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Claudine G
202 abonnés
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2,5
Publiée le 8 octobre 2018
Très bien interprété ce polar nous transporte dans le milieu des dealers, de la drogue, du marché de coke dans les cités, où l'on sait que c'est loin d'être une vie de rêve. Ce film s'attarde surtout sur toute une bande de jeunes qui ont vécu dans un même quartier se liant d'amitié et, qui, lorsqu'ils deviennent adultes prennent des chemins différents. J'avoue que toutes ces tours reliées ensemble que ce soit par les parkings ou les toits nous projette dans un labyrinthe sans fin. Et lorsque l'un des leurs devient policier aux stups, la tâche est compliquée. Les règlements de compte à n'en plus finir, les meurtres, toute cette violence fort bien décrits font que l'on ne peut que regretter que tout ce petit monde vive dans un même univers, surtout lorsque l'on sait que cela existe réellement dans notre société. On ressort de la salle, se demandant quelles solutions pourraient-on trouver pour éviter la recrudescence et l'ascension de ce monde là.
Malgré quelques scènes réussies et une enquête qui se tient, je me suis ennuyé. De plus, il y a un gros problème au niveau de l'articulation des acteurs, c'est gênant.
Quand on pense aux frères ennemis, on pense à ceux de Victor Hugo dans l’Homme Qui Rit ; on pense à Pierre et Jean de Maupassant ; mais ce n’est pas ça dans ce film. D’abord, ils ne sont pas frères, quoique c’est peut-être plus fort : ils sont « comme des frères », ayant poussé dans le même terreau et sous le même climat. Il n’y a pas de découverte ; il n’y a pas de jalousie. Mais ils entrent pareillement dans l’identification selon Lacan : ils se définissent l’un par rapport à l’autre. « Il est ce que je ne suis pas » : l’un est dans le bien ; l’autre dans le mal. Le flic et le voyou. N’empêche que chacun y est pour des raisons complexes, qui les tourmentent à l’écran. Ce film de David Oelhoffen est donc un nouveau film sur ces paires d’hommes difficiles à cerner, quoique pleins d’une humanité qu’on n’imagine pas, que ce réalisateur semble aimer analyser. En 2013, il avait déjà dirigé Reda Kateb et Viggo Mortensen (du Seigneur Des Anneaux), paire d’hommes révoltés d’il y a soixante ans dans l’Algérie en ébullition. Curieusement, il dirige cette fois le même Reda Kateb, mais avec Matthias Schoenarts, le sosie belge de Viggo Mortensen ! Toujours révoltés, mais dans la ville en ébullition cette fois, cette ville gangrénée par les gens qui n’ont pas de travail sauf dans la drogue. Le film tient en haleine, un peu pour le polar (qui est bon et tortueux, soit dit en passant), mais surtout pour le décorticage psychologique efficace de ces deux rôles principaux, Manuel et Driss, les « comme deux frères inséparables mais que tout oppose ». C’est d’une tristesse infinie, car il s’agit d’amitié, pas de frérocité familiale.
Attention cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: alors ça y est, on vient du la même "té-ci" alors on est frères ? Bonjour le cliché. Ils sont fort ces monteurs de bandes-annonces. A chaque fois, on a l'impression de tomber sur un nouveau "heat" alors que pas du tout. Frères ennemis affiche même une certaine froideur, entre images grises, rythme dépressif et personnages ternes. Celui du voyou s'avère trop 1er degrés pour devenir sympathique et on voudrait nous faire croire que le flic fait dans le social. C'est pourtant quand celui-ci affiche ses manœuvres de double voire de triple jeu que le film décolle en de trop rares moments. Le reste est cousu de fil blanc. Moralité : parfois la bande-annonce suffit.
Excellent polar à la française, tendu et fiévreux, entre Batignolles et Bagnolet. De bons acteurs bien dirigés. Un scénario qui tient la route et demeure crédible de bout en bout. A ne pas réserver aux amateurs du genre.
Le réalisateur réussit à nous scotcher pendant deux heures sur son film, c'est déjà énorme. Mais cela n'en gomme pas pour autant les défauts, une certaine confusion s'installe au début et mettra un certain temps à se dissiper, les rapports des uns avec les autres ne sont pas assez définis au départ, d'autant que plusieurs personnages se ressemblent physiquement. Globalement ça reste un bon spectacle avec une interprétation magistrale de Reda Kateb
Les bons polars français récents ne courent clairement pas les rues. On a en tête certains des films d’Olivier Marchal ou les méconnus « Gardiens de l’ordre » ou encore « Antigang ». « « Frères ennemis » en fait partie même si on ne peut pas non plus dire que c’est un classique, la faute à une trame générale assez triviale à base de traffic de drogue et de vengeance dans les cités couplée à la sempiternelle et logique opposition du flic contre le gangster. La relative nouveauté ici est que les deux parties sont mises d’emblée d’égale à égale dans le cœur des spectateurs grâce aux rapports humains (davantage qu’un affrontement) qui vont se recadrer sur deux anciens amis ayant grandi ensemble, l’un étant devenu flic tandis que le second est trafiquant de cocaïne. Mais, comme souvent dans ce genre de configuration, notre cœur balance plutôt pour le second et on sent que celui du réalisateur aussi, le temps de présence à l’écran validant ce constat. Dans tous les cas Oelhoffen réalise son film dans le plus grand respect du genre et il choisit de le faire sans aucun artifice, privilégiant clairement l’âpreté et le réalisme à une quelconque glorification du métier de l’un ou de l’activité de l’autre comme on a pu un peu le voir, par exemple, dans l’excellent « La French ».
