AlloCiné
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Votre avis sur Le Jeu ?
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107 critiques
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305 critiques
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210 critiques
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66 critiques
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25 critiques
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18 critiques
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Toutes les notes
Fred Cavayè...le yoyo du cinèma français! Avec "Le jeu", le rèalisateur nous invite autour d'une table avec quelques portables et quelques curiositès mal placèes! Le pitch est simple mais efficace : « Pas de chance, vous avez un message ! » On n'a droit au secret, on n'a droit à l'intimitè...Et pourtant! Des couples, des copains, des cèlibataires se retrouvent devant un dîner avec l'idèe de mettre leur portable sur la table! Quelle mauvaise idèe, parce qu'au fond, est-ce qu'on a vraiment besoin de tout partager ? Une question qui mèrite d'être posèe car "Le jeu" peut avoir des consèquences dramatiques! Surtout quand on rèunit sur une même table, Bèrènice Bejo, Suzanne Clèment, Stèphane De Groodt, Roschdy Zem, Grègory Gadebois, Vincent Elbaz et Doria Tillier, autant dire que ça fiche une belle pagaille! Ce qui crèe le fantasme, c'est finalement de ne pas pouvoir allez voir ce qu'il y a dans le portable de l'autre! En somme, un huis-clos assez jouissif avec une èclipse lunaire en guest-star...
FaRem
"Le jeu" est déjà la cinquième adaptation du film italien "Perfetti sconosciuti" sorti en 2016. L'an dernier, �lex de la Iglesia s'était occupé de la version espagnole et c'était une réussite. En plus de ces deux, il existe aussi une version grecque "Teleioi xenoi", une version turque "Cebimdeki Yabanci" et une version coréenne "Wanbyeokhan tain". Pour ceux qui ne connaissent pas, l'histoire est simple avec des amis qui décident de jouer à un jeu dangereux lors d'un dîner. Ils posent leurs téléphones sur la table et doivent lire à haute voix tous les messages et répondre à tous les appels en mettant le haut-parleur. Comme �lex de la Iglesia, Fred Cavayé reste fidèle au travail de Paolo Genovese et ne fait que quelques ajustements pour que l'histoire colle à notre culture. Pour le reste, c'est du classique et c'est toujours aussi efficace. "Le Jeu" est un film qui est très bien écrit ce qui lui permet d'être drôle et touchant (le passage quand le père parle à sa fille est très émouvant) à la fois tout en abordant des sujets variés et sensibles. Les acteurs, comme dans les autres versions, sont très bons et incarnent des personnages vraiment attachants. Ce huis clos, qui est une nouvelle fois très bien mis en scène, réserve de nombreuses surprises (pas quand on connait déjà l'histoire bien sûr) et propose une lente montée en puissance jusqu'à un final explosif et intense. Ce concept est vraiment génial et son exécution est toujours aussi jouissive. J'ai beau connaître cette histoire par cœur, je prends toujours autant de plaisir à la découvrir. Bref, cette nouvelle adaptation est encore une réussite. Un très bon film !
selenie
L'histoire repose sur la variation autour du fait qu'on a tous un jardin secret, tous quelque chose à cacher. Casting 4 étoiles, répliques cinglantes et twist final. Si le casting est alléchant le récit trébuche d'emblée par un paramètre qui s'avère complètement invraisemblable ; en effet comment croire que les secrets de tous les protagonistes vont se dévoiler le même soir ?! Mensonges et secrets des uns et des autres transforment le jeu en piège dont tout le monde sait que c'est une mauvaise idée mais que l'engrenage du dîner va mener au bout... Ou presque ! Un film plein d'acuité même s'il ne manque pas non plus de cruauté. A voir et à conseiller.
