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Michel C.
272 abonnés
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3,5
Publiée le 7 octobre 2018
Excellent polar joué à merveille par deux comédiens impeccables : Matthias Schoenaerts et de Reda Kateb ! Pour une fois, ce n'est pas la région Lyonnaise qui berce cette intrigue, mais bien la région parisienne. (Mais cela pourrait se passer n'importe où... c'est souvent de nuit). Bref un film sombre, qui force les traits de ces deux personnages hors norme !! **
Excellent film malgré une histoire assez peu originale. Les acteurs sont brillants. Les images de la banlieue sont saisissantes de réalisme et de beauté. Bravo!
Malheureusement je n’ai pas trouvé ce film super intéressant, les acteurs sont bons et j’ai bien aimé que l’histoire se déroule à paris mais j’ai pas été particulièrement touché, hélas !
Bon,disons qu'1h50 pour un film ou il ne passe pas grand chose c'est un peu long... Certes ce film se laisse regarder grâce à ces 2 acteurs principaux, mais ça ne suffit pas face à un scenario ultra-simple et mince comme du papier à cigarette..! On s'ennuie vite car ça tourne en rond... Ah oui! vous allez apprendre comment échapper à des gens qui vous recherchent en rentrant dans un immeuble par les sous-sols puis ressortir par les toits en escaladant éventuellement quelques balcons..c'est tout! 2 étoiles pour les acteurs
Si le script est plutôt classique – on a vu des centaines de fois cette opposition entre deux amis d’enfance dont l’un devient flic et l’autre truand – la capacité de David Oelhoffen à renouveler notre intérêt tient surtout dans son talent pour définir des caractères originaux. Au lieu de chercher à tourner un polar efficace et décérébré, il livre ici une analyse psychologique assez fine, plaçant chaque personnage devant ses responsabilités, sans aucun jugement. Dès lors, l’opposition passe bien car le cinéaste ne cherche pas à nous faire la morale. Il prend à bras le corps le problème des banlieues gangrenées par le trafic de stupéfiant, généralement tenu par des gros pontes intouchables. Tout ceci est tourné avec efficacité et surtout interprété de manière magistrale par les deux acteurs principaux, toujours aussi justes. Rien que pour eux, le film vaut le déplacement.
plus un polar d'atmosphère que d'action.le film manque de rythme et le scénario e st un trop simple et en dehors des 2 héros, pas de vrai surprise ou profondeur., dommage au milieu je me suis ennuyé en attendant le fin plutôt attendue
Un bon polar qui souffre d'un gros défaut esthétique mais offre des personnages intéressants portés par des acteurs principaux formidables. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Le film précédent (excellent) de David Oelhoffen s'intitulait Loin des hommes. Frères ennemis en est en revanche tout près, des hommes, et avec une virilité exacerbée dans un film qui ne laisse qu'une place décorative aux femmes. L'intrigue prend racine dans les cités avec des affaires de trafic de drogue assez conventionnelles qui vont déboucher sur des règlements de compte et des fusillades qui assurent le quota "action" de ce film noir assumé qui se voudrait tragédie grecque. Reste que l'histoire ne sort pas vraiment d'une certaine opacité et n'est là que pour mettre en valeur le vrai thème de Frères ennemis : les rapports poreux entre flics et voyous matérialisés ici par les deux personnages principaux qui ont grandi ensemble avant que leurs chemins ne se séparent. On attend beaucoup de l'affrontement entre Matthias Schoenaerts et Reda Kateb dont le passé commun est crédible (ils sont nés tous les deux en 1977) mais leurs face à face ne sont que sporadiques et il y manque de la profondeur, faute d'avoir des éléments sous la main concernant leurs liens véritables au temps où ils étaient proches. Les deux acteurs ont cependant suffisamment de charisme pour densifier l'atmosphère et ils sont heureusement montrés avec un minimum de psychologie dans leur environnement respectif où ils sont l'un et l'autre plus ou moins suspectés de pactiser avec l'autre camp. Cette ambigüité sert le film mais n'absout pas le manque de lisibilité générale du scénario.
Quand on pense aux frères ennemis, on pense à ceux de Victor Hugo dans l’Homme Qui Rit ; on pense à Pierre et Jean de Maupassant ; mais ce n’est pas ça dans ce film. D’abord, ils ne sont pas frères, quoique c’est peut-être plus fort : ils sont « comme des frères », ayant poussé dans le même terreau et sous le même climat. Il n’y a pas de découverte ; il n’y a pas de jalousie. Mais ils entrent pareillement dans l’identification selon Lacan : ils se définissent l’un par rapport à l’autre. « Il est ce que je ne suis pas » : l’un est dans le bien ; l’autre dans le mal. Le flic et le voyou. N’empêche que chacun y est pour des raisons complexes, qui les tourmentent à l’écran. Ce film de David Oelhoffen est donc un nouveau film sur ces paires d’hommes difficiles à cerner, quoique pleins d’une humanité qu’on n’imagine pas, que ce réalisateur semble aimer analyser. En 2013, il avait déjà dirigé Reda Kateb et Viggo Mortensen (du Seigneur Des Anneaux), paire d’hommes révoltés d’il y a soixante ans dans l’Algérie en ébullition. Curieusement, il dirige cette fois le même Reda Kateb, mais avec Matthias Schoenarts, le sosie belge de Viggo Mortensen ! Toujours révoltés, mais dans la ville en ébullition cette fois, cette ville gangrénée par les gens qui n’ont pas de travail sauf dans la drogue. Le film tient en haleine, un peu pour le polar (qui est bon et tortueux, soit dit en passant), mais surtout pour le décorticage psychologique efficace de ces deux rôles principaux, Manuel et Driss, les « comme deux frères inséparables mais que tout oppose ». C’est d’une tristesse infinie, car il s’agit d’amitié, pas de frérocité familiale.
