrick signe avec Orange Mécanique son film le plus prophétique et le plus dérangeant, et en tout cas l'un de ses incontestables chefs-d’œuvre.

Très controversé à sa sortie, parce que le public est placé devant ses propres pensées refoulées, Orange Mécanique est aujourd'hui considéré comme l'un des chefs-d’œuvres du cinéma. Les acteurs sont excellents, la musique est superbe, comme les costumes, et le langage d' Alex et de ses complices est fascinant!
Alex au début du film représente l'homme dans son état naturel, jusqu'au moment où on le soigne. Il subit alors le "processus de la civilisation". Il est ensuite malade, car il rejette la civilisation qui lui est imposée. En conclusion, mieux vaut encore la liberté de l'individu, avec toutes ses conséquences, plutôt que le conditionnement de l'état pour soumettre le citoyen.

Orange Mécanique ... J'en avais entendu parler à de nombreuses reprises sans avoir l'occasion de le voir. Lorsque je l'ai vu, je suis restée scotchée. Ce film est malsain, déborde de violence pas seulement physique mais psychologiques. Pas seulement entre les personnages. Mais surtout pour le spectateur. Kubrick a réalisé un film dérangeant, un film profondément pervers et c'est ce qui fait son talent. C'est ce qui fait de ce film l'un des meilleurs que j'ai vu : l'ambiance sonore (j'adoooooore Beethoven), la caméra, l'ambiance visuelle et les dialogues sont riches de sens. Bref, c'est certainement un film à voir au moins une fois dans sa vie.

Dérangeant, crade, excessivement violent, inhabituel, abracadabrant, excentrique, barge... Les mots ne manquent pas pour définir ce film c'est le cas de le dire.

De manière générale, j'ai rarement autant été autant dérangé devant un long métrage : l'ambiance sonore est lourde et grandiose, certains plans vous causeront des sueurs froides comme jamais, les acteurs sont excellents, aucun faux pas vraiment, c'est vraiment une belle bande de tarés, mention spéciale à McDowell qui nous livre ici une performance sans égale qui nous rappelle sans

Un film dérangeant et auquel je n'ai pas du tout accroché. Une bande de vagabonds à la recherche de sensations fortes sèment le trouble sur leur passage avec des scènes de violences gratuites. Vraiment particulier comme film.

Orange Mécanique est un film qui dérange, violent et bourré de satire. Et ces bien ces trois adjectifs qui font de ce film une pure merveille. Malcolm McDowell dans le rôle d'Alex DeLarge, un jeune homme fan d'ultra-violence, de viol et de Beethoven, est parfait. On y voit toute la folie mais surtout le génie de Stanley Kubrick, qui arrive à faire d'un film controversé un véritable chef d'oeuvre. Les scènes de violence sur fond de Symphony n°9 sont incroyablement dérangeantes et superbement filmées. Ancrées en deux parties, l'ascension et la chute de DeLarge fait réflechir quand à la folie et la naiveté des hommes sur fond de satire social post-futuriste. La scène improvisée avec la reprise de " Chantons sous la pluie " est très choquante et très réaliste (on a tendance à en flipper). Je conseille vivement ce film, qui, bien sûr, n'est pas à mettre à la portée de tout le monde.

Quel effet cela fait de revoir ce film que l'ont a peut etre vu dans son enfance et qu'on ai été charmé par ce film ? Dès les premières notes de la musique d'intro, on s'émeut immédiatement, on se remémore, une larme coule...Il s'agit bien du monument du 7ème art de Stanley Kubrick de 1971, et je ne peux que pleurer de joie durant ses trop courtes 140 minutes. Orange mécanique est définitivement LE meilleur Kubrick de tous les temps!!! et peut être même le meilleur film de science-fiction/anticipation de tout les temps !!! à point c'est tout ! Comment ne pas être ébahis devant la beauté de ce monde futur dans lequel la violence et le sexe raigne en maitre à Londres, le cœur battant au son de sa fabuleuse musique inégalable en synergie absolue avec les images ? Comment ne pas être ébahis devant sa richesse visuelle incommensurable qui va bien au de-là de la satire sociale ? Comment résister à cette œuvre si fascinante ? Les designs des personnages punk se croisent et se recoupent avec maestria, allant de la caricature à la dystopie science fictionnelle en passant par le drame "rape and revenge". La caméra de Kubrick sature ses séquences d'images vives et découpe son film avec une perfection éblouissante : pas un plan de trop ni un qui soit vraiment inutile. Tous est chargé d'idées à foison. Leur sens ayant parfois une multitude d'interprétation, et le tout aboutissant à un ensemble d'une cohérence et d'une profondeur inimaginable. Alex est un méchant du futur digne de Hal 9000 le robot de 2001 l'odyssée de l'espace, Dark vador de Star wars ou même Biff Tannen de Retour vers le futur (Tout aussi inquétant que Carl, tout aussi cruel que Dark Vador et voyou comme Tannen), Frank Alexander l'écrivain fou victime d'un viol conjugale, quand aux droogies d'Alex qui se sentent innocents face à la grande méchanceté d'Alex. Bien sûr que ce film parle de cette face de post apocalyptique, mais il va plus loin, dans sa caractérisation des personnages, dans le ton adopté surréaliste (le fameux traitement), dans sa façon de magnifier ses propos. Tout s'appuie cependant sur une structure de conte fantastique, d'une histoire pour adolescents, ce qui revient à graver dans le marbre du mythe les propos tenus, en revenant à ce qui nous à le plus touché dans notre enfnce, à ce qui constitue la base intrinsèque du récit. C'est d'une beauté imparable, d'une mélancolie sublime, parsemé de moments éternels, d'une perfection inégalable. Pour en trouver l'équivalent, il faut aller chercher du côté des américains et piocher dans la filmographie de Spielberg ou d'autres grands comme Coppola. Pour moi qui a grandis avec, Orange mécanique continuera d'exercer à mon égard une incroyable fascination tout en gardant intact l'émotion si bouleversante qu'il diffuse, chose si rare qui me rend ce chef d’œuvre vraiment irremplaçable.

Comment et pourquoi si "mal" noter le film d'un cinéaste que nous admirons tant ?
Parce que c'est un film qui, contrairement au reste de l'oeuvre, a subjugué ses spectateurs dans la seule contemplation de l'image.
Parce que cette image n'offre (à moins que notre "inconscient" ne nous abuse) que des effets. Et point de réelle étude à posteriori.
Parce que l'image, très datée année 70 et les décors ont vieilli, nuisent à la continuité d'une oeuvre que les contempteurs saluent par ailleurs.
Après 2001, film du "cercle" géométrique qui capture et emprisonne, voici dès l'ouverture l'oeil circulaire, presque parfait, d'Alex qui connaîtra la prison. Ca ne suffit pas. Malgré quelques figures chères au cinéaste, l'effet symétrique notamment, on salue la technique mais on doit conclure que celle-ci ne sert pas le(s) propos.... Grand succès commercial assez irrévérencieux pour son époque, il choqua, déconcerta, ou plut encore à nombre de spectateurs. Pour l'anecdote, certains cinéastes, dont Joseph Losey, par exemple, dans une correspondance à Kubrick, lui signifia le caractère "gratuit" du film, tout en saluant l'image. Les deux hommes ne se rencontrèrent jamais. Edifiant.