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    La Chienne
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    3,9
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    38 critiques spectateurs

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    Thierry VERHOEST
    Thierry VERHOEST

    17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2023
    Sinistre, autant qu'excellent.
    Presque un siècle plus tard ce film reste pertinent et retient l'attention jusqu'au dernier plan.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    Un drame sentimental tragique et cruel, sans aucune morale, porté par le trop bon, trop con Michel Simon. 3,25
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Le premier long-métrage parlant de Renoir, drame adapté du roman de G. de la Fouchardière. Une intrigue bien ficelée avec le monument Michel Simon.
    Y Leca
    Y Leca

    32 abonnés 998 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Rien à sauver de ce film horriblement daté et mal (sur) joué par tous (et surtout Flamant, très mauvais acteur), à part Michel Simon, seul à surnager dans cette histoire mal scenarisée et réalisée. Un très mauvais Renoir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 863 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Le thème du brave homme devenant le jouet d'une prostituèe a rarement ètè aussi juste et rèaliste que dans ce classique de Jean Renoir! Une analyse sociale remarquèe et remarquable du cinèma de l'entre-deux guerres! Bouleversant, Michel Simon trouve ici le premier grand rôle de sa carrière! Celui d'un petit employè sans envergure, peintre amateur et passionnè, triste en mènage avant de connaître Lulu, une fille de joie qui l'exploite et le trompe avec un souteneur! D'abord se sentant fort pour protèger sa Lulu de n'importe qui puis dèchirè par le remord et par le monde qui l'entoure! Malgrè son extraordinaire qualitè, "La chienne" fut une dèception commerciale, une oeuvre incomprise pour le public de l'èpoque! Et pourtant film admirable de Renoir à l'arrivèe, une peinture de la petite bourgeoisie et de ses idèes reçues aussi audacieuse (le prologue sous le signe de Guignol) que tragique! A Janie Marèse, morte accidentellement après le tournage! La lègende de la voiture maudite de Georges Flamant continue à faire parler le cinèphile! Elle n'avait que 23 ans...
    noizet
    noizet

    5 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2022
    , un scenario cousu de fil blanc. on sennuie vite de la naïveté des personnages. un film sans relief qui a très mal vieilli
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Un scénario cynique au service d’une mise en scène parfaitement maîtrisée, auxquels se rajoute aujourd’hui un véritable reportage sur le Paris des années 30, ses chanteurs de rue, ses taxis, ses concierges…
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    « La Chienne » de Jean Renoir (1931) n’a pas trop vieilli. L’histoire est simple : Maurice Legrand (Michel Simon), timide caissier dans une entreprise où tout le monde se moque de lui, est marié sans bonheur à la veuve d’un adjudant. Il se réfugie dans la peinture et va naïvement tomber amoureux de Lulu (Janie Marèse décédée d’un accident de voiture juste après le tournage) qui est sous la protection de Dédé (Georges Flamant), un petit souteneur caricaturalement parisien, qui la poussera à avoir une relation avec Legrand. Dédé commencera à vendre les toiles de Legrand en faisant croire qu'elles sont peintes par Lulu alias Clara Wood… mais le drame va arriver avec sa fin cynique et un épilogue inattendu. A noter une petite critique des marchands de tableaux et des critiques d’art, petite revanche familiale ?
    Comme souvent chez Renoir, le film est ouvert et fermé sur une scène de théâtre, ici de guignol déclamant « Drame social : le vice est toujours puni… mais en fait non et l’histoire est amorale surtout pour l’époque ce qui lui valut peut-être d’être mal accueillie par le public ? A noter que ce film a fait l’objet d’un remake « La rue rouge » en 1947 par le grand Fritz Lang.
    Régine B
    Régine B

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2020
    C'est un film sur l'illusion, l'attachement aveugle à une personne (Lulu à Dédé, Legrand à Lulu) ou à son souvenir (Adèle Legrand à Godard). Chaque personnage est le dominant, le soumis ou l'imbécile d'un autre et quand les choses s'inversent, c'est plutôt fatal.
    Le jeu des acteurs est terriblement daté, sauf celui de Michel Simon, intemporel.
    Le titre ne donne pas envie, surtout en cette période post "Me too" et réduit l'idée qu'on peut se faire du film avant de l'avoir vu. Il ne faut pas s'y arrêter, on trouve une bonne analyse sociologique, toujours actuelle, souvent drôle et qui égratigne au passage (déjà !) les marchands d'art.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Presqu 'un film d'émancipation puisque le personnage le plus dominé et le moins armé socialement va en quelque sorte se libérer à contre courant de la société et à rebours des autres personnages qui telles des marionnettes vont subir leur destin ;On retrouve la même modernité le même humour anar et féroce que dans boudu sauvé des eaux ( l'histoire est très différente mais se conclut de la même façon ) mais aussi le même interprète michel simon qui est pour moi tout simplement le meilleur acteur de cinéma qui ait existé depuis la création du cinématographe par les frères lumières.
    ronny1
    ronny1

