Mon compte
    Alice T.
    Note moyenne
    3,0
    39 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Alice T. ?

    3 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    1 critique
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2019
    Ce film roumain repose sur les épaules de Andra Guti (alias Alice Tarpan), jeune ado adoptée qui va tomber enceinte. L'interprétation de celle-ci est tout à fait honorable, tour à tour insolente, espiègle puis complice avec sa mère qui n'a pas eu la chance d'enfanter. Cependant, le film tourne vite en rond autour de la vie de cette ado, à tel point que ça en devient agaçant. spoiler: Reste, une fin surprenante avec la mort du bébé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Alice Tarpan a seize ans. Elle est la fille adoptive de Bogdana qui n’a jamais pu avoir d’enfant et qui est divorcée.
    Alice est une adolescente turbulente qui fait volontiers l’école buissonnière et qui mène la vie dure à sa mère.
    Alice tombe enceinte. Sa mère l’apprend et l’incite à avorter. Mais, par pur esprit de contradiction, l’adolescente déclare qu’elle veut garder l’enfant.

    La Nouvelle Vague roumaine nous a habitués depuis le magistral "4 mois, 3 semaines, 2 jours", Palme d’or en 2007 à des drames naturalistes bouleversants et perturbants. Cristian Mungiu ("Baccalauréat"), Cristi Puiu ("Sieranevada"), Corneliu Porumboiu ("Le Trésor", "Football infini"), Calin Peter Netzer ("Mère et fils"), Radu Jude (« Peu m’importe si l’Histoire nous considère comme des barbares »), Adrian Sitaru ("Illégitime", "Fixeur"), Alexander Nanau ("Toto et ses sœurs") en sont les porte-drapeau.

    Le sixième fils de Radu Muntean est un peu moins noir que ceux de ses collègues. La grossesse de la jeune Alice ne se finira pas dans le sang, la douleur et les larmes. Elle sera plutôt l’occasion d’un bras de fer entre l’adolescente et sa mère et d’un rapprochement hélas bien mièvre que sauve un épilogue surprenant.

    D’ailleurs Bucarest n’est pas filmée comme on la voit souvent l’hiver, sous la neige et la pluie, la grisaille et le froid. Sous la caméra de Radu Muntean, c’est une ville estivale et riante. Quand le film s’en échappe, c’est pour les bords ensoleillés de la Mer noire. Telle est la tonalité de "Alice T." : non pas les drames de la vie mais les affres de l’adolescence. Ce que le film gagne en légèreté, il le perd hélas en intérêt. Car, aussi inspirée que soit la jeune Andra Guti, enfant poupine à la chevelure écarlate, Léopard de la meilleure interprétation féminine au dernier festival de Locarno, ses fanfaronnades et ses atermoiements deviennent vite irritants.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2019
    A bientôt 48 ans, le réalisateur roumain Radu Muntean est un habitué du Festival de Cannes : Boogie, son 2ème long métrage, était à la Quinzaine des Réalisateurs en 2008, le 3ème, Mardi après Noël, à un Certain Regard en 2010 et le 4ème, L’étage du dessous, dans cette même sélection en 2015. En 2018, les palaces ne sont plus les mêmes : c’est Locarno qui a accueilli Alice T., le 5ème long métrage de Radu Muntean, et Andra Guti, la jeune interprète du rôle d’Alice, est repartie avec le Prix d’interprétation féminine.
    Pas facile, quand on n’a jamais pu avoir d’enfant et qu’on a fini par adopter une petite fille, de se retrouver un jour avec cette enfant, devenue une adolescente rebelle de 16 ans, qui vous annonce qu’elle est enceinte et qu’elle refuse de se faire avorter. Un problème de plus pour Bogdana Tarpan, qui, après son divorce, élève seule Alice, très souvent menteuse et manipulatrice, un problème encore plus grave que ceux que cette dernière n’arrête pas de rencontrer dans son lycée. Mais il n’est pas interdit d’évoluer et, dans l’esprit de Bogdana, pourquoi, après tout, cet enfant ne deviendrait-il pas celui qu’elle n’a jamais réussi à avoir ? Quant à Alice, elle voit dans cet enfant la possibilité de devenir une sorte de reine dans sa famille tout en étant consciente des difficultés qui l’attendent.
    Il est rare qu’un film soit aussi nettement partagé en deux parties aussi différentes : une première partie intense, nerveuse, superbe, une seconde partie beaucoup moins vive, à la limite de la mièvrerie. Un point commun, toutefois, entre ces deux parties : la grande qualité des très longs plans séquence qui mettent vraiment en valeur le jeu des interprètes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top