Site : Selenie
Site : Selenie
Caine78
J'avoue être un peu embêté lorsqu'il s'agit de noter « Le Jeu ». D'un côté, je ne me suis pas ennuyé, passant même plutôt un bon moment avec cinq acteurs de talent, la très belle Suzanne Clément en tête. L'idée est bonne, permettant des situations parfois assez drôles, d'autant que niveau scénario, malgré quelques facilités, cela se tient plutôt bien. Le propos, bien qu'un peu forcé, est assez juste, et je ne suis on ne peut plus d'accord avec l'adage : « un bon mensonge vaut mieux qu'une mauvaise vérité », semblant être le leitmotiv du film. Malheureusement, je pense qu'il y avait beaucoup mieux à faire. Pas assez méchant, grinçant, provocateur... Sans doute n'était-ce pas le but, mais au vu du potentiel, je pense qu'il fallait y aller à fond, ne pas avoir peur de faire du mauvais esprit... Là, même pas mal amené, on reste dans quelque chose de relativement lisse, ce qui n'empêche pas un minimum d'imprévisibilité, voire certaines scènes vraiment réussies
spoiler:
(franchement, le discours de Stéphane De Groodt à sa fille hésitant avant sa première fois, je l'ai trouvé vraiment touchant)
. Finalement, spoiler: tout explose seulement dans le dernier quart
, sans qu'il y ait réellement eu de montée en puissance auparavant, atténuant du coup son effet. Reste alors cette fin, que l'on peut clairement voir comme une solution de facilité. spoiler: Finalement, rien ne s'est passé, tout le monde reste en bons termes : tranquille, on ne fait pas de vagues. Mais si l'on y regarde bien, chacun restera aussi dans son amertume, ses non-dits, voire ses hontes. De plus, alors que ces quatre vérités hurlées au grand jouer avaient au moins permis à un des couples de se ressouder, on peut fortement penser que ce ne sera pas le cas...
Pas si simple, donc : Fred Cavayé envoie la pièce en l'air, à chacun de penser de quel côté il préfère qu'elle tombe. Après, j'ai bien conscience qu'il s'agit du deuxième remake d'un film italien, auquel « Le Jeu » est visiblement extrêmement fidèle : je n'aurais donc probablement pas eu le même regard si je l'avais vu précédemment. En attendant, cela n'enlève rien au relatif plaisir que j'ai pu prendre auprès de ces comédiens et de cette histoire plutôt de bonne facture (non adaptée d'une pièce de théâtre, comme on aurait fortement pu le penser!!), même si je reste convaincu qu'il y avait bien mieux à faire dans le déroulement du récit et du ton à adopter. Un peu frustrant.
. Finalement, spoiler: tout explose seulement dans le dernier quart
, sans qu'il y ait réellement eu de montée en puissance auparavant, atténuant du coup son effet. Reste alors cette fin, que l'on peut clairement voir comme une solution de facilité. spoiler: Finalement, rien ne s'est passé, tout le monde reste en bons termes : tranquille, on ne fait pas de vagues. Mais si l'on y regarde bien, chacun restera aussi dans son amertume, ses non-dits, voire ses hontes. De plus, alors que ces quatre vérités hurlées au grand jouer avaient au moins permis à un des couples de se ressouder, on peut fortement penser que ce ne sera pas le cas...
Pas si simple, donc : Fred Cavayé envoie la pièce en l'air, à chacun de penser de quel côté il préfère qu'elle tombe. Après, j'ai bien conscience qu'il s'agit du deuxième remake d'un film italien, auquel « Le Jeu » est visiblement extrêmement fidèle : je n'aurais donc probablement pas eu le même regard si je l'avais vu précédemment. En attendant, cela n'enlève rien au relatif plaisir que j'ai pu prendre auprès de ces comédiens et de cette histoire plutôt de bonne facture (non adaptée d'une pièce de théâtre, comme on aurait fortement pu le penser!!), même si je reste convaincu qu'il y avait bien mieux à faire dans le déroulement du récit et du ton à adopter. Un peu frustrant.
benoitG80
« Le Jeu » a tout pour jouer aussi avec le spectateur car une chute finale fort ingénieuse lui donne tout son piment !
Chute dont on ne dira rien, (chut évidemment !!), mais qui offre ainsi une double lecture des implications probables (ou pas), et ainsi du bénéfice (ou pas) que va (ou aurait pu) en tirer chaque couple !
C’est bien là, après coup, que le spectateur va pouvoir méditer et de manière fort habile...
Alors sans trop dévoiler les tenants et les aboutissants, il faut reconnaître que cette soirée entre couples d’amis ne manque pas de sel, même si les plats mitonnés par le maître de maison à ce propos vont laisser perplexes en devenant déjà sujets et sources de problèmes !
