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    Onoda - 10 000 nuits dans la jungle
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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Un francophone qui tourne un film en Japonais sur des soldats japonais c'est inhabituel. Mais c'est réussi. On entre dans cette histoire, inspirée de faits réels, sans difficulté malgré les 2h45. Et on suit l'étrange destin de ces soldats devenus inaccessibles et prisonniers d'eux même et de leur guerre. Captivant, au propre et au figuré.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Fascinante histoire vraie d’une guerre parmi tant d’autres, « Onoda » narre le hors-champ d’une tragédie intemporelle, qui est celle de la destruction. Il faut peut-être bien comprendre à quel point le cinéma ‘’de guerre’’ ne peut raconter quelque chose qu’à partir du moment où il montre ce qu’il y a ‘à côté’ , et non pas ‘dedans’. C’est bien la grande qualité de ce film ambitieux et énigmatique, deuxième long-métrage d’un jeune cinéaste français, entièrement tourné en langue japonaise, au Cambodge, d’une durée de 2h46. A priori cette excursion nourrit le fantasme d’un cinéma français qui saurait sortir de chez lui tout en rendant quelque part un hommage non dissimulé à un certain génie cinégénique asiatique, qui est celui de la langue, des acteurs et de la mise en espace. Arthur Harari, en racontant cette histoire vraie d’un soldat japonais qui a refusé de comprendre que la guerre était finie, réussit un film pourtant probablement inconciliable avec ses propres origines. Loin d’une vision qui voudrait rendre le cinéma japonais à l’état de ce qu’il n’a jamais été, Harari offre une réflexion fascinante sur le destin d’un échoué du monde, capturé dans les filets d’une obsession guerrière qui n’en finit pas. Comme contaminé par sa propre croyance, Onoda va donc passer 30 ans sur une île à survivre, avec quelques frères d’armes tout d’abord, puis seul, confronté à son propre phénomène de solitude. C’est-à-dire que ce personnage se trouve être le fantôme de lui-même, un vivant sans les vivants, mais aussi un fantôme sans les fantômes ; la seule image mentale, c’est cette mère-patrie dont il attend l’ordre de poser les armes, psyché abîmée sur les rivages de l’invisible. Folie extrême de la subordination de l’homme face au pouvoir, ce récit ne devient pas sous le regard bienveillant du cinéaste la parabole d’une quelconque humanité en péril, et encore moins la lecture psychologique d’une tragédie individuelle (derrière la tragédie véritable et collective de la guerre). En fait, il serait même difficile de savoir si ce n’est pas dans la joie profonde, dans l’abandon de l’homme vers l’animal, qu’Onoda se met à glisser, comme dans un vertige. C’est du moins la belle indécision que le cinéaste nous soumet comme grille de lecture unique. Des secousses violentes (attaque de pêcheurs, typhus, insectes…) ramènent l’homme à sa condition de mortel, mais c’est bien dans l’injonction militaire du « tu ne dois pas mourir » qu’Onoda puise sa force survivaliste, à la lisière d’une instabilité mentale qui ne se traduira jamais vraiment. C’est justement la force du film que de rester opaque face à la raison, mais ouvert au profond questionnement de ce qui peut animer un homme dans les circonstances si particulières de sa solitude, de son zèle presque religieux. Faussement herzogien (on peut imaginer combien le film aurait été différent dans l’oeil du cinéaste allemand, adepte des illuminés qui deviennent sur-hommes), « Onoda » vient puiser dans le génie naturel des paysages l’éclatement de ce parcours humain, sa sérénité autant que son déchirement. La temporalité, jouant ouvertement sur le manque de matière narrative - comment dire 30 ans d’une vie à piétiner? - parvient à ouvrir vers une sorte d’apaisement étrange et entêtant… et si finalement, derrière ce refus de voir la vérité, il n’y avait pas le secret désir de vivre en paix, aux sources même de la terre ?
    C’est la question qui s’ouvre, béante, à la fin du film, lorsque dans une extraordinaire confrontation avec le capitaine qui l’a formé, Onoda accepte enfin de déposer son fusil. L’ancien capitaine, devenu un vieil homme taciturne rattrapé par ses émotions, fond en larmes en redisant l’appel à la paix qu’un homme, un seul, n’a pas entendu pendant trente ans. Il est le seul dépositaire du pouvoir des mots, et Onoda comme un hypnotique qui ne se réveillerait de son état qu’au claquement de doigts de celui qui l’y a plongé. Presque comme dans un rituel onirique, la séquence montre tout ce qu’un homme a peut-être perdu de vie, mais ce qui perdure d’énigme en lui ; ses émotions hors du monde, n’auront-elles jamais eu un sens une fois ses illusions détruites ? Qu’est-ce qu’un homme devenu île peut bien devenir une fois qu’on lui retire sa seule identité, son territoire ? Compagnon d’armes, ami, ermite, aventurier attendant les mots sacrés du chef (ici comme d’un père), Onoda, dans un dernier plan bouleversant, se laisse transporter par un hélicoptère qui le ramène en terre natale, cette terre-là pour qui il a disparu dans l’anonymat, celle-là même qui n’est plus la sienne depuis trente ans ; cette terre que même le cinéaste, dans une logique magnifique, ne nous a jamais montrée. D’abord inféodé, puis aveuglé, le soldat Onoda a fini par trouver sa liberté intérieure. Et en lui rendant son existence véritable, en faisant revenir la vie réelle dans son esprit, le capitaine la lui ôte et, certainement, le soldat-monde ne la reconquérira jamais. Le film se finit d’ailleurs sur une réalité invalide et puissamment évocatrice; qui devenir quand on a déjà rencontré son propre fantôme ? C’est qu’Onoda est l’enfant oublié d’un cache-cache historique, attendant la félicité dans un coin de forêt.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2021
    L'histoire de Hiro Onoda, soldat japonais qui continua "sa" guerre mondiale sur l'île de Lubang jusqu'en 1974 est plus le compte-rendu de la survie d'un Robinson Crusoé armé (et de ses compagnons) qu'un film de guerre.
