Avis : Orange mécanique - Page 8

Même si aujourd'hui Stanley Kubrick est considéré pour la majorité comme un des, si ce n'est le meilleur cinéaste de tout les temps, une majorité, cette fois de ses films, subirent la controverse, et dans ce cas, Orange mécanique fut peut-être celui qui en a subi le plus (à l'époque), car en effet la première chose qui surprend dans ce nouveau chef d'oeuvre de Stanley, c'est la violence de la première partie (jusqu'à son enfermement). Heureusement, on comprend ensuite que celle-ci n'était qu'une présentation de ce qu'est devenu notre monde : subgugué par la violence, le grade des femmes étant revenu à la forme d'objet de plaisir. Le film, une des raison de la controverse, fut l'un des premiers à montrer explicitement, et bien explicitement une scène de viol ("ça-va-ça-vient" (ceux qui ont vu le film comprendront)), celle-ci étant particulièrement perturbante. Heureusement, le tout est allégé par deux choses : la deuxième partie et la dernière (la plus dure psychologiquement (c'est mon avis)), et, tout simplement la bande-son, tout simplement l'une des meilleures bandes-son qu'on ait entendu au cinéma : il s'établit alors un contraste entre la grande violence et la musique classique, presque le seul genre de musique utilisé dans le film, et, justement ça, ça donne un effet, qu'on ne saurait déterminer, mais un très bel effet. Bien sur, quelque morceaux s'éloigne de la musique classique, notemment le thème de début, utilisé plusieurs fois dans le film, et que, personnellement, j'adore. Avant de parler de la deuxième partie, autant vous dire que pour une fois je ne vous parle pas de la photographie (même si c'est... Ce que je suis en train de faire...), pourquoi ? Car dans le film, on s'en fout totalement... Quand Alex, notre "humble narrateur", dit-il, se fait prendre et emprisonner, on peut notemment voir de laquelle de ses créations Kubrick s'est inspiré pour le général d'armée de Full Metal Jacket (à savoir l'assez reconnaissable "policier" au ton militaire), mais aussi, quand Alex, toujours lui, devient le cobaye d'une opération scientifique viser à juguler la criminalité (tel est le terme), qu'après avoir fait tant souffert, il devient lui-même victime de la société, de ces scientifiques testant une invention peut-être instable, peut-être pas... On voit cela encore plus, au moment où on teste s'il y a eu réussite, allant carrément à le torturer pour voir s'il est "guéri". Mais le pire vient à la troisième partie, où, ayant déjà beaucoup souffert pour enlever la partie de soi-même qui lui avait fait faire des actes horribles, pour qu'il soit ensuite encore puni par ses victimes (entre autre le vieillard). La toute fin, qui peut être pris comme un happy end, n'est, finalement en y réfléchissant, pas si joyeuse. Conclusion : Autant dans 2001, l'odyssée de l'espace Stanley Kubrick nous montrait ce que le monde serait s'il s'était amélioré, autant dans Orange Mécanique il nous montre ce que le 21ème siècle serait si le monde s'était grandement détérioré, et il n'en a pas fait une raison pour faire moins bien, car Orange Mécanique est aujourd'hui considéré comme une de ses plus grandes oeuvres cinématographiques, et entre autres comme une des plus grandes oeuvres de sciencefiction/anticipation du cinéma, mais aussi, et tout simplement, l'une des plus grandes oeuvres du cinéma, de plus avec un héros que vous n'êtes pas près d'oublier. Du grand art, et une des pièces maîtres pour "comprendre" l'oeuvre de Stanley. Prochaine épisode, Docteur Folamour !

Il y a des films comme ça, dont on se souvient de chaque scène même des années après. C'est le cas d'Orange mécanique, ou l'on est invité à suivre les aventures d'Alex, jeune délinquant drogué à l'ultra-violence, qui se fait capturer et subit un traitement de choc destiné à en faire un agneau... Kubrick avait ce don d'imprimer ses films au plus profond de nos rétines de spectateurs. Orange... est réalisé de manière psychédélique, tout d'abord avec la bande à Alex, criminels sadiques et futuristes, grimmés en blanc avec des chapeaux melons. Impossible d'oublier ça. Puis la capture et le traitement psychologique, tout aussi violents. Un monument inoubliable.

Comment noter un chef-d'oeuvre? Tout d'abord, je voudrais dire que je n'ai pas tout de suite accroché. En effet, le film met du temps a démarrer et je n'ai pas tout de suite compris l'absurdité des personnages. En depit de ce coté ubuesque, le message du film est fort. Qu'est qu'un bon film? C'est un film qui change un petit peu le spectateur. Dans le cas présent, Orange Mecanique offre une critique de la société, de l'Etat, de l'administration penitentaire et du capitalisme. Kubrick aborde alors des sujets comme la délinquance, la folie, ou encore l'humanité des détenus d'un point de vue different. Ainsi, je trouve que le film n'a pas vieilli malgré son age, on recoit un message qui est toujours aussi percutant.

Seul bémol: je pense qu'ici la forme n'est plus adaptée a un spectateur lambda en 2014, et c'est bien dommage, car la forme est tout aussi importante que le fond dans une oeuvre engagé et dénonciatrice.