L’idée de mettre carte sur table sa vie et toute sa vie, celle contenue derrière ces écrans de verre, ces fameux smartphones multi-taches, en les réunissant ici côte à côte, prêts à livrer leurs secrets en public sera ici tout l’enjeu de cette soirée pour ces convives et pour le spectateur devenu voyeur !
Qui aura à cacher sa part d’ombre ? Qui va révéler sa vraie nature ? Quelles seront les surprises ? Et encore plus peut-être si certains modifient les règles du jeu, ou se croient à tord à l’abri de tout reproche au point de lancer triomphalement cette idée !
Et de fil en aiguille, de petit « ding » en mélodie joyeuses et diverses, ces appareils bourrés de technologie vont jouer bien sûr cette fois les intrus, les perturbateurs, les révélateurs avec à la clé des moments cocasses, drôles, pas toujours évidents à négocier mais dont le spectateur va se régaler même s’il rit jaune de temps à autre !
On pense évidemment à d’autres comédies basées sur cette mécanique de la provocation ou du défi, toujours sources de malaise ambigu comme l’excellent « Le Prénom » de Alexandre De La Patelière ou d’autres un peu moins corrosives mais tout autant croustillantes comme « Le code a changé » de Danièle Thompson !
Encore sous forme de huis-clos pour donner toute la pression nécessaire, cette dernière réalisation toute fraîche de Fred Cavaillé fonctionne très bien avec, de Bérénice Bejo à Grégory Gadebois, des acteurs particulièrement impliqués qui, par leur jeu très au point, donnent et rendent crédible tout le mal être que l’on ressent avec pas mal de pointes de vitriol distillées au passage !
L’intimité la plus profonde, la vie de famille, celle du couple, vont être donc malmenées et mises sur la sellette avec tout le danger que cela comporte en terme de dommages collatéraux !
Le cinéaste en fait ainsi une soirée explosive, jusqu’à un certain point tout de même avec une fin qui permet d’y réfléchir à deux fois, en se posant quelques questions plutôt intéressantes sur le(s) déroulement(s) de cette soirée...
Et c’est tout là le côté brillant et imprévu que dégage cette comédie caustique où la vérité cachée et les petits travers s‘annoncent sans prévenir !
Un jeu avec le feu sans doute, mais une très bonne surprise !
Chute dont on ne dira rien, (chut évidemment !!), mais qui offre ainsi une double lecture des implications probables (ou pas), et ainsi du bénéfice (ou pas) que va (ou aurait pu) en tirer chaque couple !
C’est bien là, après coup, que le spectateur va pouvoir méditer et de manière fort habile...
Alors sans trop dévoiler les tenants et les aboutissants, il faut reconnaître que cette soirée entre couples d’amis ne manque pas de sel, même si les plats mitonnés par le maître de maison à ce propos vont laisser perplexes en devenant déjà sujets et sources de problèmes !
L’idée de mettre carte sur table sa vie et toute sa vie, celle contenue derrière ces écrans de verre, ces fameux smartphones multi-taches, en les réunissant ici côte à côte, prêts à livrer leurs secrets en public sera ici tout l’enjeu de cette soirée pour ces convives et pour le spectateur devenu voyeur !
Qui aura à cacher sa part d’ombre ? Qui va révéler sa vraie nature ? Quelles seront les surprises ? Et encore plus peut-être si certains modifient les règles du jeu, ou se croient à tord à l’abri de tout reproche au point de lancer triomphalement cette idée !
Et de fil en aiguille, de petit « ding » en mélodie joyeuses et diverses, ces appareils bourrés de technologie vont jouer bien sûr cette fois les intrus, les perturbateurs, les révélateurs avec à la clé des moments cocasses, drôles, pas toujours évidents à négocier mais dont le spectateur va se régaler même s’il rit jaune de temps à autre !
On pense évidemment à d’autres comédies basées sur cette mécanique de la provocation ou du défi, toujours sources de malaise ambigu comme l’excellent « Le Prénom » de Alexandre De La Patelière ou d’autres un peu moins corrosives mais tout autant croustillantes comme « Le code a changé » de Danièle Thompson !
Encore sous forme de huis-clos pour donner toute la pression nécessaire, cette dernière réalisation toute fraîche de Fred Cavaillé fonctionne très bien avec, de Bérénice Bejo à Grégory Gadebois, des acteurs particulièrement impliqués qui, par leur jeu très au point, donnent et rendent crédible tout le mal être que l’on ressent avec pas mal de pointes de vitriol distillées au passage !
