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    Retour à Bollène
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    atenn
    atenn

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2020
    Un film court et un peu à côté de la plaque à force de vouloir tout dire sans vraiment rien raconter. L'image des français d'origine maghrébine est caricaturale, entre drogue et réussite exceptionnelle. On voit bien que le réalisateur n'a absolument aucune connaissance de cette réalité. L'américaine est peinte de façon caricaturale, une mère analphabète et soumise, un père rigide violent et sans cœur, une sœur voilée qui va se marier avec un mec qui boit. Tout ceci aurait pu être une réalité marocaine au Maroc pas un France. Déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    J'ai été très touchée par ce film qui dégage beaucoup d'émotion et qui traite de manière sobre et juste les thèmes de l'identité, de l'immigration et des liens familiaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2018
    un très beau film qui ne tombe ni dans les cliches, ni dans le documentaire.
    par un connaisseur de cette petite ville qui mériterait mieux que son devenir actuel.
    Psah
    Psah

    11 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2018
    On suit avec plaisir et intérêt ce retour de l’enfant prodigue (le thème n’est pas sans rappeler celui de la très belle pièce de Nasser Djemaï, Vertiges), retour sur ses traces, regard paradoxal : c’est la Provence (celle des « quartiers », du traditionalisme musulman et de l’extrême-droite) qui devient « l’étranger » où on voyage, qu’on observe, comme un processus curieux et inquiétant. Pas d’idéologie ni de prosélytisme dans le regard du réalisateur, mais une tendresse inquiète, critique et désabusée.
    Un film « simple » (et court) par sa forme, qui suggère beaucoup, dessine les ombres possibles du futur, et, avant tout, (nous) s’interroge.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2018
    Un film concis sur les blessures familiales et une difficile réconciliation. Quelques beaux moments dans une étrange suite de scènes le plus souvent anecdotiques.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Nous voici en face d'un "petit" film qui ne se la pète pas mais qui dit beaucoup de choses avec une grande justesse. Saïd Hamich est né au Maroc, à Fès, il y a 32 ans. Il a passé une grande partie de sa jeunesse dans une cité de Bollène, dans le Vaucluse. Diplômé de la section production de la Fémis, il a produit "Much Loved", "Vent du nord" et "Volubilis". "Retour à Bollène" est son premier film en tant que réalisateur. Un film qui montre la vie d'une famille maghrébine dans une cité d'une ville dont le maire, ancien communiste, est devenu membre de la Ligue du Sud "en passant par la porte de derrière" (à noter que la mairie de Bollène est administrée par Marie-Claude Bompard, membre de la Ligue du Sud, mais qui, elle, n'a jamais été membre du PCF !). Le prétexte : la visite faite à sa famille par Nassim, un ancien élève brillant qui, ne recevant jamais de réponse à ses demandes de stages, puis d'emploi, s'est exilé à Abou Dabi pour trouver un travail correspondant à ses capacités et pour fuir un environnement qu'il exècre. En fait, ironie de l'histoire, lui qui préfère Alain Bashung au rap, lui qui est le seul de sa famille à avoir parfaitement intégré le mode de vie à la française, lui qui parle 3 langues alors que sa mère ne parle toujours pas le français (il faut dire que la mairie de Bollène a arrêté les cours de français, dans le film comme dans la réalité) se retrouve le seul à avoir quitté la France tout simplement parce que ceux qui s'appellent les français de souche ne voulaient pas de lui. Même son prof d'histoire qu'il aimait tant, c'est justement cet ancien communiste devenu maire d'extrême-droite. La rencontre entre les deux hommes est d'ailleurs un des moments forts du film. Mais il y en a beaucoup d'autres, malgré la brièveté du film : 67 minutes seulement. On attendra avec impatience la prochaine réalisation de ce réalisateur prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Excellent film. Sa description misérabiliste de Bollène ne correspond certes plus à la réalité 2018 de cette charmante bourgade, avec la richesse qu'apporte le tourisme, un vieux centre ville qui se rénove, une magnifique région environnante etc. Mais le film dépeint avec une grande sensibilité les grands thèmes de toujours, en les effleurant, sans faire d'aucun d'entre eux le sujet principal du film: le déracinement, le poids du passé et des traditions face à l'envie de construire sa vie et son avenir, la religion, la politique, la place des femmes, l'absence des pères...
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Pour son premier film en tant que réalisateur, Saïd Hamich, principalement producteur jusqu'alors, a voulu montrer comment le social peut influer sur l'intime à travers un personnage qui a quitté sa ville dans laquelle il ne se voyait aucun avenir. Retour à Bollène est aussi le portrait d'une cité du sud-est de la France sinistrée au fort taux de chômage, gouvernée par l'extrême droite, et avec de nombreux maghrébins vivant dans de grands ensembles délabrés. On s'attend à un film politique mais ce n'est pas tout à fait le cas, du moins pas exclusivement et pas de façon purement documentaire, le film s'attachant plutôt aux pas de son héros qui a pratiquement coupé tout lien avec sa famille et avec son milieu d'origine. La scène de ses retrouvailles avec son père, avec lequel il n'a plus de contacts, devrait constituer le moment le plus intense de Retour à Bollène mais elle tombe hélas presque à plat, décevante. Avec sa durée de 68 minutes, le film n'a pas le temps de nous accrocher suffisamment à une histoire qui reste comme en suspens, plus intéressante dans ce qu'elle promet que dans ce qu'elle montre, laissant finalement sur une grande frustration.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2018
    Nassim est franco-marocain. Il a grandi à Bollène. Il est parti à Dubaï gagner sa vie dans la finance et épouser une Américaine.
    Le temps d'un court séjour, il revient chez lui, sur une terre qu'il ne reconnaît pas, gangrénée par le racisme et l'extrême droite, rendre visite à sa mère, à ses deux sœurs, à un demi-frère qui sombre dans la schizophrénie et prenant soin d'éviter un père qu'il renie.