Les rôles offerts à Reda Kateb et Matthias Schoenaerts sont très bien écrits et leur permettent de délivrer des performances fortes et indubitablement réussies. Le premier excelle en flic taiseux et tiraillé entre ses racines et son devoir. Le choix de jouer son rôle en mode mineur est payant et sert le film. Quant au second, si dans la première demi-heure on est circonspect lorsqu’il joue les racailles de cité, il explose ensuite comme en fauve en cage avec l’intensité de jeu qu’on lui connait dès lors qu’il se retrouve aux abois. Dommage que le long-métrage met beaucoup de temps à les réunir car c’est lors des scènes de confrontation orale entre les deux acteurs que « Frères ennemis » nous offre ses meilleurs moments. Ils sont d’ailleurs trop courts et pas assez nombreux. Le film prend très bien le pouls des cités, sans aucun cliché ni poncif inhérent à ce microcosme si particulier, comme il le fait égalment très bien pour l’univers de la police et de ses différents services.
« Frères ennemis » est un polar brut de décoffrage, parfois surprenant, à l’intrigue passionnante mais ténue, voire parfois carrément nébuleuse. Moins de personnages, moins de noms cités et un déroulement moins tortueux n’aurait pas fait de mal au scénario. Attention de ne pas perdre le fil ou de zapper une bribe de dialogue sous peine d’être un peu largué sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Il manque peut-être aussi d’une bonne grosse scène d’action pour impressionner le spectateur friand de fusillades ou autre poursuite dignes de ce nom. Mais David Oelheffen préfère la sobriété la plus totale qui, couplée à un schéma convenu, empêchera peut-être ce long-métrage d’être vraiment mémorable. On est cependant face à un cinéma racé, intense et carré qui va droit au but et s’avère maîtrisé de bout en bout.
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Quatre ans après le lent et subtil "Loin des hommes", David Oelhoffen change complètement de style, passe du désert algérien à la banlieue parisienne et s'attaque au genre policier. Et c'est une réussite : l'ambiance sonore très travaillée et la mise-en-scène incisive créent une tension que la justesse des jeux de Reda Kateb et Matthias Schoenaerts maintiennent jusqu'au dernier plan. Un très bon film d'action et de suspense.
plus un polar d'atmosphère que d'action.le film manque de rythme et le scénario e st un trop simple et en dehors des 2 héros, pas de vrai surprise ou profondeur., dommage au milieu je me suis ennuyé en attendant le fin plutôt attendue
Film extrêmement moyen. Je n'ai pas aimé du tout. Manque de cohérence dans certaines scènes, longueurs, manque de rythme. Seul le jeu des acteurs relève le niveau d'un film bien décevant.
Très beau film avec quelques longueurs tout de même. Mais il y a une belle évolution des personnages. Une super intrigue qui vous tient en haleine jusqu’à la fin. Belle réussite pour ces « Frères ennemis » Allez courir pour voir ce film!
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5,0
Publiée le 22 juillet 2020
Un authentique film noir français comme je les aime. Tiré par deux acteurs prometteurs : Mathias Schoendoerts qui a le visage de voyou parfait qui est un homme perdu qui fait face à son destin de condamné et Reda Kateb qui n'a pas l'habitude des films policiers mais plutôt des drames. L'un de ces hommes est un flic, l'autre un gangster et les deux ont grandi ensemble. Les dernières secondes sont si puissantes, si poignantes c'est un pur coup de poing dans le visage. Un scénario réaliste associé à tous les autres composants qui transforme un bon film en un excellent film sont la. Et Frères Ennemis est l'un d'eux et bon appétit...
Excellent polar mêlant trafics de stupéfiants et règlements de compte. Ce film plein de suspense se suit assez facilement, bien que l'histoire soit assez complexe, dans la fibre du film "un prophète" . Reda Kateb est juste génial, en revanche l'acteur principal est moins bien. Mention spéciale à FianeSo qui jouait très naturellement, super bien. En revanche, la réalisation est mauvaise, on sent le manque de moyens, pas trop de cascades ou d'effets spéciaux, à des moments on pourrait se croire dans "Julie Lescot". Du coup, ça induit un peu de la mollesse à l'histoire si dynamique et intéressante, dommage...