    Les rares rencontres avec les pécheurs indonésiens, la construction de cabanes en bambous, la recherche de nourriture caractérisent ces 10000 nuits dans la jungle et contribuent à l'impression d'isolement de ces guerriers abandonnés, que le fanatisme et le respect des ordres éloigneront d'une folie pourtant inévitable.
    Le seul souci de cette aventure est qu'il est difficile de rendre compte à l'écran qu'elle s'étale sur trente ans, malgré les 2h40 du long métrage et malgré trois cheveux blancs ajoutés sur la tête de nos protagonistes.
    Une destinée hors du commun, une histoire incroyable, une mise en scène et une photographie réussies, le temps passe vite pour le spectateur dans son fauteuil, beaucoup plus que pour Onoda dont la vie s'est résumée pendant des décennies à recoudre des trous dans son treillis ou à pêcher son repas du soir en attendant un signal de ses supérieurs.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2022
    La longueur du film (presque 3 heures ) peut se justifier pour permettre au spectateur de ressentir les 30 ans ou 10000 nuits du temps qui passent,  cette durée pèse parfois. Des paysages superbes. Une maîtrise du jeu des acteurs. Onoda commence comme un film de guerre avec des entraînements, des tactiques, des  combats puis se poursuit par une longue errance de vie. La relation de ces hommes abandonnés qui acceptent avec une abnégation totale de suivre des ordres militaires malgré leurs incohérences. C'est l'absurdité de la guerre qui est alors contée, croire malgré tout en cette utopie, une aventure hors le monde, dépasser ses limites. Alors débute une odyssée,  se construire une existence de survie, créer des liens forts quasi filials dans une relation hiérarchique, d'autorité, d'obéissance aveugle et  d'amitié cependant . Créer une sorte de fascination voire de folie : il faut absolument y croire,  quitte à transformer la réalité pour qu'elle se calque aux divagations. Je pense à  la scène où à partir des quelques lignes d'un  Haïku les deux personnages s'inventent de nouveaux indices pour poursuivre leur vie hors la société. Et jusqu'au bout la dignité au-delà de la fierté.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    Superbe film sur ce soldat japonais qui a menè sa guerre du pacifique 30 ans de trop dans la jungle des Philippines...jusqu'en 1974. Comme quoi il y avait plus fanatique que les kamikazes. Si l'on admire la résistance de l'homme ( il gagnerait Koh Lanta haut la main et a vécu 91 ans) on se désole aussi de sa bêtise obstinée.
    Un biopic bien reconstitué.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2021
    Peut-être le plus beau film de l'année, des plus envoûtants, et des plus intéressants.
    Illustration magistrale du biais cognitif appelé "biais de confirmation" : fidèles à leur représentation mentale du monde, Onoda et son compagnon rationalisent les informations contradictoires qu'ils reçoivent du mode extérieur. L'actualité du propos est confondante.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2022
    Il est singulier que ce soit un jeune réalisateur français qui se soit emparé de l’histoire de Hiro Onoda, ce soldat japonais qui mena une guérilla solitaire sur une île isolée des Philippines de 1945 à 1974, faute d’accepter l’idée que la guerre était terminée et d’avoir reçu l’ordre de déposer les armes. Bien sûr, le sujet a déjà été abordé au cinéma, y compris dans des films parvenus jusqu’en Europe…mais enfin, ‘Le dernier vol de l’arche de Noé’, quand même, ça ne compte pas ! Production ambitieuse, tournée en décors naturels en Asie, ‘Onoda’ suit de manière naturaliste le quotidien rigide de cet officier justement formé à la survie en milieu hostile, d’abord avec plusieurs soldats sous ses ordres puis, au fur et à mesure que ses hommes cessent de nier l’évidence ou tombent lors d’accrochages avec les paysans du coin, totalement seul. Distribuer les tâches et les corvées, veiller au ravitaillement, brûler les champs locaux pour rappeler aux indigènes la présence de l’armée impériale, dresser des plans de bataille, spéculer sur la géopolitique internationale,...le montage joue sur la répétition d’actes et de procédures de plus en plus dépourvues de sens, qui prennent peu à peu le pas sur la communication ordinaire entre les soldats, et donne l’impression d’un temps immobile qui s’étire indéfiniment, alors que le film est déjà d’une durée plus que conséquente et que des ellipses de plusieurs années, marquées par le vieillissement apparent des protagonistes, surviennent de temps à autre. On ne va pas se mentir : pour n’importe quel autre film, j’aurais estimé que le résultat final durait une bonne heure de trop mais ici, étant donné que Onoda a justement accompli ce qu’il croyait être sa mission dans une réalité où le temps avait fini par être aboli, cette longueur excessive trouve une véritable justification. Le réalisateur ne prend cependant pas le risque d’explorer trop en profondeur l’intériorité de l’officier, sans doute trop délicate à appréhender depuis une époque, un contexte et une culture aussi différentes, alors que l’intéressé lui-même ne s’est guère étalé sur ses sentiments profonds après son retour au Japon. De façon beaucoup plus anecdotique mais qui permet à ‘Onoda’ d’être parfois autre chose qu’une honorable tentative de reconstitution historique et psychologique, on ne manquera pas de noter la construction par ces militaires déclassés d’une “vérité alternative”, à base d’informations tordues et déformées jusqu’à l’absurde, qui leur permet cependant de continuer à donner du sens à leur mission, alors que tous les éléments autour d’eux et les informations qu’ils captent par radio indiquent clairement que le conflit est terminé et que le gouvernement auquel il ont obéi n’existe plus : un petit pont, plus futé qu’il n’y paraît, jeté entre un sujet venu du passé et une réalité propre au présent !
    Aurélia R
    Aurélia R