Adapté du roman de Anthony Burgess, que je n'ai d'ailleurs pas lu et que je ne peux donc pas comparer, par Stanley Kubrick et sorti en 1971, ce film attise ma curiosité depuis pas mal de temps mais je n'avais jamais eu l'occasion de le voir jusqu'à aujourd'hui et je n'en suis pas déçu. Le scénario nous place dans le 21ème siècle, c'est à dire le futur des années 70, et dans un futur pas très encourageant car la violence y règne en maître. Alex et sa bande exercent des actes d’ultra-violence et surtout de viol un peu partout autour d'eux jusqu'à ce qu'Alex soit emprisonné et suive ensuite un nouveau programme pour éradiquer la criminalité qui est en lui. Le scénario est plutôt original et il fait parti de ceux qui nous présente un futur qui n'est pas beau à voir, ce qui est plutôt rare au cinéma. Le film possède également des scènes de violences qui sont filmées crument, ce qui accentue l'horreur de l'histoire. Le genre de la science fiction est donc très présent car cela se passe dans le futur, les bandes de jeunes ont en quelque sorte prit un certain pouvoir et ils sont habillés d'une façon très originale mais ce que je retiens le plus ici, c'est le fait que le film soit une satire de la société moderne et surtout la fin qui est assez psychologique et effrayante car spoiler: finalement, le personnage principal s'en sort et est en plus acclamé par la presse et se voit proposé un très bel avenir pour le dédommager des tests qu'on lui a infligé
. Malgré les plus de deux heures de film, on ne s'ennuie pas du tout car le rythme est très bon. Les décors sont également très beau et j'aime bien ce contraste entre le côté futuriste mais qui garde en même temps un décor des années 70 très coloré (notamment celui de l'appartement d'Alex). Les acteurs jouent vraiment très bien, surtout Malcolm McDowell qui est tout simplement excellent dans son personnage car il arrive très bien à alterner la folie et la gentillesse exagérée. Même si la B.O ressemble un peu à celle de Shining (le compositeur à dû la reprendre comme modèle pour ce dernier sorti neuf ans plus tard), elle est vraiment très bonne et colle parfaitement avec le film. Petite mention aussi pour l'affiche du film est très bonne. "Orange Mécanique" est donc un très bon film, devenu aujourd'hui culte, et reste un petit bijoux du septième art.

Bien mais pas extroadinaire !! On m'avait dit oui il est violent, il remue....et vu qu'il est inetdit au -16 ans je m'attendais à qq de violent pas forcement visuelle mais enfin je sais pas, je m 'attendais a plus violent ! Deuxième chose, le film a certainement du vieillir (mal) parce que je n'est pas ete choqué, certes les elements qu'il suggere sont assez violent surtout le final mais bon pas de quoi en faire tout un plat !!
je tiens a releve un peu ma critique (pas tres mechante d'ailleurs) en disant que le sujet initial est tres interessant mais pas si bien developpe et mal exploité ! Aurait pu mieux faire....

"Orange mécanique", un film qui fait encore parler de lui. On connait tous (du moins je l'espère) ce grand cinéaste répondant au "doux" (contradictoire quand on connaît ses œuvres) nom de Stanley Kubrick, un des maîtres absolus du 7ème art. On retrouve ici pas mal (si pas tous) d'ingrédients de talents dont Kubrick est le seul à maitriser dans ses longs-métrages au fil de sa carrière : une musique succulente, une photographie réussie, un scénario travaillé, des plans de caméra soignés, un univers parfaitement mis en scène..."Orange mécanique" est un condensé de violence, entre sang, sexe, irrespect, psychopathe, meurtre, viol, expérience malsaine etc... qui deviendra petit à petit une expérience visant à combattre le mal par le mal. Quoi qu'il en soit "Orange mécanique" est un excellent film qui a marqué son époque et qui continue encore aujourd'hui de surprendre le spectateur par son style et son audace en nous faisant découvrir une façon inhabituelle de réintégrer les détenus dans la société, tout en se questionnant sur les nouveaux traumatismes que créent ces méthodes.

J'étais vraiment intrigué avant de voir ce film... Toute l'ambiance qui est autour me laissait déjà croire à un film culte... Évidement, c'est le cas ! La société et les dérives des jeunes est abordée différemment ce qui en fait un film décalé et très agréable à voir !

Parler d'un classique est toujours difficile parce que tout a déjà été dit. C'est le film qui m'a fait aimer le cinéma. 35 ans après sa sortie, le discours est encore terriblement actuel (cf le propos du clochard face à Alex et ses droogs). Musique de Beethoven majestueuse et servant magnifiquement le récit, scènes magistralement interprétées, rien est à jeter. Quant au message en lui-même ou plutôt les messages car comme toujours chez Kubrick, ici la folie de l'homme, le refus de la société actuelle par la jeunesse, une autre alternative à la prison alors que cette dernière ne change rien, ils s'entrecroisent, se lient, ils montrent à quel point le maître était un génie visionnaire et qu'il possédait cinquante ans d'avance sur les autres.