Dans une intrigue noire, rythmée et plutôt classique, nous allons suivre les trajectoires croisées d'un flic et d'un truand aux objectifs évidemment opposés, mais qu'une enquête en cours va à nouveau rapprocher. Ce duel intense est porté par deux très bons comédiens (Reda Kateb et Matthias Schoenaerts) donnant beaucoup de charisme et de véracité à l'ensemble. Même si le scénario est un peu confus par moments, la violence brute et piquante de la banlieue est véritablement marquante dans ce polar au rythme hyper tendu et à la violence urbaine omniprésente. C'est à la fois un film d'action et une plongée psychologique dans la frontière fragile existant entre un chassé et son chasseur. Tout n'est pas maîtrisé mais l'instant cinéma est puissant et assez plaisant. --> Site CINEMADOURG <--
Les bons polars français récents ne courent clairement pas les rues. On a en tête certains des films d’Olivier Marchal ou les méconnus « Gardiens de l’ordre » ou encore « Antigang ». « « Frères ennemis » en fait partie même si on ne peut pas non plus dire que c’est un classique, la faute à une trame générale assez triviale à base de traffic de drogue et de vengeance dans les cités couplée à la sempiternelle et logique opposition du flic contre le gangster. La relative nouveauté ici est que les deux parties sont mises d’emblée d’égale à égale dans le cœur des spectateurs grâce aux rapports humains (davantage qu’un affrontement) qui vont se recadrer sur deux anciens amis ayant grandi ensemble, l’un étant devenu flic tandis que le second est trafiquant de cocaïne. Mais, comme souvent dans ce genre de configuration, notre cœur balance plutôt pour le second et on sent que celui du réalisateur aussi, le temps de présence à l’écran validant ce constat. Dans tous les cas Oelhoffen réalise son film dans le plus grand respect du genre et il choisit de le faire sans aucun artifice, privilégiant clairement l’âpreté et le réalisme à une quelconque glorification du métier de l’un ou de l’activité de l’autre comme on a pu un peu le voir, par exemple, dans l’excellent « La French ».
Les rôles offerts à Reda Kateb et Matthias Schoenaerts sont très bien écrits et leur permettent de délivrer des performances fortes et indubitablement réussies. Le premier excelle en flic taiseux et tiraillé entre ses racines et son devoir. Le choix de jouer son rôle en mode mineur est payant et sert le film. Quant au second, si dans la première demi-heure on est circonspect lorsqu’il joue les racailles de cité, il explose ensuite comme en fauve en cage avec l’intensité de jeu qu’on lui connait dès lors qu’il se retrouve aux abois. Dommage que le long-métrage met beaucoup de temps à les réunir car c’est lors des scènes de confrontation orale entre les deux acteurs que « Frères ennemis » nous offre ses meilleurs moments. Ils sont d’ailleurs trop courts et pas assez nombreux. Le film prend très bien le pouls des cités, sans aucun cliché ni poncif inhérent à ce microcosme si particulier, comme il le fait égalment très bien pour l’univers de la police et de ses différents services.
« Frères ennemis » est un polar brut de décoffrage, parfois surprenant, à l’intrigue passionnante mais ténue, voire parfois carrément nébuleuse. Moins de personnages, moins de noms cités et un déroulement moins tortueux n’aurait pas fait de mal au scénario. Attention de ne pas perdre le fil ou de zapper une bribe de dialogue sous peine d’être un peu largué sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Il manque peut-être aussi d’une bonne grosse scène d’action pour impressionner le spectateur friand de fusillades ou autre poursuite dignes de ce nom. Mais David Oelheffen préfère la sobriété la plus totale qui, couplée à un schéma convenu, empêchera peut-être ce long-métrage d’être vraiment mémorable. On est cependant face à un cinéma racé, intense et carré qui va droit au but et s’avère maîtrisé de bout en bout.
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Voici un film policier moderne qui décoiffe du début à la fin ! Milieu de truands trafiquants de drogue où des luttes fratricides finissent en bain de sang, le tout avec un rythme soutenu. Et puis un policier d'origine maghrébine magnifiquement joué par Reda Kateb, torturé entre ses origines et son devoir de policier, et ses copains d'enfance, rend ce film actuel et plausible. On aimera cette production qui renoue avec les grands films policiers du temps d'avant...
Film extrêmement moyen. Je n'ai pas aimé du tout. Manque de cohérence dans certaines scènes, longueurs, manque de rythme. Seul le jeu des acteurs relève le niveau d'un film bien décevant.