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Votre avis sur Promenade à Cracovie ?
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Ce court documentaire (1h15) prend pour prétexte le retour de Ryszard Horowitz et Roman Polanski à Cracovie (ville de leur enfance) pour aborder la Shoah et sa mémoire, par le petit bout de la lorgnette.
Il est donc question de détails de la vie quotidienne des juifs des années 1930-1940 : la vie en appartement, les relatons avec les parents, l'école, le cinéma, la nourriture...
Le ton se fait plus dramatique quand est évoquée la période d'occupation allemande, avec toutefois la lumière, qui est venue de Polonais courageux, qui ont sauvé des compatriotes juifs au péril de leur vie. Le film est d'ailleurs l'occasion de la rencontre entre Polanski et le petit-fils d'une des familles de ses sauveurs. C'est beau et émouvant à la fois.
C'est aussi souvent drôle, les deux papys étant adeptes de cet humour juif prêt à rire de tout, à désacraliser le drame pour pouvoir le rendre supportable.
La qualité filmique n'est pas exceptionnelle, mais le contenu mérite largement le détour.
Il est donc question de détails de la vie quotidienne des juifs des années 1930-1940 : la vie en appartement, les relatons avec les parents, l'école, le cinéma, la nourriture...
Le ton se fait plus dramatique quand est évoquée la période d'occupation allemande, avec toutefois la lumière, qui est venue de Polonais courageux, qui ont sauvé des compatriotes juifs au péril de leur vie. Le film est d'ailleurs l'occasion de la rencontre entre Polanski et le petit-fils d'une des familles de ses sauveurs. C'est beau et émouvant à la fois.
C'est aussi souvent drôle, les deux papys étant adeptes de cet humour juif prêt à rire de tout, à désacraliser le drame pour pouvoir le rendre supportable.
La qualité filmique n'est pas exceptionnelle, mais le contenu mérite largement le détour.
encore une fois, on est hors sujet, polémique, c'est bon, là on parle du film..Le film très intéressant, en apprend beaucoup de choses de lenfence des 2 héros ...incroyablement surprise par leurs niveaux de la langue polonaise parfaite ( surtout après 40 ans de vie en expatriation)...et ma Cracovie que je connais, d'aujourd'hui, incroyablement l'image qu'ils ont ( bon je n'ai pas leur passé, mais j'ai leur présent...et la synagogue de remuh dont ils parlent est un monument exceptionnel..bravo..
Contrairement aux mauvaises critiques dites par certains qui n'ont pas "la fibre" de la Shoah et ne semblent rien savoir de cette époque déchirante et criminelle, ce film documentaire est émouvant, déchirant, historique.
J'en ai bavé et pleuré en le regardant. J'ai même pu sourire car Roman rit jusqu'au larmes tellement il pleure en son intérieur.
Ici, le côté politico féministe (que je défends) n'a pas sa place.
Les millions de Juifs assassinés, l'ont ...
J'en ai bavé et pleuré en le regardant. J'ai même pu sourire car Roman rit jusqu'au larmes tellement il pleure en son intérieur.
Ici, le côté politico féministe (que je défends) n'a pas sa place.
Les millions de Juifs assassinés, l'ont ...
Il y avait bien longtemps que je n'étais pas sortie d'une salle de cinema aussi bouleversée.
Revivre ainsi leur enfance détruite par la Shoah, faire revivre leur ville. Ces deux beaux vieillards sont pudiques, drôles parfois, la douleur immense reste indicible. Il faut voir et soutenir ce doc
Revivre ainsi leur enfance détruite par la Shoah, faire revivre leur ville. Ces deux beaux vieillards sont pudiques, drôles parfois, la douleur immense reste indicible. Il faut voir et soutenir ce doc
Si dans ce film il y a de la tendresse, un humour, tranquille, de l'émotion, etc. Ce film est gentil et confus et je me suis ennuyé la plupart du temps
J'ai préféré le film sur Claude Lanzman à Pyongyang, qui était du même acabit, un peu plus fort.
J'ai préféré le film sur Claude Lanzman à Pyongyang, qui était du même acabit, un peu plus fort.
