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    Le Quai des brumes
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    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2023
    Quai des Brumes, grand classique signé Marcel Carné et datant de 1938, charcuté par la censure de l'époque, est visionnable aujourd'hui quasiment dans sa version d'origine et c'est une véritable chance de pouvoir se plonger dans cette époque lointaine et fascinante. Histoire d'amour, de drame et de désertion Quai des Brumes est surtout connu pour sa fameuse réplique qu'on ne présente plus, il est pourtant bien plus que cela avec son intrigue mystérieuse et son couple fétiche Jean Gabin/Michèle Morgan tout simplement magnifique. Ce film c'est vraiment le marqueur d'une époque qu'on aimerait connaître et un monument du cinéma français aux dialogues ciselés et percutants et à l'émotion à fleur de peau. Un grand moment à mon sens.
    evariste75
    evariste75

    154 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2024
    Chef d'œuvre absolu, sans conteste! Musique lancinante, photos magnifiques, visages et yeux... T'as d'eaux yeux, tu sais ! Scénario ciselé, Gabin + Morgan + Michel Simon extraordinaires ! Paysages de brume sulfureux...
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    Le quai des brumes est tourné la même année que la bête humaine et dans la même ville, la ville du Havre. Et avec le même acteur principal, Jean Gabin. D'ailleurs pour l'ambiance du film, on se rapproche de la bête humaine. Le Havre parait cette année-là rempli de terreur. Il semble qu'il ne fallait pas bon vivre dans cette ville en ce temps-là. La brume, toujours la brume, sauf un tout petit rayon de soleil juste à la fin. Des êtres bizarres remplis de haines et mauvaises intentions. Un bon scénario et des dialogues réfléchis. Pis il y a Michelle Morgan, belle et passablement insouciante. Deux films, deux chef d'oeuvres, en concurrences la même années, l'hôtel du nord et le quai des brumes.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2017
    Un déserteur arrive au Havre, avec l'idée de quitter le pays. Il fera la rencontre de plusieurs personnages, et notamment un jeune orpheline touchante. "Le Quai des brumes" fait partie de la vague du réalisme poétique d'avant guerre, avec une ambiance populaire, des dialogues émouvants, et un scénario simple mais fataliste. On y apprécie également le tandem principal, et surtout Jean Gabin en soldat colérique, ainsi que la mise en scène travaillée, notamment au niveau de l'éclairage. Sans compter le fameux "t'as de beaux yeux, tu sais", devenu célèbre par la suite. Un petit classique du cinéma d'avant-guerre.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    "Le Quai des brumes" est aujourd'hui un grand classique du cinéma français. Si l'intrigue ne présente rien de spécial, le film doit sa saveur aux magnifiques dialogues de Jacques Prevert qui donnent ainsi lieu à des échanges croustillant. La beauté du verbe subjugue donc ce long métrage qui se cantonne au domaine du classique et de la sobriété. Agréable et sympathique à suivre, "Le quai des brumes" ne dévoile cependant pas le génie tant attendu.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Comme souvent, face à de grandes émotions, les mots me manquent ! Le Quai des Brumes, le film de Marcel Carné n'a pas mis beaucoup de temps pour me faire voir tout ce qu'il avait dans le ventre.

    Si moi je manque de verve ici et maintenant, il n'en est rien de ce film qui sous la plume de Jacques Prévert colle aux standards et habitudes éblouissantes déjà entrevues ailleurs :

    " - J'aime pas les bêtes qui se cherche un maitre " ; " - Bavard mais discret " ; " - Tout ce que j'ai fais de mal, c'était par colère " ; mais aussi ce dialogue, depuis entrée au panthéon " - T'as de beaux yeux, tu sais. - Embrassez-moi. "

    Un mot pour Michel, ce peintre qui m'a renversé par ses vues et principes. Lui qui dit les choses comme il les voit ...

    Un autre pour les acteurs, grandiose ! Gabin, Simon, Morgan, Le Vigan, Delmont et consorts œuvrent à la grâce de ce long métrage.

