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real-disciple
85 abonnés
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4,0
Publiée le 7 mars 2013
Voilà ce qui manquait dans le Baiser du tueur, un scénario solide. Et c'est le cas dans ce très bon film noir qui influencera Tarantino pour son Jackie Brown ou Reservoir Dogs. Mais avant c'était Kurosawa qui avait innover avec Rashomon. En effet l'influence c'est dans ce ce montage astucieux où l'on suit le parcours de chaque personnage dans l'action dans des flashbacks. Ensuite la photographie est magnifique, et on a droit à un beau jeu d'acteurs (on retrouve Sterling Hayden vu dans Quand la ville dort), en gros tout les ingrédiens d'un très bon film et le vrai premier grand film de Kubrick.
Sorti en 1956, "The Killing" est le troisième film de Stanley Kubrick. Et il est assez difficile de reconnaitre dans ce long métrage le style de l'homme qui deviendra par après l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire. Nous sommes ici face à un film de braquage, un film noir bien ancré dans les codes du genre, alors très à la mode. Des gangsters organisent un vol très ambitieux sur un champ de course. Ils ont un passé lourd et pensent faire là leur dernier coup avant de se retirer. La préparation est longue, minutieuse, les imprévus grandissent petit à petit ... L'intrigue n'est pas très originale, on a vite compris que la fascination de l'argent va être la cause de la perdition de ces hommes. Rien de bien original. De plus, le film souffre de longs dialogues souvent inutiles ; et d'un personnage féminin juste insupportable (femme fatale blonde attirée par le fric ; moi je n'y ai pas cru une seconde.). A part elle, le casting est efficace sans être inoubliable. Il y a un élément par lequel Kubrick élève un peu son film au dessus de la moyenne : le montage. Montage en forme de puzzle, faisant éclater la chronologie, donnant plusieurs points de vue. Une influence de Kurosawa et son Rashomon sorti quelques années avant ? En tout cas, si l'on voulait comparer, il est évident que l'ultime razzia est en dessous. Mais Kubrick n'était pas encore au meilleur de sa forme, et les studios ne lui laissaient sans doute pas toute sa liberté. Un bon film, mais très en dessous de ce que Stanley est capable de faire.
Pour son troisième long métrage, Stanley Kubrick réussit un brillant coup de force en filmant ce film de braquage qui, s'en nul doute, en inspira plus d'un. La photographie est toujours aussi soignée et Kubrick nous livre, également, un jolie petit suspens qui tient en haleine jusqu'au bout. Dans ce film , il y a un bon scénario , de très bon acteurs , une très bonne réalisation , de super bon dialogues !!! Bon film de Stanley Kubrick dans l''ensemble !! CHEF D’ŒUVRE !!!!
Remarquablement mise en scène réalisée par Kubrick, ce hold-up nous plonge dans ses préparatifs et sa réalisation dans la peau de chacun des protagonistes. Une réussite.
Kubrick ou pas, c'est très mauvais : la voix off et la BO sont insupportables, le hold-up est grotesque de facilité, les personnages sont caricaturaux, Hayden parle comme une mitraillette, les invraisemblances se succèdent spoiler: (le meurtre du cheval) , et la fin est à hurler de rire. On dira que Kubrick se formait...
Le cinéma est un art technologique dont la poësie est indubitablement liée à la maîtrise des outils qui lui sont associés; L'ultime Razzia est pénalisé par une mise en scène et une photographie qui accusent le temps passé. Le film a mal vieillit, utilisant des codes oubliés depuis car trop voyants.spoiler: La fin reste excellente .
Ce film de Stanley Kubrick de 1957 est surprenant car encore très agréable à regarder en 2016. Le rythme est très soutenu ce qui est rare pour un film de cet époque. La musique n'est pas trop assourdissante. Les éléments du hold-up ne sont donnés qu'au fur et à mesure pour ne pas dévoiler le suspense final et la fin est plutôt amusante.
Un grand Kubrik... Un scénario en béton, sans fioriture avec un casting discret mais de grande qualité mais encore trop linéaire, on sent que Kubrik cherche encore à apposer sa marque. Une histoire de braquage au millimètre avec un suspense dont les films actuels n'ont que rarement. Un aussi bon débuts (après "le baiser du tueur") n'étonne plus quand on connait la suite !
Bon film à l'intrigue prenante et captivante. Dans la forme, l'usage de nombreux flashbacks précédant le casse s'avère judicieux et sympathique. On peut déplorer toutefois des scènes un peu tirer par les cheveux (dont la fin) et l'absence de passages réellement marquants. Un bon film dont l'histoire reste trop classique, banale.
