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    Onoda - 10 000 nuits dans la jungle
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    156 critiques spectateurs

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    videoman29
    videoman29

    243 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2022
    J'avais vaguement entendu parler de cet Officier Japonnais qui a poursuivi SA guerre pendant 30 ans après la fin officielle des hostilités. Cependant, je pensais qu'il s'agissait d'un soldat oublié sur une île déserte, sans le moindre accès à l'information. En découvrant l'étonnant film de Arthur Harari, je me suis rendu compte avec stupeur que ce n'était pas du tout le cas. Le Lieutenant Onoda commandait en fait une petite section et son île n'était pas du tout inhabitée. Deux villages de paysans Philippins y étaient également implantés. Ce ne sont finalement que son fanatisme et sa formation spéciale à la « guerre secrète » qui ont brouillé son sens du discernement et l'ont empêché d'admettre que la guerre était finie... et que son pays l'avait bel et bien perdu. Il poursuit donc le combat, à sa façon, en restant caché et en menant la vie dure aux villageois qu'il traite comme des ennemis. Nous, pauvres spectateurs, on suit avec une sorte de fascination le déroulement des événements et cette plongée effrayante dans l'esprit de ces militaires... pour qui on finit par ressentir une profonde pitié. Toujours à la limite de la folie, mais sans y sombrer vraiment, ils tentent de survivre en faisant ce qu'ils pensent être leur devoir... tout en se demandant bien pourquoi ils ne reçoivent pas les renforts tant espérés. La détermination de ces hommes et leur patriotisme hors norme n'ont malheureusement d'égal que l'absurdité de la guerre et l'étonnante force que le genre humain met à se détruire lui-même. Un film inhabituel, certes... mais d'une force et d'une importance vitales !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Après le très convaincant Diamant noir, sorti en 2016, le réalisateur français Arthur Harari est de retour en 2021 pour son deuxième long-métrage, un incroyable projet à l’ambition folle. D’une durée de 2h47, entièrement tourné en Asie, en Japonais, avec des acteurs nippons, le film revient sur la vie de Hirō Onoda, un soldat ayant continué à combattre avec trois compagnons – puis deux, puis un, puis tout seul – sur une île des Philippines de 1945… à 1974, refusant de reconnaître la défaite de son pays dans la Seconde guerre mondiale. Ce long-métrage qui fait la part belle à la nature sauvage nous offre une chronique fascinante du changement des saisons, avec de longues périodes de pluie ininterrompue qui nécessitent une adaptation permanente des hôtes de la forêt. Mais le film est d’abord et surtout le portrait d’une personnalité secrète et complexe, que l’obstination délirante va emmener aux confins de la folie la plus pure. Un classique instantané.
    Mla
    Mla

    16 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2022
    Une incroyable histoire vraie , celle du soldat onoda envoyé en mission 1944 dans une île au philippine alors que le Japon est entrain de perdre la guerre.. sauf que la guerre est terminée mais onoda ne le sait pas et il va y rester 10000 nuits soit plus de 27ans! Une histoire folle et qui mérite d’être connue,bien raconter et réaliser et tout ça made in France .
    Paco M.
    Paco M.