    Essayer d'être libre, essayez ...
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    De tous les grands classiques d'avant-guerre dans lesquels Gabin a joué, ce "Quai des brumes" est un de ceux dont je me souvenais le plus... pour de mauvaises raisons. En effet, la première fois, j'avais rejeté ce film en bloc. Et aujourd'hui, me demanderez-vous ? Aujourd'hui, je le revois nettement à la hausse tout en l'ayant bien moins apprécié que "La Bandera", "Pépé Le Moko" ou "Le jour se lève". L'histoire (bien qu'elle soit très classique), sait se faire intéressante d'entrée de jeu. Carné avance bien ses pions. Ensuite, par moments, on a tendance à se désintéresser de tout ça, la faute à quelques longueurs. Mais, ne soyons pas vaches, ne passons pas à l'as les qualités évidentes du film. Son cadre, son atmosphère hautement brumeuses, la qualité de ses dialogues, ainsi que ces nombreuses séquences bien senties, notamment la fête foraine (ce qui ne relève pas uniquement de cette fameuse réplique connue de nous tous) et le final, prévisible mais superbement mis en scène. On a connu Carné meilleur, tout comme on a connu Gabin, Morgan, Simon et Brasseur meilleurs, mais ça passe.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Entre le verbe de prévert et le talent de Gabin, de Morgan, de Simon, de Brasseur, le cinéma de carné est un régale cinématographique. Un film d'entre deux guerre, qui allait connaître la deuxième guerre mondiale, et dont le sentiment est plus que triste. Il ne faut pas grand chose pour faire un grand film. Et avec de l'humour, de l'émotion et une bonne interprétation, ça passe très bien !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 juin 2017
    Tout juste après avoir vu « Drôle de drames » dans les salles, Jean Gabin était décidé de jouer pour le prochain Marcel Carné. Alors lié à l’UFA (société de production allemande très influente), l’acteur de « Pépé le Moko » fit tout pour que « Le quai des brumes » puisse sortir. Et ce, face à des productions très hésitantes et à des problèmes de censure en cette période de fin des années 1930. Merci pour votre détermination Monsieur Gabin !
    Synopsis : de nuit, un déserteur arrive au Havre pour partir vers de nouveaux horizons. Sur place, il tombe amoureux de Nelly et prolonge ainsi son séjour… .
    Adapté du roman éponyme de Pierre Mac Orlan (écrivain influent du début du vingtième siècle), « Le quai des brumes », version Prévert donc, se caractérise par une atmosphère vicieuse et délétère au possible. Musique au diapason de Maurice Jaubert (compositeur carnéen), jeu d’acteurs époustouflant, costumes, décors d’Alexandre Trauner (collaborateur fétiche de Carné, il travaillera ensuite pour Welles, Wilder, John Huston, Besson), dialogues et mise en scène en N&B par le réalisateur de « Hôtel du Nord » concourent en cette ambiance noire et poisseuse et à la mise en abîme de la société et du pays alors représenté par le Front Populaire. Dénué de sens moral, « Le quai des brumes » se voit aussi par l’absence de repère de nos deux ‘héros’. D’un côté, on a le déserteur Jean Gabin au passé trouble, de l’autre, Nelly (excellente Michèle Morgan), orpheline battue par son tuteur (énormissime Michel Simon) instaurant d’obscures règles de vie.
    Vous l’aurez compris, ce troisième film de Marcel Carné n’est pas une comédie jouissive mais plutôt un réquisitoire contre le gouvernement communiste et les valeurs traditionnelles, ici très nettement bafouées. Depuis quand un militaire déserte l’armée ? Ici, Carné se penche donc sur le traumatisme de la guerre (du jamais vu en 1938 !) et préfigure les « Rambo », « Voyage au bout de l’enfer », « Apocalypse now ». Dans un cinéma classique, considéré par les critiques d’époque de réalisme poétique, on trouve donc les sujets qui ont marqué le Nouvel Hollywood (blessures de guerre, paranoïa, folie...). Marcel Carné est donc un précurseur sans le savoir. Bingo !
    Pour rester sur « Le quai des brumes », nous avons donc un Jean Gabin (futur ‘Président’, ‘Sicilien’…) torturé, Michèle Morgan (18 ans, dans son tout premier rôle !!) lumineuse et merveilleusement habillée par Coco Chanel, Michel Simon (véritable ogre de cinéma : « La chienne », « La poison », « Le train »…) excellentissime dans son rôle de père fouettard ingrat, en somme la quintessence des acteurs du moments, qui plus est, de véritables gueules d’époque : Edouard Delmont, Robert Le Vigan, Raimond Aimos (voir leur filmographie pour s’en assurer).
    Et puis comment éviter Jacques Prévert, le scénariste et dialoguiste de l’audacieux et téméraire Carné ? Ici, une phrase mythique (« T’as d’beaux yeux, tu sais »), prononcé par la voix de Gabin suffit à Prévert de rentrer dans le panthéon du cinéma. Et puis d’ajouter aussi toute la poésie des dialogues mitonnés par le scénariste du « Roi et l’oiseau ».
    Décidément, « Le Quai des brumes » (1938), concocté par un véritable maître de cinéma, n’en finit pas de réjouir, de rendre les salles encore plus obscures que jamais. Chef d’œuvre et Prix Louis Delluc 1939 (pour Carné) toujours mérité !
    Pour une culture cinématographique complète. 2 étoiles sur 4.
    Spectateurs, spectatrices, si vous avez des yeux bleus, le brouillard se chargera de vous !
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2012
    « Quai des brumes » œuvre pathétique de fin de parcours regroupe dans un microcosme grisaillant toute la tautologie du défaitisme.