    39 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2019
    Jean Renoir fut un réalisateur assez moyen du muet. Même en se cantonnant au cinéma français, aucun de ses films ne pouvait se comparer au « Napoléon » qu’Abel Gance réalisa en 1927, ni à « Au bonheur des dames » de Julien Duvivier (1930). Mais, contrairement à ce dernier, il frappa dès le début du sonore avec « La chienne ». Après le lourdingue « On purge bébé », exercice pour s’adapter au parlant, il réalise magistralement un deuxième film. Borné par le théâtre de marionnettes, où Guignol nous explique d’emblée que cette histoire concerne des gens comme vous et moi, Cette descente profonde dans le peu de grandeur et l’immense noirceur des pensées et comportement humains illustre un illusoire triangle amoureux entre le gentil peintre amateur mais talentueux, grand benêt aussi amoureux (Michel Simon) qu’il est laid, et la la prostituée (Janie Marèse), victime entichée d’un souteneur (Georges Flamant), mufle, brutal et sans scrupules. Ce trio s’accompagne d’une galerie de personnages sinistres. De la femme sans cœur (Magdeleine Bérubet) aux collègues de bureau cruels et ricaneurs, en passant par les marchands d’art qui ne pensent qu’à faire du fric, l’honnêteté et la morale de tout ce joli monde se sont depuis longtemps évaporées. L’énorme tour de force du cinéaste est de nous emmener vers une condamnation à mort qui satisfait notre soif de justice, en révélant par la même que nous ne valons pas mieux que ce petit monde qui, turpitude ultime, envoie à la guillotine un coupable pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Et le rideau de tomber, permettant une mise en abime sans équivalent dans le cinéma de l’époque (Manckiewicz reprendra ce procédé dans « Le Limier » quarante ans plus tard). Ce fond « édifiant » est servi par une forme exceptionnelle et innovante où Theodor Sparkuhl filme en décors naturels, accompagné par une prise son sur le vif de Marcel Courmes, apportant pour la première fois à l’écran, avec les petits bruits variés de la rue, une profondeur sonore réaliste. Le ramage valant le plumage, la qualité des dialogues, qui deviendra une constante du cinéaste, est déjà évidente. Par contre, le casting est plus inégal. Au sommet un Michel Simon dont le rictus fut façonné par Renoir, Janie Marèse, imposée par la production, star en devenir mais qui décèdera dans un accident de la circulation quelques semaines plus tard, Georges Flamant gouailleur amis odieux et Roger Gaillard (l’adjudant), l’autre personnage sympathique du film. A l’opposé, Magdeleine Bérubet (l’épouse) en fait des tonnes, souvent a la limite du ridicule, comme les pesants collègues de Michel Simon au jeu stéréotypé et répétitif. Ainsi ce grand film, pas loin d’un chef d’œuvre, débute une nouvelle carrière pour celui qui, à mon sens, est un des plus grands cinéastes du vingtième siècle. Quant au remake « La rue rouge » de Fritz Lang, bien qu’également très bon, il souffre de la comparaison avec « La femme au portrait » réalisé deux ans plus tôt, également avec Edward G. Robinson.
    Eselce
    Eselce

    1 411 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2018
    Mal joué, pas de musique d'ambiance, du texte qui fait "récité", aucune émotion positive ou négative… Je n'aurai finalement rien apprécié du film de Renoir dont j'ai de très loin préféré le remake "La rue rouge" sorti en 1947. Ici, beaucoup de longueurs et de scènes très lentes et peu intéressantes. On appréciera seulement les artistes et musiciens de la rue qui apportent quelques mélodies au film, bien trop rares. Mais vraiment, beaucoup trop de scènes lourdes et maladroites pour notre regard contemporain. Vieilli très mal !
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    La Chienne, drame social anarchiste, va marquer le début d’une période réaliste pour Renoir et pour le cinéma français. Le réalisateur confirme sa maîtrise de la mise en scène, son ambition esthétique et sa fascination pour le son direct avec ce film grave, servi par une distribution parfaite.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2017
    Un film très daté. Il est aujourd'hui (2017) difficile d'imaginer le scandale qu'a pu être à l'époque le scénario. Aujourd'hui, cela semble mièvre, on comprend mal spoiler: le geste de désespoir du personnage de Michel Simon
    . Cela reste une bonne critique sociale du monde convenu des petits bourgeois. Mention spéciale au jeu d'acteur de Georges Flamand, dont on se souvient longtemps du maquereau qu'il campe.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    92 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Dès son premier long-métrage parlant, Jean Renoir s’autorise une liberté de ton peu commune à l’époque. Alors que la technique du cinéma parlant est encore balbutiante, le réalisateur remplit son film de bruits d’ambiance très convaincants. Ce procédé et les savants mouvements d’appareil contribuent grandement à l’aspect très réaliste du film. D’un point de vue technique, La Chienne est une belle réussite qui préfigure la filmographie à venir du futur auteur de La règle du jeu.
    Les mêmes louanges peuvent être portées au scénario et à la narration. Le drame raconté va se muer progressivement en tragédie et se nourrir des rapports de force changeants entre les personnages. Dans le rôle principal, celui de Maurice Legrand, fonctionnaire peu apprécié de ses collègues et désaimé par sa femme, Michel Simon excelle. Maurice Legrand, isolé, fragile, n’a que la peinture qu’il pratique en amateur pour échappatoire. D’abord crédule, ce personnage va évoluer au rythme d’une écriture précise et fouillée. Michel Simon donne corps avec brio à l’évolution psychologique de son personnage et domine un bon casting duquel nous pouvons regretter le sur-jeu théâtral de Georges Flamant.
    Si Maurice Legrand peint notamment son propre portrait, Jean Renoir peint celui d’une société aux rouages grippés par les faux-semblants et l’injustice et avec pour toile de fond, le désert affectif et social dans lequel le personnage erre. Libre de toute intention morale, La chienne renferme une étude sociale tout aussi efficace que fascinante et qui n’a rien perdu de sa modernité.
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