dans le cadre d'une cité de région parisienne, trafic de drogue, règlements de comptes et trahisons sont légion : un récit guère nouveau et pour le moins désenchanté, sur une mise en scène et au son parfois approximatifs. ce thriller sombre et tendu vaut surtout pour le rapport d'une certaine intensité entre deux frères (Matthias Schoenaerts et Reda Kateb).
Un polar pas totalement réussit mais ayant quelques qualités !! "Frères ennemis" de David Oelhoffen a une bonne accroche dans l'intrigue, un truand pris dans un traquenard, voyant ses copains mourir et lui réussissant a s'enfuir, veut trouver les coupables dans une affaire de drogue qui voit aussi un ami d'enfance, un frère comme le titre l'indique, dans la police prenant l'enquète en main dans les stups ce qui ne sera pas facile entre l'amitié et le boulot. La chose qui faut saluer dans ce long métrage, c'est l'interprétation des deux interprètes principaux, Matthias Schoenaerts crédible et sobre en truand plus Reda Kateb tout en retenu et efficace en policier. Le reste ne m'a pas trop convaincu avec une banlieue (hormis la nuit) mal filmé qui n'évite pas les clichés de l' image qu'on lui donne puis une dernière partie que je ne raconte pas qui est prévisible. Un film qui aurait mérité mieux.
frères ennemies est un film policier qui est filmé de manière brut dans les cités parisienne. Le scénario est mouvementé et l'action est omniprésent. Sans avoir de grand acteurs,ce film est une bonne surprise et mérite d'être vu.
Un bon polar nerveux et bien tortueux bien qu’on pressente la fin très tôt. L’histoire tient la route, bien mieux que les esbrouffes d’Olivier Marchal. Mais ce sont les deux acteurs principaux qui font le prix du film. Sinon ce ne serait qu’un polar de plus ! Et comme de plus en plus souvent dans le cinéma français, une prise de son déplorable pour des dialogues très typés. Mais où donc apprennent-ils leur métier, nos ingénieurs du son ?
Un très bon polar français qui vaut surtout pour son duo d acteurs d exception à savoir le génial Reda Kateb et l électrique Mathias Schoenaerts. Alors si le scénario ne brille pas par son originalité, il fait quand même le taffe et on se laisse emporter par cette énième histoire de vengeance. Pas le film du siècle mais un polar de bonne facture qui confirme que les cinéma français est souvent très bon dans ce genre.
Je m'attendais à beaucoup mieux au vu des critiques et de la cote générale. Je pensais retrouver un film d'action nerveux et tendu (un peu dans le style Olivier Marchal). Malheureusement le film est finalement pas très prenant, les scènes d'actions sont assez rares et la tension plutôt faible.Même les acteurs ne sont pas à la hauteur. Reda Kateb n'a pas l'air très impliqué et Mathias Schoenhaerts mange tellement ses mots qu'on a parfois du mal à le comprendre. Le scénario est parfois confus. Bref, une déception.
Le film précédent (excellent) de David Oelhoffen s'intitulait Loin des hommes. Frères ennemis en est en revanche tout près, des hommes, et avec une virilité exacerbée dans un film qui ne laisse qu'une place décorative aux femmes. L'intrigue prend racine dans les cités avec des affaires de trafic de drogue assez conventionnelles qui vont déboucher sur des règlements de compte et des fusillades qui assurent le quota "action" de ce film noir assumé qui se voudrait tragédie grecque. Reste que l'histoire ne sort pas vraiment d'une certaine opacité et n'est là que pour mettre en valeur le vrai thème de Frères ennemis : les rapports poreux entre flics et voyous matérialisés ici par les deux personnages principaux qui ont grandi ensemble avant que leurs chemins ne se séparent. On attend beaucoup de l'affrontement entre Matthias Schoenaerts et Reda Kateb dont le passé commun est crédible (ils sont nés tous les deux en 1977) mais leurs face à face ne sont que sporadiques et il y manque de la profondeur, faute d'avoir des éléments sous la main concernant leurs liens véritables au temps où ils étaient proches. Les deux acteurs ont cependant suffisamment de charisme pour densifier l'atmosphère et ils sont heureusement montrés avec un minimum de psychologie dans leur environnement respectif où ils sont l'un et l'autre plus ou moins suspectés de pactiser avec l'autre camp. Cette ambigüité sert le film mais n'absout pas le manque de lisibilité générale du scénario.
« Frères ennemis » est un polar violent qui doit sa valeur ajoutée aux deux têtes d’affiches, Matthias Schoenaerts et Reda Kateb. Si leur personnage ont passé leur enfance ensemble dans la même cité, ils ont chacun pris un chemin différent. Le premier est à la tête d’un trafic de drogue tandis que le second est devenu flic aux stups. La mise en scène suit le schéma classique du genre qui se fait aujourd’hui. Le rythme alterne les échanges sous tension et les scènes d’action énergiques. « Frères ennemis » va alors se différencier par la psychologie de ces deux hommes en crise existentielle. Un film efficace. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un bon polar avec une mise en scène très soignée (le détail de la cavale est précise, sans raccourci, loin des clichés habituels). Conforté par de bonnes prestations, une intrigue classique mais immersive, loin des super méchants et super flics. Dommage que le final est attendu. 3.5/5 !!! Un bon film.
je suis resté mitigé sur ce film dont j'attendais plus avec les 2 têtes d'affiche. En plus d'un film d'action c'est un film intimiste sur les relations humaines . 2 hommes amis d'enfance ont suivi des chemins différents pour finalement se retrouver.
La force de ce solide polar n'est pas dans son scénario mais bel et bien dans la qualité de sa mise en scène (et de son montage) et dans la performance des comédiens.
Les comédiens sont excellents et la mise en scène efficace. Le problème, c'est que ce polar est totalement décalqué des films américains du même genre qui se déroulent par exemple dans les milieux italiens, irlandais etc. Deux personnages ont grandi ensemble, l'un est devenu flic, l'autre voyou. Aucune surprise et le scénario est passablement confus. Le seul suspense concerne brièvement l'identité des tueurs qui ont attaqué le gang drivé par le principal personnage. Mais, comme on ne comprend pas grand chose, ce suspense disparait très vite. Ca se laisse quand même voir assez agréablement.