Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ffred
1 695 abonnés
4 019 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 27 novembre 2019
En plein dans l'actualité, voilà un sujet qui airait mérité un traitement plus fort. On s'ennuie ferme ici. La faute à une mise en scène plate et à un scénario tout aussi mou. De plus, cela n'est pas spécialement bien joué. Bref, à éviter...
Pour son premier long-métrage, Pippa Bianco adapte son propre court-métrage sorti en 2015. Le casting est différent avec notamment Taissa Farmiga qui est remplacée par Rhianne Barreto, mais l'histoire reste la même. Mandy est une lycéenne qui va voir sa vie basculer lorsqu'elle découvre une vidéo d'elle lors d'une soirée dont elle n'a aucun souvenir. Elle va tenter de découvrir la vérité, mais elle a aussi peur de se souvenir de quelque chose de terrible. Le sujet est intéressant, mais le traitement de la réalisatrice est un peu décevant. L'histoire manque cruellement de profondeur notamment au niveau des personnages. Mandy se renferme sur elle-même, ce qui n'est pas illogique, mais nous ne connaissons jamais son ressenti. C'est pareil pour ses ami(e)s qui n'ont finalement que peu d'importance dans l'histoire. Plutôt que sur cette recherche de la vérité, la réalisatrice focalise son histoire sur l'impact que cela a sur la vie de Mandy. Mais même là, tout ce qui est montré n'a rien de spécial. Mandy a logiquement raison d'être perturbé par cette histoire seulement, c'est montré d'une façon telle que l'on dirait qu'elle en fait trop alors que tout le monde a déjà oublié cette histoire. C'est perturbant surtout qu'il est peut-être question de quelque chose de grave. Si l'on peut y voir de la sobriété, je dirais plutôt que le film est froid, beaucoup trop. C'est par conséquent difficile de ressentir de l'empathie pour Mandy ou de s'émouvoir de cette histoire. Ce n'est pas un mauvais film, il se laisse regarder sans problème, mais il ne procure aucune émotion même pas de la colère. J'ai déjà vu des téléfilms très similaires qui étaient plus forts.
Tout commence en pleine nuit par le réveil d'une jeune lycéenne sur la pelouse de son jardin. On comprend tout de suite qu'il lui est arrivé quelque chose. S'ensuit une descente aux enfers introduite par la réception d'un message, d'un deuxième puis troisième et d'une vidéo dans laquelle on voit cette lycéenne, Mandy, inconsciente sur le sol d'une salle de bain et être humiliée par une bande de garçons. A ce moment, on n'en sait pas plus. Car, à vrai dire, là n'est pas le sujet de ce film. "Share" ne tombe pas dans le voyeurisme mais évoque plutôt la façon de vivre avec cette chose non expliquée et dont on ne se souvient pas. Il est beaucoup plus difficile d'avancer lorsqu'on ignore ce contre quoi on doit lutter. "Share" peut être moderne : le partage rapide à l'ère des smartphones et de la messagerie instantanée. Mais "Share", c'est aussi le partage familial de ce drame inexpliqué. On peut reprocher à ce premier long-métrage de Pippa Bianco une certaine lenteur dans le scénario. Quelques platitudes et un manque de profondeur également. Ce qu'on ne peut pas lui retirer c'est la vérité et la crédibilité qui s'en dégagent. Un premier rôle bien tenu par la jeune Rhianne Barreto, remarquée la même année dans la série "Hanna". L'ambiance, la colorimétrie, le montage font le reste.
Présenté à Cannes, Deauville et au Sundance Festival, “Share” n’a eu le droit qu’à une sortie à la télévision en France. Après avoir découvert une vidéo d’une soirée dont elle ne se souvient pas, une adolescente doit comprendre ce qui lui est arrivée, notamment un éventuel viol. Le sujet est poignant et le scénario semble crédible, notamment grâce aux parents qui entament une procédure auprès de la police. Mais l’actrice principale est trop statique pour nous émouvoir. En effet, même si on se doute que Pippa Bianco a souhaité éviter tout cliché ou tire-larmes inutiles, les absences de réaction physique de la jeune victime sont difficiles à surpasser à l’écran. “Share” n’est pas à mettre de côté pour autant car il aborde le sentiment de culpabilité de la victime. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un ton original, une ambiance glauque. Les personnages et les faits sont très crédibles. Pas une once de voyeurisme malgré le caractère scabreux du sujet : le viol en réunion d'une ado. Mais ce réalisme donne un film un peu plat. La chute n'est pas limpide.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 2 août 2020
Il y avait une humeur très attrayante dans la direction. Mais elle s'est tuée en même temps qu'elle se déplaçait à un rythme glacial avec beaucoup de scènes redondantes et mortes. Mais il y avait aussi une bonne impression de ces adolescents en raison de leur âge ils étaient dangereuse pour eux-mêmes en raison de leur réflexion incomplète. Sans parler du mélange d'alcool avec tout ça. Une omission procédurale très flagrante car l'enquête ne comprenait pas d'examen physique de la victime il n'y avait aucune raison pour laquelle cela n'avait pas été fait. Elle n'a pas explorer son histoire avec le sexe ou l'alcool jusqu'à la toute fin. Bien qu'il ait très bien agi le rôle principal est passé d'un personnage authentique de 16 ans à un personnage de 20 vingts principalement en raison de l'écriture inégale. L'actrice est probablement au milieu de la vingtaine mais a joué une fille de 16 ans. Puis elle a le raisonnement d'un personnage de vingt ans. C'était essentiellement un jeu d'attente pour découvrir qui était la personne que je croyais coupable au début. Très anti-climatique et terne. Juste des faits qui n'avaient ni sens ni conséquence. Et je ne sais pas ce que c'était censé me dire ni quoi en dire...