Deux rescapés de la Shoah, Roman Polanski et son ami le photographe Ryszard Horowitz, déambulent dans les rues de Cracovie et partagent leurs souvenirs d'enfance. C'est le plus souvent Roman Polanski qui prend la parole. Ici son appartement ou son école, là le ghetto avec son immeuble emmuré et l'entrée par la cave. L'horreur remonte dans sa mémoire : une vieille femme tuée, la déportation de sa mère puis de son père, sa fuite hors du ghetto et cette famille pauvre et chaleureuse qui l'a recueilli dans la campagne. Le ton reste léger le plus souvent mais l'émotion est toujours présente. J'ai vu ce beau documentaire dans une salle comble. Peut-être connaîtra-t-il un destin comparable à celui du film Le chagrin et la pitié longtemps diffusé dans une seule salle en 1971.
Je précise que je ne suis pas sans ignorer les procès qui ont jalonné la carrière de Polanski et que je n'approuve en rien ce qui lui a été reproché. Mais sachez que, quand on a perdu toute trace de sa famille dans un lieu, on est avide de tout indice sur leur passé. C'est le cas de "Promenade à Cracovie". Comment expliquer le plaisir et l'émotion ressentis en écoutant Polanski nous conter ses souvenirs d'enfant d'un monde révolu. Enseveli à jamais ! C'est un conteur né. Son ami l'écoute avec passion. Les Polonais le (re)connaissent. Lors de ce voyage, grâce à l'équipe de tournage ou à la production, il retrouve le descendant de celle qui l'a recueilli et sauvé, et à laquelle il doit la vie. Je vous laisse découvrir la dernière scène en salle. Un film qui touche droit au coeur.
Les amateurs du travail de Polanski, tomberont de leur chaise en voyant ce documentaire qui malheureusement ne présente que très peu d'intérêt.
Ce retour à Cracovie sur ses traces et celles de ses parents, ne montre que peut-être dix minutes intéressantes et trouve le moyen de proposer un documentaire de 75 minutes qui manque de rythme.
Mal construit, on retiendra quelques moments épars ou Polanski et son ami de l'époque reviennent sur les lieux où ils habiterent, l'arrestation des parents de RP, sa fuite, la rencontre avec le fils de la famille qui le cacha, quelques vues sur le quartier historique de Cracovie et pas grand chose de plus ( la bonne humeur affichée par les deux amis pendant leur pérégrination, souligne la puissance de la force de vie et constitue le point le plus remarquable du documentaire )
Tout sauf indispensable. On aimerait que le cinéaste donne quelques cours de montage et d'écriture aux réalisateurs de ce " hometown", sacrément poussif et surtout pas à la hauteur du sujet.
Enfin toute comparaison avec le travail de Claude Lanzman est vraiment abusive, pour être aimable.
Ce retour à Cracovie sur ses traces et celles de ses parents, ne montre que peut-être dix minutes intéressantes et trouve le moyen de proposer un documentaire de 75 minutes qui manque de rythme.
Mal construit, on retiendra quelques moments épars ou Polanski et son ami de l'époque reviennent sur les lieux où ils habiterent, l'arrestation des parents de RP, sa fuite, la rencontre avec le fils de la famille qui le cacha, quelques vues sur le quartier historique de Cracovie et pas grand chose de plus ( la bonne humeur affichée par les deux amis pendant leur pérégrination, souligne la puissance de la force de vie et constitue le point le plus remarquable du documentaire )
Tout sauf indispensable. On aimerait que le cinéaste donne quelques cours de montage et d'écriture aux réalisateurs de ce " hometown", sacrément poussif et surtout pas à la hauteur du sujet.
Enfin toute comparaison avec le travail de Claude Lanzman est vraiment abusive, pour être aimable.
Yves G.
Deux documentaristes polonais ont voulu consacrer un film à Roman Polanski. En accord avec lui, ils ont opté pour un format original. Ils l’ont filmé arpentant les rues de Cracovie, la ville où il a passé son enfance. Et ils ne l’ont pas filmé seul, mais en compagnie de Ryszard Horowitz, un ami d’enfance qui est devenu un photographe américain célèbre.
Ce documentaire a fait polémique à sa sortie comme tout ce qui est associé de près comme de loin à Polanski depuis que les égéries féministes de #MeToo, Adèle Haenel en tête, en ont fait leur bouc émissaire. Ceux qui prennent la défense de Polanski se sont insurgés qu’il soit si mal distribué. Ils ont pris prétexte de sa déprogrammation dans une salle rouennaise pour crier à la censure. Or, personne n’a appelé à censurer "Promenade à Cracovie" – même si certains l’exercent de façon détournée sur le mode : « Je ne souhaite pas voir ce film qui met en vedette un homme toxique accusé de viol, mais je laisse chacun libre de le faire s’il le souhaite ».
Si l’on essaie d’oublier cette vaine polémique et si l’on s’intéresse uniquement à ce documentaire, que peut-on en dire ?