L’intimité la plus profonde, la vie de famille, celle du couple, vont être donc malmenées et mises sur la sellette avec tout le danger que cela comporte en terme de dommages collatéraux !
Le cinéaste en fait ainsi une soirée explosive, jusqu’à un certain point tout de même avec une fin qui permet d’y réfléchir à deux fois, en se posant quelques questions plutôt intéressantes sur le(s) déroulement(s) de cette soirée...
Et c’est tout là le côté brillant et imprévu que dégage cette comédie caustique où la vérité cachée et les petits travers s‘annoncent sans prévenir !
Un jeu avec le feu sans doute, mais une très bonne surprise !
ffred
Nouvelle incursion de Fred Cavayé dans la comédie (dramatique cette fois). Il faut se méfier des bandes-annonces alléchantes, on le sait. Je craignais donc un peu. Au final, j'ai accroché tout de suite et beaucoup aimé. C'est aussi drôle, que tendre et cruel. Et même bien corrosif parfois. Chacun pourra se reconnaitre dans l'un ou l'autre des personnages, et même dans plusieurs. Certes, cela ressemble à du théâtre filmé, mais le huis-clos n'est pas du tout gênant. Et puis vu l'importance que prennent les smartphones et les réseaux sociaux de nos jours, on se dit que ce genre de scénario est tout à fait plausible. L’interprétation est de qualité. Ma préférence ira à Bérénice Béjo (de plus en plus belle et la plus touchante ici) et à Grégory Gadebois, mais ils sont tous impeccables, chacun dans leur style. Le jeu s'avère donc être une très intéressante et intelligente (désabusée et nostalgique ?) chronique sur le temps qui passe, le couple, l'amitié. Cette comédie grinçante est donc une réelle bonne surprise. Surtout de la part de son réalisateur dont les thrillers commençaient à être complètement ratés et toujours sensiblement identiques. Il a bien fait de changer de genre. A voir en couple (ou pas...). Un excellent moment.
Alice025
Très bonne surprise avec cette comédie virant pas mal sur le dramatique et le côté moral de la chose. Mené par un casting assez sympathique, ce huit-clos est autant efficace dans sa réalisation que dans ses dialogues, et surtout son scénario. Le jeu : tout le monde pose son portable sur la table et doit lire à haute voix dès qu'une notification lui parvient. Forcément, cela nous amène à des situations très drôles bien que certaines soient prévisibles (ex : tromperie) et va surtout nous questionner sur l'importance des portables dans nos vies, à cette dépendance et à ce que l'on dissimule à nos proches. La fin de l'histoire est surprenante mais frappante, et nous fait réfléchir en sortant malgré ce bon moment de rigolade. A voir !
cinephile-critique.over-blog.com
cinephile-critique.over-blog.com
Jorik V
Les films français se déroulant en huis-clos avec une troupe d’acteurs célèbres sont légion, du culte « Le Père Noël est une ordure » en passant par « Le Prénom » ou « Le Code a changé ». C’est même devenu limite une spécialité hexagonale voire un sous-genre en soi au fil des années. La plupart du temps ce sont des comédies à la limite de la pièce de théâtre filmée, ce qui n’est pas forcément une critique. Fred Cavayé, que l’on a connu grâce à ses thrillers musclés qui ont renouvelé le genre en France à leur petite échelle (« A bout portant », « Pour elle », …), a semble-t-il pris goût à tourner des comédies après le succès du très moyen « Radin » avec Dany Boon. Avec « Le Jeu », on est davantage conquis car c’est bien plus maîtrisé, réussi et sympathique.
Mais que ceux qui s’attendent à une franche comédie populaire, dans le style des produits - le mot est choisi - de Fabien Onteniente par exemple, en seront pour leurs frais. Cavayé a choisi de mettre de l’aigreur dans son film, de le saupoudrer d’humour noir mais surtout d’y verser une bonne dose de drame. Ce qu’il perd en humour, il le gagne néanmoins en profondeur. Alors oui on rit à plusieurs reprises, le comique de situation fonctionnant à plein régime et certaines répliques étant vraiment bien mises en bouche. Il faut dire que le postulat de faire mettre sur la table à tous les convives d’un dîner leur téléphone de manière à partager tout ce qu’ils reçoivent est carrément excellent. Non seulement l’idée tient du génie, mais elle est également optimisée à merveille dans « Le Jeu » à tel point qu’un remake américain ne serait pas étonnant. Mails, SMS, appels, Skype, tous les moyens de communication sont passés au crible montrant que nos téléphones deviennent les coffre-forts de nos secrets les plus intimes, et par ricochet les outils parfaits de nos mensonges et tromperies. Le film est donc plutôt drôle mais ce n’est pas non plus le grand fou rire annoncé.