    Du verbe résigné à la pause statique une faune locale comprimée par une mer infranchissable s'entretient par le rhum, le mal de vivre, la lâcheté, la convoitise et l'envie d'un ailleurs sous la voute d'un soleil absent perpétuellement recouvert d'une mer de nuages.

    Les connexions sont méprisantes, acerbes, violentes, désabusées. Les conversations sont courtes, les poings s'activent après quelques phrases. Ces esprits rongés par la démotivation et la haine se provoquent sur une terre lugubre émiettée par une noirceur tenace.

    Cette ouvre pénible, pessimiste est d'un esthétisme douloureux, extrêmement travaillé dans son amertume envers la scoumoune privant quelques marginaux des saveurs d'un monde équilibré.

    Son message s'avère néanmoins dangereux sur l'impact négatif qu'elle transporte à travers les âges.

    Le contenu volontairement désagrégé d'un environnement en miettes se répand en lamentations et révoltes incessantes faisant de ses composants une meute effondrée et revancharde en alternance.

    Toute cette gâche humaine nauséabonde regroupée en bord de mer marquée par le destin envahit la toile de ses tourments dans des situations presque fantomatiques faisant de l'homme une machine à ruer ou un geindre.

    A voir plus comme un exercice de style en ignorant impérativement son aspect n'incitant qu'a en finir.