    15 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2021
    Le temps est passé très vite, tellement cette épopée t'emporte ! C'est très bien écrit, touchant et captivant ! Merci pour ce moment de cinéma !
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2022
    Ai vu "Onoda - 10 000 nuits dans la jungle" d'Arthur Harari. J'étais complètement passé à côté de la sortie de ce film, et hier j'ai profité d'une séance spéciale et unique pour rattraper cet oubli. Excellent film qui prend son temps pour nous raconter l'histoire de ce soldat japonais oublié sur une ile des Philippines pendant 30 ans et qui croit que la guerre n'est toujours pas finie. Très peu de personnages, une nature omniprésente et très bien filmée (on pense souvent à Terrence Malick), une réelle tension dramatique, des rebondissements non prévisibles. L'interprétation des différents protagonistes est excellente. La mise en scène d'Arthur Harari est très étudiée et en même temps extrêmement discrète. Le metteur en scène sait filmer le silence, le rien, le temps qui passe... sans aucun temps mort. Un réel voyage dans le temps et dans la tête d'un homme à part.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2021
    Onoda est un film retraçant l'histoire d'Hiroo Onoda, lieutenant de l'armée japonaise resté 30 ans sur une ile pour poursuivre une guerre qui ne continuait uniquement de son point de vue et de ceux (ou pas) de ses hommes. Je connaissais déjà cette incroyable histoire mais j'avais envie de découvrir ce que ça donnait en film. Le début m'a un peu fait peur mais on s'habitue à ce rythme de narration particulièrement lent, sans vraiment de suspense et d'action. Cependant on est pris dans l'histoire et la belle réalisation très réaliste qui nous plonge dans le parcours d'Onoda et ses compagnons, les 2h45 passant assez vite finalement. Beau jeu d'acteurs et de l'émotion en perspective, je ne recommande qu'à ceux appréciant les films sans beaucoup de rythmes mais contemplatifs, intimistes et psychologiques.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2021
    La jungle, sauvage et imprévisible, n'offre l'accueil qu'aux hommes qui auront la détermination de la dominer, de se l'approprier, de l'embrasser. Si l'histoire du monde compte nombre de peuples ayant construit leur culture au sein de nombreuses d'entre elles, c'est aux Philippines, des années 40 à 70, qu'on trouvera le peuple le plus fascinant ayant vécu dans la jungle : un soldat japonais, dévoué jusqu'au plus profond de son âme à suivre les ordres, qui refusera pendant 30 ans de quitter des kilomètres de nature loin de toute civilisation, tant qu'un supérieur ne viendra pas lui annoncer que la guerre du Pacifique est finie, et qu'il peut déposer les armes.