Non, car Cavayé à l’intelligence de rendre « Le Jeu » bien moins frivole et ludique qu’en apparence, ce qui surprend au début. Les secrets et cachotteries de chacun sont vecteur de scènes digne d’un vaudeville mais également de drames et crises de couples. Le personnage joué par Suzanne Clément, drôle au début, se révèle de plus en plus émouvant et triste. Celui de Grégory Gadebois, au détour d’une tirade finale magnifique, s’affirme comme touchant et juste. Et, lors d’une scène qui titille vraiment les glandes lacrymales, Bérénice Béjo est bluffante. Cavayé a donc su mélanger humour et émotion dans un dosage parfait. Un cocktail bien sympathique rehaussé d’une mise en scène qui s’affranchit le plus possible du statut de huis-clos du long-métrage et agrémenté d’un constat sociétal fort distillant pas mal de vérités sur ce qu’est le couple d’aujourd’hui. Quant à l’excellence d’une distribution parfaite, homogène, où personne ne tire la couverture, elle n’est pas étrangère à cette réussite. On reprochera néanmoins une double fin totalement inutile qui parasite un peu le résultat, comme si Cavayé avait peur de terminer son film de manière grave. Et là il se tire un peu une balle dans le pied…
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Mais que ceux qui s’attendent à une franche comédie populaire, dans le style des produits - le mot est choisi - de Fabien Onteniente par exemple, en seront pour leurs frais. Cavayé a choisi de mettre de l’aigreur dans son film, de le saupoudrer d’humour noir mais surtout d’y verser une bonne dose de drame. Ce qu’il perd en humour, il le gagne néanmoins en profondeur. Alors oui on rit à plusieurs reprises, le comique de situation fonctionnant à plein régime et certaines répliques étant vraiment bien mises en bouche. Il faut dire que le postulat de faire mettre sur la table à tous les convives d’un dîner leur téléphone de manière à partager tout ce qu’ils reçoivent est carrément excellent. Non seulement l’idée tient du génie, mais elle est également optimisée à merveille dans « Le Jeu » à tel point qu’un remake américain ne serait pas étonnant. Mails, SMS, appels, Skype, tous les moyens de communication sont passés au crible montrant que nos téléphones deviennent les coffre-forts de nos secrets les plus intimes, et par ricochet les outils parfaits de nos mensonges et tromperies. Le film est donc plutôt drôle mais ce n’est pas non plus le grand fou rire annoncé.
Non, car Cavayé à l’intelligence de rendre « Le Jeu » bien moins frivole et ludique qu’en apparence, ce qui surprend au début. Les secrets et cachotteries de chacun sont vecteur de scènes digne d’un vaudeville mais également de drames et crises de couples. Le personnage joué par Suzanne Clément, drôle au début, se révèle de plus en plus émouvant et triste. Celui de Grégory Gadebois, au détour d’une tirade finale magnifique, s’affirme comme touchant et juste. Et, lors d’une scène qui titille vraiment les glandes lacrymales, Bérénice Béjo est bluffante. Cavayé a donc su mélanger humour et émotion dans un dosage parfait. Un cocktail bien sympathique rehaussé d’une mise en scène qui s’affranchit le plus possible du statut de huis-clos du long-métrage et agrémenté d’un constat sociétal fort distillant pas mal de vérités sur ce qu’est le couple d’aujourd’hui. Quant à l’excellence d’une distribution parfaite, homogène, où personne ne tire la couverture, elle n’est pas étrangère à cette réussite. On reprochera néanmoins une double fin totalement inutile qui parasite un peu le résultat, comme si Cavayé avait peur de terminer son film de manière grave. Et là il se tire un peu une balle dans le pied…
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J’attendais pas grand chose, et finalement j’ai été surpris. Je suis juste déçu par la fin, difficile d’argumenter sans spoiler mais le retournement de situation ne m’a pas convaincu.. mais à part ça, j’ai trouvé le film très bon. J’ai beaucoup rigolé, les acteurs sont bons, les personnages sont plutôt bien écrits. On passe un bon moment !