    26 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Un très bon film qui prend le temps de sa narration inspiré d'une histoire vraie. Le cadre post seconde guerre mondiale est bien retranscrit. Pour les amateurs d'un cinéma naturaliste.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Onoda raconte l’ histoire (vraie) d’un soldat japonais qui continue à faire la guerre dans une petite île des Philippines , bien longtemps après la fin de cette dernière. Malgré quelques scènes plutôt réussies le film se traîne en longueur (presque 3 heures) sans réelle justification, et Harari évite soigneusement toute scène spectaculaire (un gros mot ?). Alors il faut bien avouer que l’on s’ennuie ferme. Sur une trame similaire mieux vaut revoir le superbe Duel dans le Pacifique de John Boormann.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2021
    Lorsque j'étais enfant, dans les années 60, j avais découvert dans un magazine, un reportage photo sur des militaires japonais qui continuaient la seconde guerre mondiale et qui venaient d'être découverts sur je ne sais plus quelle île du Pacifique. L'article précisait qu'il y avait toujours des combattants japonais cachés dans d'autres îles. Onada ( nom du dernier de ses soldats et titre du film ) est sorti de sa cachette en 1974, soit 29 ans après la capitulation japonaise. C'est son histoire que nous raconte le film. J'avoue avoir eu des craintes en allant le voir, rebuté par sa durée
    ( 2h45) et par l'affiche nous montrant un soldat seul au milieu d'une nature luxuriante. Allais je voir durant près de trois heures, un militaire crapahuter au milieu d'une nature luxuriante ? Et bien mes craintes, n'étaient pas du tout fondées. Il y a à la fois de l'action et certes des moments contemplatifs , mais " onada "se laisse voir avec un intérêt qui ne se relâche pas. Le film renvoie parfois aux "lettres d'Iwo jima" de clint Eastwood , à "united red army" de wakamatsu, voire à "Dieu seul le sait" de Huston" et peut-être aussi à "duel dans le Pacifique " de john Boorman ou à "côte 465" d'Antony Mann pour son sous genre d'appartenance au film de guerre, qui est le film de patrouille. Par-delà l'anecdote, la thématique renvoie à des thèmes universels. Parmi ceux ci je retiendrai notamment le besoin irrépressible de l'humain dans une croyance, qu'elle soit d"ordre religieux, métaphysique, ou politique . ( ici en la patrie , en l'honneur et au respect de l'engagement et de la parole donnée qui peut conduire au sacrifice suprême). Cette croyance s'accompagne parfois du basculement dans la déraison, comme nous le montre le film. Particulièrement émouvantes, les dix dernières minutes du film ( le salut au garde à vous des militaires Philippins-qui furent les ennemis des Japonais pendant cette guerre- à l'égard d'Onoda, est un moment exceptionnel) nous laissent malheureusement un peu sur notre faim. Réalisé par un français, dont c'est le deuxième long métrage, le film est incontestablement réussi, mais souffre, me semble t il, de quelques défauts, certes pas majeurs, mais notables. Quels sont ils ? Tout d'abord, par didactisme, un léger rappel historique et géographique du contexte dans lequel s'inscrit le film n'aurait pas été superflu pour de nombreux jeunes spectateurs. Ajoutons qu'à la fin on aurait aimé en savoir un tout petit peu plus ( même de manière succincte ) sur ce qu'il est advenu à ce soldat après son retour au Japon. On s'était malgré tout intéressé à lui pendant 165 minutes et on nous abandonne sans crier gare et sans nouvelle du devenir de notre héros. Voila une suite de détails qui nuisent un peu à la qualité d'ensemble du film. Dommage. Le film est à voir. Mais les amateurs de films de guerre type blockbuster passeront leur chemin.
    Raphaël L
    Raphaël L

    17 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2021
    Le film n'arrive pas totalement, malgré ses 2h45, à nous faire ressentir une quelconque impression d'ennui ni de solitude que le personnage d'《Onoda》 a dû vivre seul pendant 《10000 nuits dans la jungle》 car sans cesse le film est entrecoupé de scènes d'actions ou de flash-back de son recrutement et de son entraînement qui nous coupent dans notre lassitude.

    Cependant la jungle est vraiment bien utilisée, on sent que les personnages sont soumis à la météo. De plus il ya un effet de sidération à voir ce soldat combattre des autochtones comme si c'étaient ses ennemis. Enfin j'aime beaucoup l'ambiguïté qu'entretient le film autour de ce personnage: on ne sait pas s'il continue à rester dans sa jungle par engagement patriotique extrême ou par peur de retrouver une civilisation changée.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2022
    La durée me faisait peur mais elle est finalement tout à fait adaptée et utile. Il s'agit plus d'un film psychologique que d'un film de guerre. Je l'ai trouvé très bien réalisé et suffisamment bon pour me faire comprendre comment cette histoire dingue a pu se produire.
    Hortense Hortense
    Hortense Hortense