    Le cinéma de Marcel Carné n'incite pas des personnages auto-suicidaires à sortir de leurs gonds devant l'adversité mais plutôt d'entretenir par une prose adéquate leurs lentes descentes vers le néant.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    55 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Un des grands classiques du cinéma français, « Quai des brumes » offre une atmosphère sombre et quasi irréelle dans laquelle se rencontrent deux gamins magnifiques pour devenir amants. Cet amour impossible entre Jean (Jean Gabin) et Nelly (Michèle Morgan) s’inscrit dans une destinée tragique à laquelle ils ne pourront échapper. La misère économique, sociale et psychologique est largement amplifiée par un noir et blanc classieux, flou à certains passages, donnant une touche mystérieuse et inquiétante au drame. Michel Simon et Pierre Brasseur sont remarquables dans leurs rôles respectifs avec des dialogues de Prévert. Le bar de la dernière chance, sorte de no man's land pour les paumés en tout genre apporte une touche funeste à tous ces rejetés de la société. Le scénario est quelque peu simpliste et la fin expédiée comme beaucoup de films à cette époque mais l’œuvre restera encore longtemps dans le patrimoine cinématographique.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    D'abord, il y a la symbolique du décor; le port du Havre contient tout autant l'idée de partance que celle d'un prolétariat que Carné nous montre usé, démoralisé (ce en quoi le film fera l'objet d'accusations de défaitisme).
    Dans la cabane du vieux Panama (Edouard Delmont, échappé de chez Pagnol), les personnages qui s'y retrouvent sont des hommes en bout de course, désabusés. Parmi eux, de passage seulement, Jean Gabin le déserteur semble moins résigné qu'en colère, en rogne contre les hommes. Il rencontre au Havre une jeune fille, incarnation de l'innocence menacée et méprisée, avec qui il entrevoit une histoire d'amour, peut-être une renaissance. C'est sans compter avec les méchants de tout bord, en l'occurence deux tristes figures (Pierre Brasseur en petite frappe et Michel Simon en commerçant libidineux).
    Ainsi sont les personnages du film-phare de Carné-Prévert-Trauner et du réalisme poétque (d'après une roman de Pierre Mac Orlan): ou abattus ou crapules (et encore, ces derniers le sont surtout par faiblesse, en lâches ou en amoureux éconduits), tous accablés par la vie ou le destin. Ils sont tous des personnages attachants, pathétiques parfois, et leur histoire, dans l'esthétisme brumeux d'un port, se confond avec une vision pessimiste de l'humanité. Le film est une oeuvre collective inégalable, où les comédiens et les auteurs se montrent admirables.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Le film de Carné reste un incontournable du cinéma français, magnifiquement photographié et mis en scène. Gabin, intense, y croise les géniaux Le Vigan et Michel Simon, le jeune Pierre Brasseur, formidable dans le rôle d'un chef de bande veule, mais aussi Aimos, Delmont, Génin...et l'inoubliable Michèle Morgan dans son premier grand rôle, celui qui lui collera à la peau jusqu'à sa disparition. Les scènes entre les deux amants gardent une force presque surréelle et ce beau couple reste parmi les plus attachants de l'histoire de cet art, aux côtés de Bogart et Bergman, de Signoret et Reggiani...
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Je suis loin d'avoir fait le tour des 36500 communes qui composent notre pays, mais ce qui est sûr c'est que Le Havre ne fait pas partie des plus belles et des plus euphorisantes. C'est certain que cette ville se fond très bien dans cette ambiance brumeuse et ténébreuse que nous fait ressentir ce film, mais personnellement je trouve qu'elle est pour beaucoup dans le côté fade que peut dégager cette oeuvre . Beaucoup parle de celle-ci comme un chef d'oeuvre, pour ma part je trouve cette définition bien au delà que ce que j'ai pu voir.
    Gabin est extraordinaire, comme d'habitude en fait, et Michèle Morgan est totalement sublime. Par contre, étonnamment j'ai trouvé Michel Simon complètement en dedans, bien moins attachant et moins inspiré que dans la plupart de ses autres films ("La poison" de Sacha Guitry par exemple, pour ne citer que celui-là). Ici, l'histoire est dans l'ensemble ennuyeuse, malgré un démarrage qui ne laisse rien présager de tel. La suite est un mélange tortueux de pèle-mêle en tout genre qui finissent par lasser. Je n'ai ressenti aucune émotion quant à la relation Simon-Morgan et j'ai trouvé assez dénuée d'intérêt cette histoire de déserteur qui veut quitter le pays.
    Bref, je sais que ma critique est très dure, et que je suis complètement à côté de tout ce qui a pu se dire sur ce film, ici ou ailleurs, mais c'est mon ressenti. Bon après j'ai pas tout perdu non plus, je pourrai au moins me vanter d'avoir vu le film où se trouve la ô combien célèbre réplique "T'as d'beaux yeux tu sais ?"...
    A noter que Marcel Carné aime bien clore ses productions par une fin dramatique, qui, à l'instar "d'Hotel du Nord" ou du "Jour se lève", se termine une nouvelle fois sur un coup de feu. Pour le coup j'ai eu l'impression de me prendre une balle aussi.
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    Jean Gabin dans chacun de ses films, rajoute un moment de "charisme" ! Bon film et bonne histoire malgré le fait que le film est un mal vieilli
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