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Thomas Roavina
25 abonnés
348 critiques
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5,0
Publiée le 2 mars 2008
"The Last Tycoon" est un évènement puisqu'il est le dernier film du trés grand Elia Kazan dans lequel il règle gentiment ses comptes avec Hollywood tout en proposant une romance typique de l'âge d'or. Il reunis en plus des comédiens "Actor's studio" nouvelle génération, inutile de rappeller qu'il était un des fondateurs de la formation. L'entreprise de faire un film "à l'ancienne" avec du neuf s'avère donc intéréssant. La trame se déroule dans le monde du cinéma, Starh jeune producteur boulimque règne en maitre sur l'univers du spectacle et doit faire façe à un problème; il retrouve un amour perdue chez une jeune fille (n'est pas sans rappeller Vertigo...). Ses inquietudes sont exprimés par un exellent De Niro qui n'a jamais était aussi bon sans Scorsese et autres moment intimistes filmé par un Elia Kazan qui marie le récit à l'eau de rose à la sincérité comme peu souvent je l'ai vu. Bien que fait en plein 70, la mise en scène prend le pari risqué d'être comme les plus grands classiques et le plaisir en est doublé puisque tourné en couleur, hormis quelques passages en noir et blanc qui sont les films dans le film. Robert De Niro a fourni un énorme travail sur son personnage, son aspect cadavérique (perte de 18kilos), une attidue reveur, une démarche fragile et pas assuré font un contrastes avec sa fonction de gros producteur. Il est évident que c'est bien l'un des meilleur rôle de l'acteur. Le dernier nabab joue sur les contrastes; une mise en scène de l'ancien avec des acteurs qui émergent et des couleurs un rien appuyés, une ode à hollywood et en même temps une critique sur l'esprit capitaliste qui y règne. Ne pas oublié aussi Nicholson pour une seule scène mais trés drôle. Immanquable !
Ce dernier nabab est beau comme un roman de Fitzgerald, respire comme un roman de Fitzgerald, glisse comme un roman de Fitzgerald... Etonnant. Elia Kazan touche au but en respectant à la ligne l'atmosphère sentimentaliste de l'auteur américain. Et la réussite est plutôt au rendez-vous. Son parti pris d'une réalisation lente, d'un montage délicat faisant la part belle à de longs plans séquence permet de coller au mieux à cette atmosphère. Et que dire alors de l'interprétation ? La distribution du film est tout simplement pharaonique ! Robert de Niro, Jack Nicholson, Donald Pleasance, Tony Curtis, Angelica Huston, Jeanne Moreau... Il est évident que l'attrait de Fitzgerald a joué à plein pour rassembler tout ce beau monde. Le résultat final prouve que chacun a adhéré au message de Kazan : donner vie au monde ultra sophistiqué d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Quand un producteur prend conscience que la vie n'est pas aussi interchangeable qu'un scénario de film... Passionnant. Un groupe de visiteurs découvre les ficelles des tremblements de terre pour les besoins du film "San Francisco". Une partie de la magie de l'usine à rêves est dévoilée. Par la même occasion, il découvre aussi la loge de l'actrice légendaire Minna Davis, l'épouse trop tôt disparue du grand producteur Monroe Stahr (Rober De Niro), dont les fenêtres de son bureau personnel sont désignées par le guide des lieux. Alors qu'une véritable secousse déferle sur un des plateaux de tournage, Monroe Stahr est subjugué par la ressemblance d'une figurante avec sa feue femme. Il mettra tout en oeuvre pour conquérir son coeur... Comme l'avaient fait avant lui Billy Wilder ("Sunset Boulevard") et Vincente Minnelli ("Les ensorcelés"), le très grand Elia Kazan adapte le roman de F. Scott Fitzgerald sur l'envers du décor, ou quand la réalité dépasse la fiction. Perfectionniste dans l'âme, Robert De Niro prête ses traits et son jeu d'acteur sans faute au plus grand producteur de l'âge d'or hollywoodien, Irvin Thalberg. Adapté par Harold Pinter ("The servant", "Accident" et "Le messager" de Losey; mais aussi "La maîtresse du lieutenant français"), cette oeuvre testamentaire permet à Kazan de faire ressurgir ses vieux démons : la main mise des producteurs sur la version finale de leur création artistique, la chasse aux sorcières à laquelle il prit part et dont on le taxa exagérément (avec le personnage communiste interprété par Jack Nicholson). L'épilogue remarquable d'une carrière exceptionnelle ("Un tramway nommé désir", "Sur les quais", "A l'est d'Eden", "Baby doll", "La fièvre dans le sang", "America America" ou encore "L'arrangement").
Le casting est merveilleux, R. de Niro brillant, mais le portrait ne décolle jamais vraiment. La faute probablement à une réalisation plate, sans génie, qui assure le service minimum et prive le film d'une dimension à la mesure de son ambition.
perso j'ai mis 2 etoiles car j'ai trouvé le film plat dans l'ensemble, je trouve que le théme de la "vie des studios" n'est pas super mais je dois quand même avouer que j'ai mis les 2 etoiles pour l'interpretation que nous offre Robert De Niro qui est magnifique. Pour tous dire le film n'est pas tout à fait mauvais grâce à robert de niro donc allez le voir si vous avez envies. Et puis un film avec robert de niro vos toujours le coup d'être regardé.
Son dernier film, distribution exceptionnelle: Robert Mitchum, Robert de Niro, Jeanne Moreau, Tony Curtis et pour les seconds rôles: Jack Nicholson et Angelica Huston, pas mal..et en plus adaptation d'un roman de Fitzgerald...merveilleuse peinture du Hollywood côté administratif, pas de fin, mais superbe fresque.
Un chef d'oeuvre sur tous les plans. Le scénario, les dialogues de Harold Pinter, une quantité rare d'acteurs exceptionnels dans un seul cast en font un film qui vous marquera.