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Une mise en scene palpable, c'est indéniable. Le côté scolaire et litteral est le gros bémol de ce long métrage qui reste devant ses personnages, les accompagne mais pourquoi ? Pas de recul, de second degré et de distance adulte. On y va tels des travelers vêtus de chemises hawaïenne, un peu radicaux, et puis en se disant que la maturité est un souvenir à attraper au moment de la retraite...soit un film vieux.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2022
    Une histoire incroyable mais vraie, un très bon film sur l’aveuglement d’une personne embrigadée. Mais ce « 10 000 nuits dans la jungle » s’il est un excellent film qui maîtrise bien son sujet et l’étalement de ce dernier n’est jamais aussi fort que ce qu’il raconte. Je me suis demandé après le film ce qu’aurait fait un Terrence Malick d’une histoire pareil. Mais s’il m’a manqué une pointe d’émotion Onoda fait partie des films qui marquent, qui laissent quelque chose chez son spectateur. La plongée dans la jungle philippine est prenante, le questionnement sur ce personnage est permanent et n’offre pas de solution clef en main. Certains passages sont assez fous comme, les élucubrations d’Onoda et Kozuka après leur première écoute de la radio et qui prennent une dimension singulière à l’heure des fake News et de la post vérité. Avec une histoire pareil j’aurais aimé un film plus fou et viscéral mais ça reste une belle expérience.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2021
    Lorsque l’on chante un peu trop, on finit instinctivement par s’approprier une mélodie et des valeurs. Et quand on trouve la bonne harmonie, il n’y a plus qu’un geste ou un regard pour y projeter son âme, celle qui prend l’initiative de croire à la seule issue possible, la victoire. Arthur Harari (Diamant noir) rempile, avec son co-scénariste Vincent Poymiro, pour investir la surprenante aventure d’un « traînard » japonais, retranché dans la jungle de l’île de Lubang, aux Philippines. Loin du polar et de l’environnement d’Anvers, le cinéaste français se frotte à un désir obsessionnel, afin de rendre hommage à un homme, qui n’a eu pour seule directive de survivre, coûte que coûte. En l’abordant sous l’angle d’un film d’aventures, il retrace le parcours atypique d’Hirō Onoda, évoluant à contre-courant de sa mission, dès lors absurde, dès lors que la guerre s’est prématurément terminée.

    C’est la première vertu narrative, qui apporte son lot de flashbacks et d’ellipses, tout en laissant croître cette fatalité ou cette malédiction, qui revisite les limites d’un soldat, soumis à une chaîne de commandement. Ce n’est ni le premier exemple, ni le dernier, cependant, il se dégage une grande force visuelle dans ce cousin éloignée d’Apocalypse Now. On passera du temps dans la boue, sous les pluies diluviennes et des bivouacs sur-mesure. Et l’on ponctue chaque nouvel élan patriotique d’Onoda avec des repères temporels, qui laisseront au spectateur évaluer le degré de démence qui pourrait l’habiter ou encore l’intensité avec laquelle il a troqué son humanité, malgré lui. En semant partout ce genre de graine, également dans les instants les plus fraternels, où les membres de son unité se réconfortent mutuellement, Harari capte sans peine leur loyauté et leurs maux les plus intimes.

    Sur près de 30 ans de folie, il aura fallu deux interprètes pour illustrer une version plus fantaisiste du soldat. Yūya Endō incarne la jeunesse maladroite et trop influençable d’Onoda, ce qui en fait le parfait témoin d’un endoctrinement traumatique, mais donne également de belles leçons d’apprentissage aux côtés des siens. Quant à Kanji Tsuda, il traîne toute une charge émotionnelle, qui laisse transparaître un vide bouleversant chez le soldat de l’Empereur, toujours prêt à mourir pour sa nation, mais avec une contradiction qui refrène ses pulsions. Avec un esprit qui ne pense que par la guérilla, on finit par saisir le tourment qui le domine, mais jamais on ne se détachera de son regard. En parallèle, nous investissons sa psyché, aussi hostile qu’hasardeuse, car on lit aisément ses failles lorsqu’il n’a plus le contrôle sur la jungle et son environnement. Il erre comme un radeau sur l’océan, sans enjeux, ni objectifs concrets, car sa limite demeure sa croyance en cette fin de guerre.

