À l’aéroport JFK de New York, un soir, une jeune femme monte dans un taxi. S’engage alors, une conversation troublante et passionnée entre le chauffeur et sa passagère…
15 jours seulement (!) après Le Choix (2024) de Gilles Bourdos, où l’on se retrouvait enfermé dans une voiture pendant 80min aux côtés de Vincent Lindon, on a droit à un énième huis clos, dans un taxi cette fois-ci. Si le concept est exactement le même, il faut avouer qu’ici, le casting est plus… sexy.
Pour son premier long-métrage, Christy Hall ne vise pas la facilité en situant l’action de son film intégralement dans l’habitacle d’un taxi, surtout lorsque celui-ci dure plus de 90min. C’est bien là le problème, comme toujours avec ce type de film, basé sur une seule et même unité de lieu et de temps, au bout d’un certain moment, on finit par trouver le temps long au point de s’ennuyer ferme.
Daddio (2024) se plante en beauté, le film avait été pensé (au départ) pour le théâtre, cela aurait dû le rester ainsi. La réalisatrice peine à y insuffler un dynamisme et surtout, un intérêt. Les dialogues sont lourdingues de bêtises et de banalités, entre ce chauffeur de taxi buriné par la vie, qui se la joue psychanalyste et cette charmante jeune femme indécise, qui vide son sac devant le premier venu.
On s'ennuie terriblement et ce, malgré la complicité évidente entre les comédiens. Le film ne cesse de brasser continuellement du vent, à l’image de ses dialogues. Malgré de bons interprètes, le film s’oubliera aussitôt (en dehors de garder en mémoire le joli minois de Dakota Johnson).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●