    "Retour à Bollène" tangente trois sujets terriblement stimulants.

    Premièrement, le retour au pays du fils prodigue. La joie de sa famille et de ses amis de le revoir. Sa joie à lui mais aussi son malaise de retrouver des lieux et des visages dont sa vie l'a progressivement éloigné. Des sentiments que nous avons ressentis pour peu qu'on ait quitté le cocon familial pour entreprendre, loin de chez soi, des études à Paris et y débuter sa vie professionnelle. Un sujet traité dans "Retour à Forbach" ou "Citoyen d'honneur". Un sujet largement autobiographique pour le réalisateur Saïd Hamich qui grandit à Bollène avant de monter à Paris pour devenir producteur.

    Deuxièmement, comme le titre l'annonce, une analyse sociologique de Bollène, une petite ville sans âme du sillon rhodanien devenue terre d'élection de l'extrême droite. Un excellent documentaire, à diffuser dans les cours de géographie électorale, l'analysait finement. "Mains brunes sur la ville" montrait comment la crise économique combinée à une importante communauté maghrébine mal intégrée avait fait le terreau des idées extrémistes. Comme l'ancien professeur de lettres de Nassim, les communistes ont rallié le FN passant d'un extrême à l'autre "par la porte de derrière";

    Troisièmement, le mal être de la deuxième génération d'Afrique du nord, ces enfants d'immigrés, nés en France de parents maghrébins. Le très politiquement correct "Fatima" en faisait un tableau idéalisé. Son succès public et critique montrait que le sujet était toujours d'actualité et que nous aspirions tous à le voir réglé le mieux possible. La réalité est sans doute plus amère comme l'illustre le personnage de Nassim qui, faute de trouver une place en France, est parti la chercher aux Émirats.

    Malheureusement, "Retour à Bollène" ne traite aucun de ces sujets. Trop court - soixante-neuf minutes - il se compte de les ébaucher. Il nous laisse sur notre faim, orphelin du film que nous espérions.
    naplay
    naplay

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Un filme d'une grande honnêteté qui est rare dans le ciném. Tout est dit dans les gestes, dans les regards et dans le silence. Le réalisme et la justesse de ce film sont corrélé et donnent un excellent résultat.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2018
    A l'occasion des fiançailles de sa soeur, Nassim retrouve la ville, la famille et l'histoire qu'il a voulu fuir. Ce film parle avec finesse d'identité, de racines et de république, avec nuance, sans porter de jugement mais en observant les aspirations de chacun et les difficultés à se comprendre. Un scénario intelligent mais un film trop court (1h07). Les seconds rôles auraient mérité un meilleur traitement pour donner plus de corps au récit.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2018
    Un film d'une sincérité évidente mais incomplet dans les intentions du personnage et des attendus. Le retour à Bollène dans la famille maghrébine du personnage principal est franchement acide : il n'hésite pas à nommer les choses (les problèmes liés au racisme, à la religion, à l'alcool, à la politique, à la perception de la ville,...).
    Sauf qu'en terme d'intrigue c'est insuffisant. Le réalisateur se contente de filmer la visite dans la famille. Ce n'est pas suffisant pour faire un film!
    Gko
    Gko

    36 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2018
    Les prises de vue et le montage forment une récit captivant. Le personnage principal, interprété sobrement, est l’antithèse de l’arabe de service de tant de films français, un personnage tridimensionnel, avec ses contradictions, entre franchise et provocation. La séquence final est profondément touchante ( si l’on excepte ce message téléphonique légèrement pesant, ce qui est surprenant car on nous offre à d’autre moment des finesses bienvenues) Il faut le voir en salle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2018
    très joli film qui part de l'intime pour raconter un bout de France, celle, moins connue, des banlieues du Sud
    le retour d'un homme, qui a réussi ailleurs, et le regard qu'il porte sur ses origines, sa famille, ses amis d'enfance
    c'est touchant et émouvant
    simple comme la vie
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Retour à Bollène est le premier long-métrage du producteur de Much Loved, Hope ou Ni le ciel ni la terre. Installé à Bollène en France avec sa mère au début des années 2000, le cinéaste décrit une ville où la communauté maghrébine est très présente. Ville d’extrême droite gouvernée par La Ligue du Sud, la frontière est forte entre les français et les marocains. Retour à Bollène dresse ce portrait non glorieux d’une ville menée par les rejets sociaux et culturels. En faisant revenir son personnage principal dans sa famille à Bollène, après plusieurs années d’absence, Saïd Hamich dépeint une société qui doit faire face aux préjugés et à la honte des uns et des autres. Entre intimité et réalité sociale, Retour à Bollène est une chronique d’un temps qui perdure et qui ne s’améliore pas. Avec cet état, le film peine également à avancer et manque alors sérieusement d’enjeux cinématographiques.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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