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annatar003
64 abonnés
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3,5
Publiée le 28 mars 2012
Long-métrage qui lança la carrière de l'un des cinéastes les plus reconnus de l'histoire, "L'Ultime razzia" peut se féliciter d'une certaine avance sur son scénario qui inspirera de nombreux films de braquages actuels. Bien rythmé et excellemment mis en scène, ce troisième Kubrick comble le spectateur grâce à ses rebondissements et à ses acteurs professionnels qui entourent pour la première fois le metteur en scène. Se donnant la réplique dans des scènes travaillés et intéressantes qui ne voient leur qualité qu'augmenter avec l'avance du récit, les personnages attachent et embrigadent le public dans une tension crescendo qui retombera brutalement dans les derniers instants qui s'avèrent tout simplement minables.
Un de premiers grands succès de Stanley Kubrick, L'ultime Razzia est un thriller particulièrement simple aux premiers abords, mais construit brillamment par son montage et sa réalisation. Particulièrement palpitant pour un film d'époque !
Poursuivant sur sa lancée après "Killer's Kiss", Kubrick nous offre un film de braquage magnifiquement ficelé jouant sur la multitude de point de vue exposé au cours du braquage. Une merveille !
Un des premiers films du M. Kubrick, qui est très bon. L'histoire bien qu'un peu banal, prends ici, un sens très original par le montage, les retours dans le passé et le suspence montant. Une musique qui colle parfaitement au film, et des plans de caméra typiquement "Kubrickien" avec ses gros plans, ses travelings etc ... Bien qu'encore un peu brouillon, le film annonce déjà le talent du réalisateur.
Jusque maintenant j’avais adoré chaque film de Stanley Kubrick vu mais là c’est un peu l’exception. Le film est très sympa, un bon scénario et une belle tension qui monte crescendo avec des sacrés coups dans le dos, mais d’un autre côté on y retrouve pas une morale ou une ambiance aussi impressionnante que dans ses autres films et des personnages bien moins mémorables. Un Kubrick mineur selon moi.
Malgré un début difficile, on se laisse vite emporter par le traitement ingénieux de cette histoire de braquage. On passe un moment appréciable devant un film bien loin d'être transcendant. Du bon travail pour un début de carrière, notamment à cette époque.
Pour son troisiéme long métrage, Stanley Kubrick réussit un brillant coup de force en filmant ce film de braquage qui, s'en nul doute, en inspira plus d'un. La photographie est toujours aussi soignée et Kubrick nous livre, également, un jolie petit suspens qui tient en haleine jusqu'au bout. Bref, 83 minutes de pur cinéma.
Un modèle de précision pour les films de casse "parfait", avec ce choix difficile de l'équilibre entre action et vie des personnages. La fin est peu trop attendue et un peu facile.
Deuxième film visible de Kubrick (son troisième en réalité, mais comme il renie son premier il faut respecter son choix), "The killing" est une réussite quasi-totale qui n'a rien à envier aux polars d'aujourd'hui. On peut même dire que ça vaut nettement mieux que la plupart tant en seulement 80 minutes le récit s'avère captivant et complet. Bien plus mémorable que son précédent "Killer's kiss", il nous relate ici l'organisation et la réalisation d'un audacieux casse (la recette d'un hippodrome). S'appuyant sur un style narratif inhabituel (de constants allers-retours dans la chronologie du vol), on suit séparément chaque individu impliqué remplir sa part du plan (plusieurs scènes se recoupent donc). Suspense et rebondissements ne manquant pas, acteurs de qualité (Sterling Hayden, Joe Sawyer, Marie Windsor...) et réalisation pertinente (quelques beaux travellings, notamment lors des courses hippiques) font de ce film un grand film de truands.
Pour son troisième film Kubrick atteint presque le chef-d'oeuvre. L'ultime razzia est un excellent superbement mis en scène par l'un des plus grands réalisateur de l'histoire du cinéma ici à ses débuts.
Doté d'un solide scénario construit tout en flashbacks, "L'Ultime Razzia" n'en demeure pas moins un énième film de gangsters qui veulent faire un gros "coup", et par conséquent, ne m'a pas follement captivé, fut-ce un Kubrick. La voix-off quasi documentaire et la musique jazzy sont à l'origine d'un contraste intéressant avec les faits relatés, et donc d'une ironie tout à fait kubrickienne. Cependant, je persiste à penser qu'avant 1964 et "Docteur Strangelove", Kubrick n'était qu'un bon cinéaste en devenir, et pas encore le génie qu'il fut par la suite.
Troisième long-métrage pour Stanley Kubrick, qui se lance avec brio dans le polar noir avec L'Ultime Razzia (1957). Doté d’une minutieuse mise en scène, le réalisateur nous « dévoile ses cartes » en nous présentant ses différents protagonistes, au fur et à mesure que les présentations se font, on découvre petit à petit les personnages principaux, les instigateurs du hold-up des caisses d’une course hippique ! D’une précision de main de maître, Kubrick étonne et épate par sa façon de diriger ses acteurs, de créer la surprise en nous offrant des twists à répétitions, avec ses magnifiques mouvements de cameras et sa narration si particulière. Un film de braquage qui aura eu raison d’être resté dans les annales, car c’est bel et bien une référence en la matière que nous avons là !
Un excellent film noir existentiel qui nous montre que le calcul ne paie pas, que le hasard est aussi à prendre en considération et que l'homme peut tout perdre en une seconde. A partir d'un scénario réglé comme du papier à musique et d'une narration intelligente, le jeune Stanley Kubrick signe avec L'Ultime Razzia un sommet du genre : figure de la femme fatale avec le personnage de Sherry, personnage du looser avec le guichetier éperdumment amoureux de celle qui la trompe ( toujours la même Sherry ), nombreux flashbacks qui servent à merveille cette oeuvre palpitante. Alors que ce braquage paraît aussi imparable qu'une partie d'échecs, les choses ne se déroulent pas comme Johnnie Clay et ses hommes l'avaient prévu. La dernière scène est éloquente, pleine d'ironie et de cynisme. Un tour de force scénaristique, une claque visuelle ( ah, ces fameux travellings ! ), bref : L'Ultime Razzia est à ranger parmi les grands classiques du film noir ( Key Largo, La Soif du Mal...). Peut-être même s'agit-il du premier chef d'oeuvre de Stanley Kubrick. Mon réalisateur préféré. Définitivement.
The Killing est un film réalisé par l’immense Stanley Kubrick alors en début de carrière. Il affirme déjà son talent dans ce film inscrit dans la mode prolifique des films noirs de l’époque. Kubrick prend une histoire plutôt banale de braquage (sauf que c’est le braquage d’un hippodrome ce qui est déjà original en soit) et la met en relief grâce à une dissection temporelle. Ce traitement en parallèle en influencera plus d’un et quelqu’un comme Tarantino admet volontiers l’influence qu’à eu ce Kubrick sur son travail. Alors Kubrick est-il le génial inventeur de cette façon de faire ? J’en doute, mais c’est probablement le premier à l’avoir utilisé avec autant de brio. Car en effet le film est superbement construit et se suit avec un malin plaisir de vouloir voir tout ce monde réussir leur coup à tel point que la fin du film est aussi blasante pour le spectateur que pour les protagonistes. Kubrick ne déroge pas vraiment au règles du film noir ainsi on trouve avec plaisir une voix off, une femme fatale, des gangsters et bien sûr une fatalité inhérente au genre. Un chef-d’œuvre du genre et un grand film de son auteur.