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Un visiteur
3,0
Publiée le 9 mai 2013
Un scénario un peu con-con, et je ne me souviendrais pas des magnifiques rue du Havre, mais Jean Gabin est très bon, la musique nous reste dans la tête et créer une bonne ambiance. ça reste une histoire pas trop moche, et assez réaliste, voir historique !
Même s'il a un peu vieilli, ce film n'en reste pas moins un classique du film français d'avant-guerre qui bénéficie de superbes dialogues. L'histoire ne tient pas à grand-chose mais l'on reste charmé par ses personnages, tous des marginaux finalement qui sont seuls. Jean Gabin est excellent dans un rôle qui change de tous les personnages bourrus qu'il a pu incarner et se montre touchant aux côtés de Michèle Morgan.
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5,0
Publiée le 10 mai 2021
Le Quai des brumes est assez différent du film La Grande Illusion bien qu'il date de la même époque et que Jean Gabin y incarne la quintessence du Français. Il est d'une tristesse obsédante d'une émotion tranquille et même s'il est un peu daté à certains endroits il parvient toujours à vous surprendre et vous laisse absorbé par les motifs de la solitude humaine et le rêve humain non déraisonnable mais finalement impossible du bonheur. Ce n'est donc pas un film à mourir de rire et on ne sort pas avec un sentiment de bonheur mais on est content de l'avoir vu. C'est l'un des chef-d'œuvre de l'histoire du cinéma français. Jean Gabin est idéal dans le rôle du dur à cuire qui a un faible pour la belle enfant Michèle Morgan et à la fin tout ce dont on se souvient c'est des brumes calmes du port du Havre et du sentiment de malchance et de chances perdues. Sans oublier les beaux yeux de Morgan...
Un pur chef d'oeuvre. un film très poétique, des acteurs géniaux... ce film est une véritable merveille de l'époque! à voir absolument pour ceux qui ne l'ont pas encore vu.
Un bijoux du 7eme art français, réalisé par Michel Carné, mais nous retiendrons surtout la prestation de l'acteur Jean Gabin qui est ici mémorable dans un rôle d'un militaire franchouillard vagabond (pour ne pas dire déserteur comme dans le livre) ou les dialogue du film sont établies par le poète Jacques Prévert qui lâche ici par la bouche de Jean des phrases moins poétique, mais plutôt brutal, franc de sincérité avec cette fameuse phrase devenue célèbre "T'a de beaux yeux tu sais". L'échange entre Jean Gabin et le piètre voyous Lucien (Pierre Brasseur) et un peu classique, mais va dans le bon sens du film, spoiler: ou la relation et la surtout la fin ressemble assez au film américain de 1993, "L'impasse" de Bryan de Palma ou Carlito meurt de façon lâche des mains d'une racaille de petite envergure au grand destin Benny Blanco (John Leguizamo).
Film à visionner lorsque vous avez un moral à tout épreuve. En effet, c'est noir, très noir, plein de beaux sentiments mais qui finissent toujours mal. Il faut une sacré dose d'optimisme, de joie de vivre pour sortir de ce film indemne. A réserver à ceux qui prennent plaisir devant le malheur des autres mais aussi à ceux qui veulent voir un monument du cinéma français.Mais je vous aurais prévenu!
