Derniers Avis : L'Ultime razzia - Page 6

Le film qui lança la carrière de Stanley Kubrick, s'il n'atteint pas des sommets de créativité et ne possède pas encore une signature évidente du réalisateur, est un petit chef d'oeuvre de construction. Ce plan "presque" parfait est prenant et plus que convaincant, les protagonistes ayant respectivement des très bons acteurs pour leurs rôles. Bien plus maîtrisé que "Le baiser du tueur", quelques années auparavant.

Un polar incroyable, charnière entre les films noirs des années 30 et 40 avec Humphrey Bogart et les films policiers des années 60 à aujourd'hui. Intrigue classique mais à la mise en scène terriblement efficace. Souvent imité, rarement égalé. Pour l'un de ses premiers films, Kubrick nous régale.

Un braquage d'hippodrome mené d'une main de maître par l'un si ce n'est le plus grand réalisateur de tous les temps. Il s'agit notamment de l'un de ses premiers films, avec un budget minuscule ( 320 000 $ contre 11 000 000 $ pour 2001: Odyssée de l'espace) et qui figure pourtant parmi mes préférés.

Ce film est un pur chef d'oeuvre du film de gangsters. Aucune scènes n'est inutiles et tout est fait pour emmener le spectateur vers une tension de plus en plus grande jusqu'à la résolution. Je crois que dans le genre c'est certainement un des plus efficaces.

Le film est maitrisé. Le rythme aussi. Les personnages sont tous crédibles. Un film noir où seul la couleur de l'espoir peut faire blanchir. Le jeune Kubrick devient avec ce film un réalisateur prometteur.

Pour son troisième long-métrage, Stanley Kubrick met en image l'Ultime Razzia, un thriller ingénieux et tendu sur la préparation et la réalisation du braquage d'un centre de paris hippiques. Bien que l'on puisse déplorer un scénario un peu prévisible, ce dernier se révèle originale par de nombreux autres aspects qu'il prend, notamment dans le sort réservé aux protagonistes qui lui est imprévisible. Car ce qui plait dans ce film est bien entendu son rythme tendu et prenant aidé d'une narration particulièrement bonne dans la gestion du temps. On devient ainsi une pièce de cette intrigue que l'on suit avec beaucoup de plaisir. La mise en image est quant à elle très bonne et on sent bien la maîtrise de la caméra de Stanley Kubrick.
Si il n'y a pas autant de choses à dire que sur ces autres films, L'ultime razzia reste un chef d'oeuvre de série B qui lança la carrière du réalisateur.

Novateur et précurseur, ce film n'a pourtant pas (à mon goût) le statut "d'inégalé" qui caractérise la suite de la filmographie de Kubrick. L'histoire est sympa à suivre, notamment le fait de voir l'intrigue sous des points de vue différents et de façon non chronologique, mais il est clair que Stanley Kubrick aura fait beaucoup mieux par la suite.

C'est le troisième film de Kubrick, après Fear and Desire (dont il a tout fait pour empêcher la diffusion, après l'avoir renié) et Le Baiser du tueur (petit long-métrage d'1 h 05 et premier film noir du cinéaste). Avec L'Ultime Razzia, il poursuit ses gammes (il n'a que 28 ans) et son exploration du genre, accompagné au scénario par un écrivain de renom, Jim Thompson. Sur une trame classique de braquage, Kubrick commence déjà à imposer son perfectionnisme, avec une mécanique dramatique tout en rupture mais très précise : flash-back, minutage de l'emploi du temps des protagonistes, rythme soutenu, suspense maîtrisé. C'est captivant à défaut d'être très innovant sur le fond. Visuellement, le réalisateur alterne pure stylisation de film noir et scènes plus réalistes. Mais le meilleur est pour la fin, avec ce petit facteur humain négligé qui viendra enrayer la belle machine, puis ce grand moment d'ironie tragique à l'aéroport, qui fait un peu songer au dénouement du Trésor de la Sierra Madre, de John Huston.

Un des premiers longs-métrages de Kubrick qui réussit à se forger une réputation à Hollywood. Avec une production modeste et une bonne histoire, il réalise un film noir qui se range du côté des meilleurs. Le casting est superbe, la réalisation énorme. C'est un exemple à suivre pour tous les amateurs de thriller et du film de gangsters.

L’ultime razzia est le troisième long métrage du réalisateur Stanley Kubrick je l'ai trouvée génial le scenario et bien foutu et la mise en scène de Kubrick est efficaces L'ultime razzia est un véritable
chef d’œuvre l'un des meilleur film noir des années cinquante.

Quelques imperfections c'est vrai, mais néanmoins très prenant. Quand les gangsters qu'il met en scène planifient à la minute près leur audacieux hold-up, Stanley Kubrick découpe son film avec autant de précision .Ce procédé scénaristique donne au spectateur le sentiment de faire partie du coup et cela rend le suspens plus intense.

Des personnages, qui à défaut d'être d'une complexité extravagante ont un charisme extraordinaire à l'image de Sterling Hayden un habitué des films noirs, qu'on retrouve ici avec plaisir. Enfin on aperçoit furtivement le génie de Kubrick notamment dans le dernier plan du film qui est d'une efficacité redoutable. Je conseille donc ce film aux fans du réalisateur, même s'il ne faut pas s'attendre à un chef d'oeuvre de l'ordre de "Shining" ainsi qu'aux personnes cherchant à découvrir le cinéma américain des années 50. Ce film a particulièrement bien vieilli !

Pas encore le GRAND Kubrick mais ça reste un petit bijou de mise en scène. A voir et revoir.

Adorant le réalisateur, c'était avec entrain que je voulais voir ses premiers film (j'entends avant "Lolita"). The Killing est une policier/thriller assez noir avec de bons acteurs et un début qui est bon. On suit l'affaire avec envie et on veut savoir comment ça se finit. Hélas, c'est bien trop court et j'ai pas eu l'impression de regarder un film de Kubrick. Je ne reconnaissais pas sa patte. Mais je parle en tant que fan de Kubrick, donc ce détail ne regarde que moi.

Un film de gangster noir maîtrisé à la perfection par le maître Kubrick. Doté d'une structure narrative sans accroc et d'acteurs formidable, ce long métrage passionnant signe le début de la carrière de ce génie avec brio !

Néo-film noir à sa sortie en 1956,"L'Ultime razzia" a surtout gardé sa petite réputation,car il s'agissait alors du 3ème long-métrage de Stanley Kubrick,et son premier véritablement abouti.Tourné en peu de jours avec un budget serré,il laisse libre cours à l'inventivité de son réalisateur,qui appuie le symbolisme de l'entreprise(un hold-up qui tourne au fiasco)et de ses personnages(Johnny Clay,l'exécuteur méticuleux du plan,qui enchaîne les bourdes au moment critique).Comme si tout prévoir à l'avançe valait peu de choses face à l'influence des forces supérieures.Kubrick présente d'abord les différents acteurs du braquage de la recette d'un hippodrome,parfois mêlée dans des flash-backs.Puis il dénoue tous les enjeux,de l'appât du gain à la trahison,dans une dernière demi-heure efficace,même si l'on note des inexactitudes dans les annonces de la voix-off.Le film est également trop bavard(une constante dans ces années-là),délaissant quelque peu l'intérêt des images.On notera que Tarantino s'est allègrement inspiré de ce film pour son "Reservoir Dogs".