tony-76
Toute vérité est-elle bonne à dire ? Deuxième long-métrage comique pour Fred Cavayé, Le Jeu est un nouveau huit-clos dans le paysage cinématographique français. Parmi les récents très peu se sont démarqués : Amoureux de ma femme, Nos femmes ou encore Baby Phone... La nouvelle comédie de Cavayé se révèle au dessus de ceux qui l'ont précédé ! Une soirée entre amis qui tourne vite au vinaigre quand on décide de poser tous les téléphones portables sur la table... Le moindre SMS, appel, mail ou message lié aux réseaux sociaux sera partagé avec les invités. Entre disputes, quiproquos, jalousies ou tromperies : tout le monde en prend pour son grade et les masques vont tomber ! On remarque que Fred Cavayé s'améliore dans le registre de la comédie dramatique grâce à son Jeu - après un Radin assez faible - puisqu'il jongle avec l'émotion et la comédie noire de manière efficace. Des dialogues souvent drôles et en même temps sérieux sur des sujets sensibles
spoiler:
- l'homophobie, la maison de retraite, avoir un enfant avec quelqu'un d'autre -
et l'émotion y est bien présente, spoiler: surtout le passage téléphonique entre le père et la fille parlant de faire sa première fois avec un garçon de son âge.
Un beau moment ! La scène la plus hilarante de la production reste spoiler: le selfie groupé entre amis et couples,
elle peut devenir culte !!! Chaque personnage a ses secrets en trouvant des excuses pour se sortir de là et le public aime voir ces acteurs patinés dans la boue... Un casting français composé de couples faisant des étincelles à l'écran à savoir Bénérice Bejo et Stéphane De Groodt, Doria Tillier et Vincent Elbaz ainsi que Suzanne Clément et Roscdy Zem. Le dernier de la bande - Grégory Gadebois - reste tout en retenu, mention spéciale spoiler: pour ses exercices de gym !
La fin de l'histoire s'avère assez réfléchie et pour le moins surprenante à propos de spoiler: l'éclipse de la Lune : si ils n'auraient pas fait ce fameux Jeu, le dîner aurait été banal sur tous les points...
Pour finir, Le Jeu est une comédie dramatique juste, assez féroce qui est bien meilleure que celle du Flic de Belleville (sortie la même semaine) et aussi plus compétente que la première comédie de Cavayé ! Le maître des polars réussit cette fois-ci son entrée dans ce thème. On ne peut que l'encourager pour la suite...
et l'émotion y est bien présente, spoiler: surtout le passage téléphonique entre le père et la fille parlant de faire sa première fois avec un garçon de son âge.
Un beau moment ! La scène la plus hilarante de la production reste spoiler: le selfie groupé entre amis et couples,
elle peut devenir culte !!! Chaque personnage a ses secrets en trouvant des excuses pour se sortir de là et le public aime voir ces acteurs patinés dans la boue... Un casting français composé de couples faisant des étincelles à l'écran à savoir Bénérice Bejo et Stéphane De Groodt, Doria Tillier et Vincent Elbaz ainsi que Suzanne Clément et Roscdy Zem. Le dernier de la bande - Grégory Gadebois - reste tout en retenu, mention spéciale spoiler: pour ses exercices de gym !
La fin de l'histoire s'avère assez réfléchie et pour le moins surprenante à propos de spoiler: l'éclipse de la Lune : si ils n'auraient pas fait ce fameux Jeu, le dîner aurait été banal sur tous les points...
Pour finir, Le Jeu est une comédie dramatique juste, assez féroce qui est bien meilleure que celle du Flic de Belleville (sortie la même semaine) et aussi plus compétente que la première comédie de Cavayé ! Le maître des polars réussit cette fois-ci son entrée dans ce thème. On ne peut que l'encourager pour la suite...