    Au détour d’un recul sur l’équilibre des forces mondiales, on se rend compte que son voyage mental reste alimenté par un seul ordre, mais également par le seul touché affectif qu’il semblerait avoir connu de sa vie d’adulte. Entre le devoir et le respect envers son supérieur, ou d’une autorité paternelle, le réalisateur parvient à émouvoir, à la fois dans un discours héroïque et tragique. Ces deux fonctions cohabitent dans la même hutte et dans un même corps, brisé par les épreuves et brisée par une solitude, qui l’a bercé depuis qu’il s’est engagé. « Onoda » est un électrochoc dans la sélection cannois, mais reste avant tout une démonstration de narration et de persévérance, rendue à ceux qui ne parviennent pas à lâcher leurs armes, au gré du réel et de la fiction.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    Histoire extraordinaire que celle de ce soldat japonais niant la fin de la guerre du Pacifique, soldat-fantôme isolé – avec une poignée d’hommes – au cœur de la jungle d’une île philippine, mû par un sens du devoir insensé et poursuivant avec un aveuglement volontaire une mission qui n’est plus. C’est l’histoire d’un héroïsme vain et pathétique, d’un voyage au bout de l’absurde, de la folie et du temps qui passe. Voyage qui tourne en rond, aventure circonscrite aux contours d’une île et d’un esprit borné. C’est aussi le récit d’une triste victoire, celle du conditionnement inébranlable d’une humanité fragile, qui en vient à se nier elle-même dans sa capacité à raisonner et à vivre sa liberté, produit humain formaté que la tentation même d’un retour à l’état de nature, dans pareil cas, ne vient pas effleurer.
    Il est original et audacieux ce film français tourné au Cambodge, avec des acteurs japonais et philippins, en langues étrangères, et inspiré d’une histoire vraie très ancrée dans un contexte, un esprit et une culture dont le réalisateur français, Arthur Harari, n’était a priori pas familier. Réalisateur qui signe là seulement son second long-métrage. Il y est allé avec humilité et intelligence, avec sérieux et sans esbroufe, évitant l’écueil du film “à la manière de”. Il n’a ni cherché à se “japoniser” ni à faire du Herzog ou du Coppola en lorgnant vers d’autres films de jungle et/ou de guerre, comme Aguirre, Apocalypse Now… Ici, on sent que la volonté de coller à l’expérience de vie du personnage central a prédominé dans tous les choix, narratifs et de mise en scène. Pas de trip hypnotique et fascinant, qui n’aurait pas collé à la vision d’Onoda, mais de la sobriété et du réalisme, une forme de minimalisme dans d’amples décors, qui dit bien une certaine étroitesse d’esprit, un refus d’élargir l’horizon. Autre parti pris : laisser le temps au temps, expérimenter avec lenteur une durée qui s’imprime dans le corps et dans l’esprit, au point de laisser a posteriori chez le spectateur une impression de familiarité déroutante, un engourdissement mystérieux entre réalité et irréalité, un fort souvenir d’humus et de pluie.
    Exigeant et maîtrisé, ce film aurait mérité mieux qu’une simple présence dans la sélection “Un certain regard” du festival de Cannes 2021.
    docteur stroh
    docteur stroh

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Avec stupeur et tremblements voir un film trop long et une demonstration.monotone.si scolaire est tres ennuyeux. On finit par en sortir en disant presque merci a Hiroshima . Le desespoir de voir a quel point un homme deshumanise peut devenir fou........ On comprend que l'occupation japonaise en indochine se soit soldée par un retour des francais et le choix des chinois comme soutien du l'independance du vietcong.....
    n L
    n L

    11 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Même si je pense qu'il faut voir au moins ce film une fois dans sa vie vu le côté insensé de cette histoire vraie qui laisse perplexe j'avoue avoir trouvé le film ennuyeux et n'ai vu un intérêt que 1h avant la fin. Oui je dirais à chacun d'aller voir le film pour se faire sa propre opinion mais personnellement je ne pense pas revoir le film dans le futur même à la télé avant 10 ans
    Jules Bancharel
    Jules Bancharel

    7 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2021
    On pourrait se dire que ce film est trop long, mais dans notre société où la consommation d'images rapides a envahit les téléphones (tiktok, instagram), ça fait du bien d'apprécier un film long contenant des plans lents, l'histoire est gentillette et la fin est satisfaisante.
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