    Pour son deuxième film, seulement, le réalisateur français Arthur Harari surprend son monde en nous livrant un grand film, tourné intégralement en japonais avec des acteurs japonais, d'une durée de 2h50, tourné en pellicule, et qui pour moi est actuellement ce que le cinéma a offert de plus beau en cette année 2021

    "Onoda" utilise avec intelligence son histoire vraie pour brasser de nombreux thèmes : la dévotion, la fraternité, les conséquences sur l'individu et le groupe de l'endoctrinement psychologique de la militarisation, notre rapport à la nature et à notre monde, notre rapport à nous-même et à ce en qu'on on croit où ce a quoi on obéit.

    Le récit se construit avec intelligence, profitant de chaque péripétie pour amener à nouvelles questions, de nouveaux conflits d'individus, transformant un petit groupe se cachant dans la jungle en un microcosme de la société. Le simple pouvoir du soldat Onoda pour convaincre ses soldats de le suivre dans sa folie d'obéir même face à la réalité de la fin de la guerre raconte tant de choses.

    Arthur Harari à su choisir une histoire forte et trouver comment la mettre à l'écran: une direction de la photographie douce-amer avec son utilisation de pellicules très marquées rappelant aux connaisseurs la kodachrome où la ekatchrome en photographie, son travail de la lumière en intérieur et en nuit, le choix de quand tourner par rapport aux paysages. Comment composer ces fameux paysages, souvent en large focale avec de beaux mouvements de grues qui nous rappelle à quel point la jungle est aussi grande que la dévotion de notre protagoniste. Une utilisation mesurée des outils du cinéma quand il le faut, notamment du zoom dans une scène de doute.

    C'est extraordinaire de voir un si jeune réalisateur qui avait un signer un premier film tout à fait correct (diamant noir) revenir avec une œuvre aussi universelle et forte, aussi marquante, et devenir avec ce film un des réalisateurs français les plus importants à suivre pour les années à venir.

    "Onoda" est beaucoup de choses, notamment des choses dont je n'ai pas parlé comme son casting où son travail du son, mais "Onoda" c'est avant tout une grande expérience, une œuvre contemplative et lente sur notre condition humaine et jusqu'où nous pouvons la laisser chuter sans nous en rendre compte, aveuglé par les dogmes de notre société et notre conditionnement à suivre les ordre. "Onoda" c'est un grand film, c'est un grand film de 2021 qui marque et qui marquera, avec la force et le charme des grands classiques japonais dont il s'inspire par moments. "Onoda" est fort, universel, visuellement magnifique, chargé de réflexions, un très grand film.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2022
    Un grand film, original fascinant par son histoire et bien réalisé, on ne s'ennuie pas une seconde malgré la longueur du film.
    Medolag
    Medolag

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 août 2022
    Quelle platitude de mise en scène. Quel ennui à suivre ce personnage désincarné. Aucune étincelle ne vient illuminer cette morne errance sur cette île improbable. Ce réalisateur est loin d avoir le talent d' un Pierre Schoendoerffer
    gotein
    gotein

    8 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    L'idée de départ véridique était stupéfiante, et le réalisateur a eu du courage de réaliser un film sur ce personnage hors du commun. Pourtant le film est décevant ce qui explique son échec total au box office. On aurait espéré un grand film d'aventure ou de survie dans des décors spectaculaires et on à la place un film minimaliste centré sur les interrogations du personnage principal. En outre le rythme est trop lent pour captiver. Autre bémol, celui de dépeindre le personnage comme quasi héroïque alors qu'en réalité il vivait de racines n'hésitant pas à tuer les civils et à brûler leur récoltes inutilement. Une déception.
    Mickkado
    Mickkado

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Une incroyable histoire vraie qui illustre la force de l'endoctrinement et l'absurdité d'un patriotisme exacerbé en temps de guerre. Une longue plongée dans la jungle qui va au-delà du film de guerre, devenant une aventure de survie, de fraternité, une expérience de cinéma rare et inattendue pour un film français...
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