Peut-être LE chef-d'œuvre du réalisme poétique. Comme tout les films de se mouvement cinématographique, "Le Quai des brumes" fait preuve d'un grand fatalisme envers la vie et le monde. On n'est jamais heureux dans ses films, le monde est trop sombre pour ça. Tous les personnage sont des abîmés de la vie. Jean (Jean Gabin), déserteur solitaire et taciturne. Nelly (Michèle Morgan), fugueuse mélancolique de 17 ans obligée de repousser les avances de son tuteur. Zabel (Michel Simon), amoureux pathétique de sa filleule et miné par la jalousie. Michel (Robert Le Vigan), peintre suicidaire qui ne peint que « les choses derrière les choses ». Lucien (Pierre Brasseur), petit voyou tentant sans succès d'imposer son autorité. Panama (Édouard Delmont), patron de bistrot nostalgique de son ancienne vie à Panama. Tous vivent dans la misère, physique (pauvreté) et/ou morale (déprime). L'image grisâtre renvoie directement à l'état d'esprit des personnages, tout comme le brouillard qui englobe toute une partie du film. Même la joyeuse fête foraine ou se rendent Jean et Nelly semble prédire le pire lorsque tout-deux posent devant une toile représentant un faux bateau, renforçant l'impression que le départ pour le Vénézuela de Jean n'aboutira pas. Et même si celui-ci devient une autre personne, littéralement (son faux passeport) et métaphoriquement (son amour pour Nelly le rend meilleur), il n'en échappera pas pour autant à la fin tragique qui semble être son destin depuis sa première apparition, seul de nuit dans le brouillard. Fin d'autant plus déchirante qu'elle n'est due qu'à la fierté blessée d'un truand de bas-étage. "Le Quai des brumes" est un vrai travail d'équipe, réunissant se qu'il y avait de mieux dans le cinéma français de l'époque. On ne louera jamais assez le finesse des dialogues de Prévert, magnifiques dans leur simplicité, la musique de Maurice Jaubert, plus subtile que la plupart de celles de l'époque, la réalisation de Marcel Carné (qui touchera à la perfection l'année suivante avec Le jour se lève) et ses trois géants du cinéma français que sont Jean Gabin, Michel Simon et Michèle Morgan. Seule bizarrerie, les costumes signés Chanel... Attention, "Le Quai des brumes" ne doit surtout pas être réduit au cultissime (et superbe) « t'as d'beaux yeux, tu sais ».
Une vision noire de l'humanité on se croisent et s'entrecroisent des coeurs solitaires et froid, courant après leurs rêves, l'amour et tout simplement fuyant l'humanité. D'autant plus interessant la vision de la nouvelle génération qu'elle s'applique aujourd'hui, Gabin représentant un dernier semblant de moralité et de dignité. UNe oeuvre juste, pessimiste, comportant de nombreux niveaux de lecture, et une pléiade d'acteurs qui représentent ce que le cinéma français faisait de mieux.
Une œuvre d'une rare puissance, magnifique, mythique. Une ambiance véritablement envoûtante, des dialogues incisifs et touchants sans oublier le talent des monstres sacrés qu'étaient Jean Gabin ou Michel Simon, la beauté de Michelle Morgan. Un très grand moment de cinéma et une farouche impression de référence en voyant ce film.
Le film passe assez bien l'épreuve du temps, se révèle bien filmé avec un Jean Gabin excellent et une belle Michèle Morgan au regard mythique. Mais la romance qui est au centre du film est traité de manière plutôt banale. La fin est trop rapide, mal dramatisée, les dialogues parfois assez barbants et surtout je m'attendais à plus de poésie et d'émotion. Bref, un bon film, mais loin de la réputation de chef-d'oeuvre que certains lui attribuent.
Le autant en emporte le vent du cinéma francais cultissime.Jean gabin et Michele Morgan(toujours en vie à 89 ans) sont grandioses.Leur meilleur colaboration.
Le Quai des Brumes ne vaut être vu que pour l'interprétation de Jean Gabin , Michèle Morgan et notamment Michel Simon. Les répliques signés par le poète Jacques Prévert sont justes surtout quand Gabin prononce les siennes donnant lieu à la réplique culte française "T'as de beaux yeux , tu sais!". Le reste , on peut nettement passer à côté , scenario assez simpliste, Pierre Brasseur surjouant pour ma part , mise en scène lente... Bref bon film mais pas assez pour qu'il obtienne l'attribut de culte.
Un déserteur de l'armée coloniale, Jean, rencontre dans le port où il se cache, une très belle jeune fille. Ils s'aiment, mais le destin les séparera tragiquement. Un classique du cinéma français, un mélodrame avec les stars de l'époque (Simon, Gabin, Brasseur et Le Vigan) et la jeune et magnifique Michelle Morgan, 18 ans lors du tournage. Un grand cru pour les amateurs de film des années 30-40.
Bon film. "Il a vieillit disent" certains (sans blague!!!). Pour un film de 1938 je trouve qu'il reste plus que correct, l'image n'étant pas trop "crade". Le scénario débute bien mais fini un peu trop à l'eau de rose à mon goût. Gabin joue bien, M. Morgan est magnifique, M. Simon fait peur! (en même temps vu la tronche...) et Pierre Brasseur involontairement me fait rire tellement son personnage est risible. C'est un film à voir au moins une fois, rien pour sa réplique "cultissime".