Ce qui m’a le plus marqué est bien trivial : c’est l’incroyable forme physique de Polanski qui fêtera ses quatre-vingts-dix ans le mois prochain et qui gambade insolemment en jeans et baskets, sans l’aide d’une canne, sur les pavés disjoints de la vieille ville de Cracovie. Même si son visage est raviné de rides, j’aimerais bien avoir sa femme à son âge !
La vie de Polanski pourrait faire l’objet dun biopic …. que dis-je ?… d’une série, tant elle est riche en rebondissements : la petite enfance à Cracovie, le ghetto, la mort de la mère, gazée à Auschwitz, le retour miraculeux du père, survivant de Mauthausen, la formation à l’Ecole de cinéma de Łódź, les premiers succès, le départ à Paris, puis à Londres, la consécration hollywoodienne, l’assassinat ignoble de Sharon Tate, enceinte de huit mois de leur enfant, les accusations de viol en 1977 sur Samantha Gailey, son installation définitive à Paris, ses innombrables distinctions et surtout ses chefs d’oeuvre : "Rosemary’s Baby", "Tess", "Le Pianiste", "J’accuse"…
"Promenade à Cracovie" (intitulé en anglais "Hometown") choisit de se concentrer sur l’enfance du jeune Roman. Pourquoi pas ? Elle est suffisamment riche, suffisamment dramatique pour nourrir un film. Le problème est que le procédé utilisé – la déambulation dans les rues de Cracovie où les deux protagonistes partent à la recherche des lieux de leur enfance et, quand ils les retrouvent, ne peuvent guère faire que le constat de leur altération – tourne à vide. On dirait parfois un long clip vidéo réalisé par l’Office de tourisme de Cracovie.
Ce documentaire a fait polémique à sa sortie comme tout ce qui est associé de près comme de loin à Polanski depuis que les égéries féministes de #MeToo, Adèle Haenel en tête, en ont fait leur bouc émissaire. Ceux qui prennent la défense de Polanski se sont insurgés qu’il soit si mal distribué. Ils ont pris prétexte de sa déprogrammation dans une salle rouennaise pour crier à la censure. Or, personne n’a appelé à censurer "Promenade à Cracovie" – même si certains l’exercent de façon détournée sur le mode : « Je ne souhaite pas voir ce film qui met en vedette un homme toxique accusé de viol, mais je laisse chacun libre de le faire s’il le souhaite ».
Si l’on essaie d’oublier cette vaine polémique et si l’on s’intéresse uniquement à ce documentaire, que peut-on en dire ?
Ce qui m’a le plus marqué est bien trivial : c’est l’incroyable forme physique de Polanski qui fêtera ses quatre-vingts-dix ans le mois prochain et qui gambade insolemment en jeans et baskets, sans l’aide d’une canne, sur les pavés disjoints de la vieille ville de Cracovie. Même si son visage est raviné de rides, j’aimerais bien avoir sa femme à son âge !
La vie de Polanski pourrait faire l’objet dun biopic …. que dis-je ?… d’une série, tant elle est riche en rebondissements : la petite enfance à Cracovie, le ghetto, la mort de la mère, gazée à Auschwitz, le retour miraculeux du père, survivant de Mauthausen, la formation à l’Ecole de cinéma de Łódź, les premiers succès, le départ à Paris, puis à Londres, la consécration hollywoodienne, l’assassinat ignoble de Sharon Tate, enceinte de huit mois de leur enfant, les accusations de viol en 1977 sur Samantha Gailey, son installation définitive à Paris, ses innombrables distinctions et surtout ses chefs d’oeuvre : "Rosemary’s Baby", "Tess", "Le Pianiste", "J’accuse"…
"Promenade à Cracovie" (intitulé en anglais "Hometown") choisit de se concentrer sur l’enfance du jeune Roman. Pourquoi pas ? Elle est suffisamment riche, suffisamment dramatique pour nourrir un film. Le problème est que le procédé utilisé – la déambulation dans les rues de Cracovie où les deux protagonistes partent à la recherche des lieux de leur enfance et, quand ils les retrouvent, ne peuvent guère faire que le constat de leur altération – tourne à vide. On dirait parfois un long clip vidéo réalisé par l’Office de tourisme de Cracovie.
Film dont l'intérêt évident est éclipsé par les polémique entourant Roman Polanski ( le film a été déprogrammé de certaines salles de province), "Promenade à Cracovie" pourrait être le pendant apaisé à Shoah de Claude Lanzmann qui accompagnait l'horreur difficile à verbaliser...