Bien avant les Paul Newman et autres Steven Soderbergh, Stanley Kubrick avait lui aussi e 1956 imaginé son casse du siècle. Troisième long-métrage et dernier polar du maître, le film s'orchestre à la manière d'une immense partie d'échecs un peu bavarde certes mais jouissive de par ses personnages variés et son humour noir mordant ; l'ensemble formant ainsi un corps cohérent et maitrisé de bout en bout. Lui même étant un fervent passionné d'échecs, on commence également à y voir les prémices de ce qui constituera la pierre angulaire de son oeuvre. Alors bien qu'étant considéré comme un classique du polar des années cinquante, il est vrai aussi que "L'ultime Razzia" n'arrive en aucun cas à la cheville des innombrables chefs d'oeuvre qu'il nous livrera par la suite...
"L'ultime razzia" est le troisième long-métrage de Stanley Kubrick, et son dernier film mettant en scène des malfrats. Le scénario est certes assez classique mais solide, il tient la route jusqu'au bout. Le suspense est savamment entretenu tout au long du film. L'idée de raconter la journée de tous les personnages clés participant au braquage est une idée ingénieuse, parfaitement exploitée. Les scènes du braquage à proprement parler montrent d'ailleurs le savoir-faire de Kubrick en matière de maîtrise dans la réalisation. Et ce même s'il n'y a pas encore le style Kubrick qui fera son succès par la suite. A noter une scène finale très bien faite.
Novateur et précurseur, ce film n'a pourtant pas (à mon goût) le statut "d'inégalé" qui caractérise la suite de la filmographie de Kubrick. L'histoire est sympa à suivre, notamment le fait de voir l'intrigue sous des points de vue différents et de façon non chronologique, mais il est clair que Stanley Kubrick aura fait beaucoup mieux par la suite.
J'ai bien aimé. Je trouve que pour ce film Kubrick s'appuie vraiment sur un scénario très solide. Il arrive vraiment à présenter tous les différents protagonistes impliqués dans l'affaire, il fait des choix intéressants, notamment dans le montage, afin de proposer une narration adaptée au récit. En plus de ça, c'est bien filmé (oui, en même temps c'est Kubrick). On pourra tout de même regretté que certains pans de l'histoire soient un peu bâclés ou convenus, trop "code du film noir" à mon avis, mais c'est un bon film tout de même.
Un troisième Kubrick abouti, légèrement meilleur que Killer's Kiss, qui marque surtout par un scénario intelligent, dont la simplicité est à merveille compensée par des choix narratifs originaux. Assez terre à terre du point de vue mise en scène, Kubrick s'intéresse davantage à ses personnages et au braquage qui les réunit, pour montrer la volatilité de l'argent et la mettre en parallèle avec l'importance démesurée que nous lui accordons parfois. Pessimiste, L'Ultime Razzia, ou The Killing pour les anglophiles, rappelle aussi la part prise par la contingence dans la vie de chaque être humain, et le désespoir auquel conduit une tentative désespérer de lutter contre elle. La photographie, bien que très belle, demeure elle aussi vraiment sobre, ce qui m'a quelque peu déçu. On sent quand même déjà se dégager, après seulement trois films, certaines récurrences dans le cinéma de Stanley Kubrick, comme la noirceur de ses scénarii, l'incapacité de leurs protagonistes à résister aux forces qui les dirigent ou encore ses personnages de femme fatale. A noter que The Killing a largement inspiré Quentin Tarantino pour ce qui reste à mes yeux son meilleur film à ce jour, c'est-à-dire Reservoir Dogs. Efficace et divertissant, L'Ultime Razzia reste cependant à mes yeux un Kubrick mineur.
Le premier véritable succès de Kubrick qui le propulsa littéralement est une oeuvre d'une grande personnalité. S'il n'atteint pas les perfections de ses prochains films, Kubrick filme avec une telle aisance et une sens du récit époustouflant ce film de gangster en faisant planer une tension continuelle autour d'eux. La construction originale du récit est très efficace, et Tarentino s'en inspirera d'ailleurs plus tard pour Reservoir Dogs. Kubrick n'avait pas encore forcément cette obsession du détail ni sa précision légendaire, mais les quelques imperfections contribuent au sentiment chaotique d'oppression et d'urgence qui règne dans ce polar noir fabuleux.