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GGlatulipe
2 abonnés
27 critiques
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5,0
Publiée le 10 juillet 2019
Luc Besson montre à nouveau son don de metteur en scène en réalisant un film exceptionnel avec la divine Sasha Luss. Visuellement parfait, il est original, il ose et il réussit. Encore un grand BESSON. En plus Serra is back alors moi comblé !!!
Un écheveau de flash-backs rend ludique le récit "matriochkal". La BO d'Eric SERRA avec le célèbre "Criminal" est super bien adaptée à ce film d'espionnage franco-américano-russe. Paris, Milan, Moscou sont le théâtre d'actions, de courses-poursuites travaillées au millimètre. Pourquoi critiquer si vertement un film qui est avant tout un sacré divertissement, comme un James Bond ou un OSS 117? Bravo à l'espionne qui abuse un peu du silencieux!
AVANT PREMIÈRE (fête du cinéma) - Quand Nikita rencontre Red Sparrow et Atomic Blonde... Après l'énorme budget et les résultats décevants de Valerian au box-office mondial, Luc Besson revient en terrain connu - celui du film d'action - centré sur une héroïne aux aptitudes fortes, dans la veine de plusieurs de ses long-métrages auparavant : Lucy, Nikita ou encore The Fifth Element. L’écriture dans Anna suit les codes d’un genre qui a été maintes fois abordé sur des tendances manichéens avec les bons et les méchants comme les Taken… Besson parle d'une top modèle enrôlée de force par le KGB et devra accepter d'exécuté un dangereux contrat pour le compte de la CIA, en échange de sa liberté. Bien que la mise en scène soit mieux travaillée de sa part, spoiler: de multiples retours en arrière gâche l'ensemble venant sans cesse brouiller les pistes, tout cela en cachant une intrigue très limitée et prévisible. Même avec cette idée d'aborder de poupées russes « d'une femme dans une autre femme » ne suffit pas à rendre Anna original et pertinent... Devant ses nombreuses collaborations passées, le cinéaste du Grand Bleu reprend son compositeur Eric Serra, fidèle au poste dont la musique a ses effets lors de certaines scènes d'action spoiler: - celle au cœur du KGB se révèle adroitement chorégraphiée - elle vaut le détour. Il essaye de nous faire voyager à plusieurs endroits à travers le monde - Paris, la Serbie et l'Italie - mais navrant que le rythme soit en dents de scie lors de plusieurs passages assez épuisants en dialogue, spoiler: surtout avec la relation collègue et amourette top modèle... Le manque d'imagination est souvent flagrant dans Anna voulant recopier certaines idées d'anciennes productions américaines qui ont eu le succès mérité à commencer par spoiler: Red Sparrow de Francis Lawrence sur le recrutement et les tests à passer, savoir si on est apte ou pas à accomplir une mission périlleuse mais aussi Atomic Blonde par sa violence sèche lors d'une séquence au restaurant. Malgré tout, le casting s'avère acceptable en l'état ! Dans le rôle-titre, le mannequin Sasha Luss - la princesse Lihö-Minaa dans Valerian and the City of a Thousand Planets - démontre une belle assurance, qui utilise son corps comme une arme à double tranchant : le pouvoir sensuel et l’artillerie lourde, un peu à la façon de Zoe Saldana dans Colombiana. Helen Mirren est spoiler: prête à tout pour parvenir à ses fins se rapprochant d'une Charlotte Rampling, Luke Evans qui a un charisme certain à l'écran spoiler: demeure un peu trop effacé pour passer à l'action et le talentueux Cillian Murphy spoiler: qui n'a que quelques scènes peu mémorables en capitaine de police... Les apparitions des humoristes spoiler: Alison Wheeler et d'Eric Lampaert font plaisir à voir cependant. On remarque que Besson veut se racheter une bonne conduite avec Anna, sur un discours à la #MeeToo qui donne le pouvoir à ces dames - c'est sans doute une façon, pour Besson, de remettre les pendules à l’heure en essayant d’effacer de la conscience sociale les dernières accusations pesant contre lui... Pour finir, Anna est une production française d'EuropaCorp (la dernière ?) divertissante à défaut d'être réellement novateur et dont la présence de la charmante russe Sasha Luss est la principale motivation pour aller voir le nouveau film de Luc Besson.
un sous sous Nikita ou la copie conforme en "fille" de John Wick rien de nouveau sous le ciel espionnite tuerie et sexe , comment Luc a t'il osé faire un tel "ratage" et surtout attifer Helene Miren de la sorte. pour sur l'espionne est belle et très sexi mais il manque la patte "Angel A" ou "Lucy" . il faut que le réalsateur se resaisse et passe a autre chose. allez on lui laisse une nouvelle. chance.
pas mal ,malgré que le scénario nous fasse un peu penser à Nikita ,le tout bien enveloppé avec un bon scénar ,et des acteurs convaincants ,efficace et bien rodé ,un bon Luc Besson, !!
Luc Besson est loin de fasciner à nouveau ses fans d’autrefois dont je fais partie, la preuve en est avec "Anna", pâle remake de "Nikita", qui prend à mi-parcours une autre voie que son modèle. Sasha Luss est un top-modèle, mais pas une actrice, pourtant sa présence est intense à l’écran, malgré la lourdeur des nombreux clichés qui s’enchainent inlassablement, au dépit de toute cohérence scénaristique. Mais il n’y a pas que cela, l’image de la femme que dégage ce film est plutôt malsaine et sexiste, d’un autre temps. Empêtré dans ses histoires d’accusations de harcèlement, le grand Luc Besson n’aurait-il plus rien à nous raconter ?