Ce documentaire suit Roman Polanski dans la ville où il a vécu enfant, en compagnie de son ami de toujours, le photographe Ryszard Horowitz, survivant de la Shoah, qu'il a rencontré dans le ghetto juif de Cracovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ensemble, ils arpentent les rues et confrontent leurs souvenirs…
C'est un film qui regorge de vie tout en revisitant les morts et les lieux qu'ils occupaient de leur vivant.
Nos deux "compères" (leur déambulation débonnaire donne sa légèreté au film comme par exemple leur dégustation de saucisses en faisant la queue avec des habitants) nous offrent une ode à la vie et à la survie.
La transmission se fait avec subtilité, sans discours pontifiant ou ton culpabilisateur.
On quitte la salle avec les rires et sourires de Ryszard et Roman et l'émotion d'avoir parcouru un bout d'histoire européenne avec eux.
Ce documentaire suit Roman Polanski dans la ville où il a vécu enfant, en compagnie de son ami de toujours, le photographe Ryszard Horowitz, survivant de la Shoah, qu'il a rencontré dans le ghetto juif de Cracovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ensemble, ils arpentent les rues et confrontent leurs souvenirs…
C'est un film qui regorge de vie tout en revisitant les morts et les lieux qu'ils occupaient de leur vivant.
Nos deux "compères" (leur déambulation débonnaire donne sa légèreté au film comme par exemple leur dégustation de saucisses en faisant la queue avec des habitants) nous offrent une ode à la vie et à la survie.
La transmission se fait avec subtilité, sans discours pontifiant ou ton culpabilisateur.
On quitte la salle avec les rires et sourires de Ryszard et Roman et l'émotion d'avoir parcouru un bout d'histoire européenne avec eux.
Bouleversant témoignage: la pudeur enlace la douleur, l’intelligence épouse l’humour, ces deux gamins reviennent, à cloche-pied sur l’indicible, faire un pied de nez à l’enfer.
Un film excellent sur la mémoire et le souvenir.
Un rappel très utile des massacres commis par les nazis, de la violence survenant dans la vie des familles.juives de Cracovie, avec des épisodes marquant, l'arrestation du père de Polanski devant les yeux de son fils, l'assassinat d'une vielle femme par un soldat allemand, le mélange du tragique et de la vie d'un enfant, avec Polanski franchissant les barbelés du ghetto, et ainsi risquant sa vie, pour acheter des timbres de collection.
Ce film a été scandaleusement boycotté par les distributeurs. Je l'ai revu deux fois, mais en deuxième semaine, il n'est plus visible à Grenoble.
Un rappel très utile des massacres commis par les nazis, de la violence survenant dans la vie des familles.juives de Cracovie, avec des épisodes marquant, l'arrestation du père de Polanski devant les yeux de son fils, l'assassinat d'une vielle femme par un soldat allemand, le mélange du tragique et de la vie d'un enfant, avec Polanski franchissant les barbelés du ghetto, et ainsi risquant sa vie, pour acheter des timbres de collection.
Ce film a été scandaleusement boycotté par les distributeurs. Je l'ai revu deux fois, mais en deuxième semaine, il n'est plus visible à Grenoble.
Bravo aux deux réalisateurs : Ils ont intelligemment filmé, sans pathos, deux vieillards (peu importe leur identité, c'est accessoire) qui se remémorent, dans leur langue maternelle, leur enfance et adolescence à CRACOVIE, dans un contexte plus que troublé. C'est un échange amical, des bribes de souvenirs -parfois drôles- sans étalage. Pas de visite organisée de la ville, pas de pleurs : on s'arrête à la porte des camps. Cependant l'émotion est là, soulignée par des photos privées ou des documents d'époque. Beau travail.
Quand il renonce à sonner à la porte de son ancien appartement, cela m'a rappelé exactement la même réaction de ma mère quand elle est retournée à Berlin dans les années 1980. Polanski a beaucoup de pudeur, et aussi d'impertinence -- ça va ensemble. Si c'est vrai, comme je l'ai lu, que ce documentaire a une diffusion confidentielle à cause de la crainte de MeToo, c'est scandaleux. On ne peut pas tout mélanger.
Je ne doute pas de la possibilité, de la nécessité même, de rire au souvenir de la catastrophe, mais ici, hélas, le rire est surjoué et agace. On ressent à tout moment, si ce n'est à la toute fin, le cahier des charges et l'omniprésence de la caméra..
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