Premier film de Stanley Kubrick qui m'a vraiment convaincu. Convaincu par sa réalisation, sa narration, ses scènes aussi fascinantes que dérangeantes, sa musique sublime qui accompagne le film du début à la fin (personnellement j'adore Ludwig Van Beethoven), et une interprétation excellente, notamment celle de Malcolm McDowell qui est parfaite. La violence y est filmée d'un manière particulière, tout comme l'intégralité du film d'ailleurs, ce qui est propre au regretté réalisateur. Du culte, à voir au moins une fois dans sa vie !

Dans un univers inesthétique troublant, Stanley Kubrick nous livre une œuvre culte sur la violence, un brin manichéenne dans l'image peu reluisante qu'elle offre de la jeunesse mais terriblement marquante.

Film aujourd'hui culte, Orange Mecanique se dispense bien de presentation. Stanley Kubrick nous plonge dans un monde futuriste, depeint ici de maniere brutal et sans detours. A la fois etonnant et derangeant, il ne satisfait cependant pas tout le monde.

Avec un sujet aussi violent qu'original, il etait inutile de prendre des pincettes pour le mettre en images. Ca, Kubrick l'a tout de suite compris. C'est pourquoi certaines scenes peuvent etre perturbantes, les passages a tabac, meurtres et autres viols etant de-dramatises de maniere hallucinante, presque trop simple. Pire encore, on ressent avec une facilite deconcertante le plaisir que prend Alex a effectue toutes ces horreurs. Il en apprecie chaque seconde. Malcom McDowell est d'ailleurs remarquable, maniant tous les etats emotionnels du personnage a la perfection. Il passe ainsi d'un etat d'ultraviolence total a une douloureuse prise de conscience de ses actes, ou la douleur et l'envie de changer se ressentent sur le visage de McDowell. Certaines scenes dominent largement le film, comme la scene de violence dans la maison (qui se revele assez importante par la suite), ou encore les scenes clefs d'experiences menees sur Alex.

La force de ce film reside egalement dans l'authenticite des lieux, de l'epoque et de l'histoire. Chaque detail est pris en compte, rien n'est laisse au hasard. Les decors plongent encore plus le spectateur dans la confusion, notamment de nos jours, puisque les accessoires (comme le telephone) paraissent vraiment decales pour une histoire se passant au XXIe siecle. Certes, Kubrick n'a pas pense a cela lors de la realisation de son film, mais en le visionnant aujourd'hui, ca ne fait qu'ancrer le film dans son genre unique et inimitable. Pour finir, la musique joue un role considerable dans le film. De I'm Singing In The Rain a la symphonie de Beethoven, ces musiques ne sont pas la uniquement pour faire office de bande-son, mais elles ont une signification particuliere pour des evenements ou des personnages. De plus, elles augmentent le contraste entre l'horreur des evenements et la legerete de la musique. Les seuls petits defauts resident dans les seconds roles, comme les parents d'Alex ou ses autres "camarades" de la bande, ou le jeu est parfois superflu, ou encore les scenes chez ses parents, qui peuvent etre longues voire inutiles.

Violent, deroutant, unique, Orange Mecanique seduit a la fois par sa brutalite, son efficacite et son scenario hors normes. On adhere ou pas, en tout cas, Kubrick signe ici un film qui ne vous laissera pas de marbre !

Film generationnel, provocation limite, génie de Stanley Kubrick, ce Orange Mécanique est un classique des classiques, un film culte pour d'innombrables raisons. Retraçant tout le parcours d'une jeunesse perdu Kubrick joue avec les émotions du spectateur, le faisant passer d'un sentiment a l'autre. Orange mécanique, interdit dans certains pays pour sa violence crue, ses nombreuses connotations sexuelles et pour son message pessimiste, est une œuvre intemporelle et édifiante, un immense film critiquant l'intégralité de la société dans laquelle nous évoluons.

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Je lui met une note moyenne et pourtant je le considère comme un superbe film. La réalisation est parfaite et le montage splendide mais je n'aime pas...
J'ai tord j'en conçois mais je n'aime pas. C'est sûrement le fait que les personnages principaux sont tellement décalés face aux individus qu'ils maltraitent que l'identification ne peut se faire à eux, on a donc l'impression de se faire martyrisé et c'est sûrement ça qui me fais ne pas l'aimer.

Ce film m'a tout bonnement retourné le cerveau ! Le scénario et la mise en scènes permettent d'affirmer définitivement que Stanley KUBRICK est un génie !!

je ne suis pas vraiment fan de l'univers Kubrick et ça reste un de ses films "supportable" pour moi...

Reste que l'ayant vu deux fois à 10 ans de différence, mon regard sur le film n'a pas du tout été le même :

- 1ère vision à 13-14 ans, j'ai trouvé que c'était de la violence gratuite (finalement, il s'avère que depuis, on a fait bien pire

- 2ème vision à 21-22 ans en cours de psychologie. tiens, je n'avais pas du tout remarqué l'humour noir et le côté "exagéré et grotesque" de certaines scènes... ben du coup, le film est plus pareil à mes yeux