Le fait que ce film soit classé dans la catégorie comédie alors qu'il n'y a aucune blague à une ou deux exceptions près en une heure et trente minutes et je ne veux pas dire qu'il y a des blagues qui ne m'ont pas fait rire je veux dire qu'il n'y a pas de blagues du tout. La seule façon dont je pourrais penser que quelqu'un pourrait rire avec ce film c'est qu'il rapporte les incidents du film à lui-même. A mon avis la comédie sous le titre devrait être enlevée. Quoi qu'il en soit Le Jeu avait un certain potentiel mais j'ai l'impression qu'il a pris un virage à gauche quelque part. Il commence bien et il est en fait plein de suspense aux trois quarts du film mais la fin me laisse pantois. J'ai eu l'impression que 30 minutes de plus et une meilleure écriture l'auraient vraiment amélioré. Ce n'est pas un film impossible à regarder mais je ne le recommanderais à personne car cela a était une perte de temps totale pour moi...
Cinéphiles 44
Le casting est brillant, le concept est génial, alors pourquoi ça ne fonctionne pas ? Après « Radin », Fred Cavayé signe un remake de la comédie italienne « Perfetti Sconosciuti ». Bérénice Bejo, Vincent Elbaz, Suzanne Clément, Roschdy Zem, Doria Tillier, Grégory Gadebois et Stéphane De Groodt sont amis ou en couple. Ils se retrouvent lors d’un dîner et décident de jouer à un jeu. Ils vont poser leur téléphone au centre de la table pour lire et répondre à tous les messages qui arrivent dans la soirée. C’est un huis clos dynamique et souvent drôle. Malheureusement on regrette que les secrets ne tournent qu’autour des infidélités. « Le Jeu » épuise alors au fur et à mesure que les révélations se succèdent. Un grand dommage.
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Une bonne comédie avec de l'émotion et un scénario simple mais efficace. Bon casting et et bon jeu dans un lieu clos : Un dîner à la française avec son lot de critiques et de l'humour parfois improbable. Sans avoir trop aimé la fin, on lui accordera une nécessité quant à la vérité, pas toujours bonne à dire.
dominique P.
Voilà une comédie vraiment percutante et assez drôle sur les effets dévastateurs d'internet, des smarphones, mails, sms, réseaux sociaux dans nos vies depuis 10/15 ans.
On se rend bien compte que pratiquement tout le monde est lié à cela et ne peut vivre sans et c'est vraiment effrayant.
C'est un phénomène récent et cela donne envie de revenir 20 ans et plus en arrière quand cela n'existait pas, on était plus tranquille vraiment.
Sans oublier que pratiquement chacun a plus ou moins quelque chose à cacher, que ce soit à son conjoint, sa famille, ses amis.
Ces téléphones portables sont devenus à la fois indispensables et une vraie plaie.
Dans ce film, c'est une hécatombe qui se passe au fur et à mesure que le repas avance et c'est à la fois terrifiant et bien drôle.
Ce film m'a beaucoup plu et il nous donne encore plus la preuve des inconvénients de toute cette technologie moderne dont est devenus esclaves et qui peuvent nous mettre dans de fâcheuses postures.
On se rend bien compte que pratiquement tout le monde est lié à cela et ne peut vivre sans et c'est vraiment effrayant.
C'est un phénomène récent et cela donne envie de revenir 20 ans et plus en arrière quand cela n'existait pas, on était plus tranquille vraiment.
Sans oublier que pratiquement chacun a plus ou moins quelque chose à cacher, que ce soit à son conjoint, sa famille, ses amis.
Ces téléphones portables sont devenus à la fois indispensables et une vraie plaie.
Dans ce film, c'est une hécatombe qui se passe au fur et à mesure que le repas avance et c'est à la fois terrifiant et bien drôle.
Ce film m'a beaucoup plu et il nous donne encore plus la preuve des inconvénients de toute cette technologie moderne dont est devenus esclaves et qui peuvent nous mettre dans de fâcheuses postures.
Redzing
Beaucoup de spectateurs semblent s’être insurgés du fait que « Le Jeu » est simplement le remake français d’un film italien sorti en 2016 (que je n’ai pas vu). Certes, mais il faut avouer que l’idée de base est aussi simple que moderne, et facilement déclinable dans toutes les cultures. Preuve en est, il n’y a pas que les Français qui s’y sont mis, le film italien ayant été repris pas moins d’une bonne quinzaine de fois. A tel point que cela lui a valu une entrée dans le Guinness des records, comme film le plus remaké !