Encore deux heures de perdues devant ... je ne saurais comment qualifier cette chose improbable... Depuis le « cinquième élément » monsieur Besson ne nous a rien offert de bien...
Je suis entré dans la salle en me disant que Luc Besson allait se refaire... Quelle déception ! Clairement, si on a plus de 15 ans, il ne faut pas y aller tellement le nombre d'anachronismes est grand. Faire cohabiter l'URSS (qui a disparu en 1991, faut-il le rappeler ?) et les clés USB (mais sur un écran monochrome, bravo l'artiste), des disques durs qui tiennent dans la main sous des hubs dernier cri, des webcams HD, et oups, de temps en temps ils se souviennent qu'on est en 1995 alors ils mettent un téléphone portable avec une sonnerie pourrie ou une vieille bagnole au milieu du flot des voitures de 2015. J'ai essayé d'imaginer les discussions entre Luc Besson et les gens qui ont (peut-être) essayé d'éviter ce naufrage et Luc répète "Mais on s'en fout de l'Histoire !"
Un film moyen à tous les niveaux. Scénario, acteurs, mise en scène : on frôle l'incipide. Trop d'invraisemblances. On est loin des Léon et des Nikita ... pas fun du tout. Dans le style "red sparrow" est bien mieux
Si cela avait été n'importe qui d'autre que Besson aux manettes, les critiques auraient été largement plus positives.
Ces insupportables critiques aigries, jalouses, pisse froid et autoproclamées professionnelles, incapable de réaliser le générique des chiffres et des lettres, même avec deux mains (comme dirait AdC je crois) se mettent en valeur depuis 35 ans en descendant Besson dès qu'ils le peuvent (il est vrai qu'en ce moment il tend un peu le bâton pour se faire battre !). Pitoyable.
Pour en revenir au film, certes il a un air de famille avec Nikita, lointaine cousine, et alors? Ca fait 50 ans que Lelouch fait le même film aussi, Almodovar pareil sans parler de la copie conforme SW7 par rapport a Star Wars 4 (le premier quoi). Je n'avais pas aimé Malavita par exemple mais Anna est un très bon film. Ce système de montage flash back/forward et très astucieux est bien foutu. On ne s'ennuie pas une seconde et la fin est plutôt drôle et sympa...
Besson ose faire des films dits "à l'Americaine", créé un studio EuropaCorp pour faire concurrence aux majors US, ouvre une école de cinéma, donne du boulot a des milliers de personnes y compris dans le neuf trois et en France on critique, on contrôle fiscal, on me too on bave et on met à mort...sport national des castes bien pensantes s'il en est.
Aux US il aurait été un réalisateur riche et peinard depuis le début de sa carrière et Il a préféré rester en France...courageux le gars, très courageux, probablement maso aussi!
film vu hier soir qui m'a bluffé car très bien réalisé, excellent scénario et bonne prestation de la part des acteurs et de son actrice principal. Helen Mirren est particulièrement bluffante dans son rôle à contre-courant de ses rôles habituels. tres bon film même si les flashbacks sont un peu trop nombreux. Besson Est et Reste un grand producteur et un grand réalisateur, qui lui a au moins le mérite de ne pas faire de comédies sociales ou drames sociologiques trop anxiogène et bien trop ennuyeux au cinéma !
Du besson en plus violent er vulgaire. Les scenes de combat sont demesurement non credibles..ca fait comme les combats a la mode chinoise. Franchement tres decevant
Au-delà du bon vieux cliché touristique des matriochkas, Anna est aussi un palindrome (en russe, avec un seul "n", cela marche aussi). En effet, le film de Luc Besson n'en finit pas de se lire en marche avant puis arrière, le scénario empilant les soi disant surprises avent de nous les expliquer par un flashback signifiant. Une fois, ça peut passer, mais le procédé est systématique, répétitif et lourd au possible. Ce n'est vraiment pas possible de prendre le film au sérieux même si l'on ne tient pas compte des multiples auto-citations à d'autres femmes-enfants tueuses, ces gueules d'ange mortifères que le cinéaste semble tant apprécier. Sasha Luss, sa nouvelle trouvaille, a quelque mérite à rester digne et actrice passable, alors qu'elle subit une kyrielle de situations dégradantes. Il n'y a pas de profondeur dans les personnages mais après tout ce film d'espionnage un rien passéiste (il faut bien trouver des bons et des méchants quelque part) est censé surtout se caractériser par ses scènes d'action. Manque de chance, ce sont les plus mauvaises séquences au profil cartoonesque (au restaurant et au sein du KGB) assez drôles pour leurs excès et bien entendu pas crédibles un seul instant. Mais finalement, le seul intérêt est là, dans cette espèce de caricature de thriller sur fond de guerre froide, à prendre au dixième degré, ce que semblent d'ailleurs avoir bien compris Cilian Murphy et surtout Helen Mirren qui a l'air de bien s'amuser. Ce n'est peut-être pas le but du divertissement à forte dose d'adrénaline que visait Besson mais bon, on s'amuse comme on peut, et bien d'autres films sortis cette année sont pires qu'Anna et ceux-là, il est impossible de contourner leur sérieux abyssal par la dérision car ils sont ennuyeux comme la mort, ce que Anna n'est pas, il faut lui rendre cette justice.