En une dizaine de films seulement, Stanley Kubrick a su simposer au Panthéon du cinéma. Cest un des nombreux réalisateurs qui nous marquera à jamais, avec des uvres devenues pour la plupart cultes, telles que lindémodable 2001 : l'Odyssée de l'espace (1968), le sensationnel Shining (1980), lahurissant Full Metal Jacket (1987) ou encore lirrésistible Eyes Wide Shut (1999). Mais cette fois-ci, cest avec Orange Mécanique (1972) quil va une fois de plus, nous hypnotiser, avec un film qui frôle limpertinence, la violence ou encore le sadisme.
Une uvre démentielle nous racontant comment, au XXIème siècle, un groupe de jeune, dirigé par Alex, vont semer le trouble tout autour deux. Entre agressions gratuites, viols et vols avec violence, Alex finira par se faire arrêter par la police, puis incarcérer pendant quelques années, avant que lon ne lui propose une autre alternative, celui de suivre une nouvelle thérapie expérimentale instituée par le gouvernement pour lutter contre la criminalité.
Stanley Kubrick ne se satisfera pas en fin de compte dun simple film où la violence gratuite y règne du début à la fin. Son film est bien plus que tout cela, il y comporte des messages, à travers toute cette amoralité et ce sadisme pur et dur où son personnage insociable y fait régner sa loi. A travers la seconde partie du film notamment, celle où le personnage subit cette expérience censée "le transformer", pour quil redevienne sociable. On constatera enfin de compte, que toute cette machination, ces tentatives envers et contre lui, ne lui auront pas été bénéfiques, puisque contre toute attente, il redeviendra néfaste pour la société !
Une uvre transcendante, dirigé par une main de maître, avec un acteur époustouflant et réellement brillant, Malcolm McDowell qui ne cessera de se surpasser durant tout le film, au gré dune B.O saisissante, que lon doit à Wendy Carlos.
Un grand moment de cinéma, pour une uvre inclassable, on en redemande !