On s’intéresse donc à un groupe de 7 amis, réunis pour un dîner. Ils décident de faire un jeu : chacun laisse son portable sur la table, et doit montrer ses messages à tout le monde, ou décrocher son téléphone sur haut-parleur s’il sonne. Un jeu de la vérité qui s’avèrera bien cruel.
Je dois avouer que j’avais assez peur de voir une énième comédie dramatique anecdotique sur le train-train des bourgeois parisiens. Reprenant le concept du « Prénom » et autres films théâtraux similaires. Clairement il y a de ça. Il y a aussi le fait qu’évidemment, la dynamique est artificielle, l’intrigue étant régulièrement relancée par des portables qui sonnent.
Néanmoins le film est plaisant à suivre. Les « secrets » révélés ne se limitant pas à de simples adultères, avec d’ailleurs quelques moments touchants. Et les téléphones en eux-mêmes étant bien exploités par le récit. Le tout servi par des comédiens expérimentés (qui ont du sifflé tout le budget, les intérieurs étant limités !).
Sur le fond, le film aborde par ailleurs deux thématiques pertinentes. La première : qu’on le veuille ou non, le smartphone constitue aujourd’hui le jardin secret de chacun. Même quand on pense ne rien avoir à cacher, la concentration de vie privée dans cet objet est telle que cela vient forcément exploser à la figure lorsqu’il est ouvert à tous.
La seconde : les mensonges, petits ou gros, peuvent être nécessaires pour maintenir la paix sociale ou la stabilité d’un groupe d’amis. A ce niveau, plusieurs spectateurs ont pointé la fin du film, qui pour eux n’assumait pas son propos. Je l’ai trouvé au contraire cynique et raccord avec le message du film.
spoiler: L’épilogue montre que le jeu n’était qu’une parenthèse, les personnages ne l’ayant pas accepté dans la vraie vie. Pointant ainsi la superficialité de certaines relations, mais aussi le fait qu’en réalité personne ne serait assez fou pour accepter un tel jeu, connaissant les risques. A noter aussi l’ironie du personnage de Stéphane De Groodt, réticent à vouloir participer, et qui est en fait celui qui a le moins à cacher…
On s’intéresse donc à un groupe de 7 amis, réunis pour un dîner. Ils décident de faire un jeu : chacun laisse son portable sur la table, et doit montrer ses messages à tout le monde, ou décrocher son téléphone sur haut-parleur s’il sonne. Un jeu de la vérité qui s’avèrera bien cruel.
Je dois avouer que j’avais assez peur de voir une énième comédie dramatique anecdotique sur le train-train des bourgeois parisiens. Reprenant le concept du « Prénom » et autres films théâtraux similaires. Clairement il y a de ça. Il y a aussi le fait qu’évidemment, la dynamique est artificielle, l’intrigue étant régulièrement relancée par des portables qui sonnent.
Néanmoins le film est plaisant à suivre. Les « secrets » révélés ne se limitant pas à de simples adultères, avec d’ailleurs quelques moments touchants. Et les téléphones en eux-mêmes étant bien exploités par le récit. Le tout servi par des comédiens expérimentés (qui ont du sifflé tout le budget, les intérieurs étant limités !).
Sur le fond, le film aborde par ailleurs deux thématiques pertinentes. La première : qu’on le veuille ou non, le smartphone constitue aujourd’hui le jardin secret de chacun. Même quand on pense ne rien avoir à cacher, la concentration de vie privée dans cet objet est telle que cela vient forcément exploser à la figure lorsqu’il est ouvert à tous.
La seconde : les mensonges, petits ou gros, peuvent être nécessaires pour maintenir la paix sociale ou la stabilité d’un groupe d’amis. A ce niveau, plusieurs spectateurs ont pointé la fin du film, qui pour eux n’assumait pas son propos. Je l’ai trouvé au contraire cynique et raccord avec le message du film.
spoiler: L’épilogue montre que le jeu n’était qu’une parenthèse, les personnages ne l’ayant pas accepté dans la vraie vie. Pointant ainsi la superficialité de certaines relations, mais aussi le fait qu’en réalité personne ne serait assez fou pour accepter un tel jeu, connaissant les risques. A noter aussi l’ironie du personnage de Stéphane De Groodt, réticent à vouloir participer, et qui est en fait celui qui a le moins à cacher…
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