Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 janvier 2018
Un film policier hybride qui devient métaphore de la vie. Admirable, dérangeant, maîtrisé, par sa fulgurance, ses éclairs de violence. Brutal et contrasté, Pascal Luneau nous laisse chancelants et pourtant, ébaubis. Un réalisateur qui macère longuement ses projets, jusqu'à la fièvre, pure folie jusqueboutiste qui consterne chacune des séquences. Un improbable alliage temporel au-delà des frontières, transgressant codes et clichés, échappant à tout et touchant juste. Présences troublantes, faces à faces pesants, délicats où l'amour même irradie de sa touche de candeur, de retenue, seule lueur de vérité dans cette toile suffocante soigneusement tissée, implacable et sans issue. On devine l’engouement des enjeux tel un tsunami déferlant qui l'emporte sur les sentiments, laissant un goût amer, impitoyable mais doux. Cette mise en abîme philosophique de l'être insaisissable qu'on croit connaître mais dont les infinis possibles nous effleurent à peine, nous glisse du bout des doigts avec sagesse, surprenant degré de réflexion, de non dit au silence éloquent. Les gueules d'ange de Karine Valmer et d'Antoine Martin-Sauveur mettent du relief sur ce sujet inextricable d'une société biaisée, blasée de valeurs corrompues depuis le zèle de résistance de nos aïeux. Ce rigoureux panaché d'acteurs qui ont du chien rappelle la multiplicité des époques et cultures qui sont nôtres aujourd'hui. Un film d'ambition où forme et fond s’épousent. L’audace l'emporte, puisse-t-elle faire florès auprès du public pour en garder mémoire. Artiste considérable et complexe, homme d'exception, sa bienveillance n'oublie rien ni personne dans cette aventure de cinq années. Equilibriste des paradoxes où il se risque, on devine l'univers d’intelligence, de sensibilité à la pudeur vulnérable cachée; un tout lui conférant cette puissante singularité d'où émergeront d'autres succès.
L'Histoire, avec un grand H. Bien sûr. Elle pourrait être lourde. Elle est lourde. Ce qui prime dans ce thriller est le rythme. L'action comme on l'aime au cinéma. Pas question d'aller vous acheter un esquimau, vous louperiez à coup sûr, quelque chose. Pascal Luneau a le don de nous emmener dans les profondeurs glauques de ces grandes puissances, des soit-disant "puissants", je dis qu'il a le don de nous montrer, nous prouver la veulerie, la bassesse de ces loups qui se bouffent entre eux, de ces requins assoiffés. Et pourtant, il existe une petite fleur qui ne demande qu'à sortir de terre et se tourner vers le soleil. Et là, Karine Valmer magnifiquement accompagnée par Antoine Martin Sauveur nous offre le début d'un amour impossible... Ils sont tous vrais, ces acteurs, au service d'un film haletant qui laisse le spectateur happé par l'écran. Merci pour ces minutes. Allez-y et dites-en des nouvelles autour de vous...
Ridicule. Moi qui adore les films d'espionnage, j'ai été trompée par la fausse note moyenne AlloCiné. Je me suis endormie pendant le film. Je vous jure que c'est vrai, je me suis endormie. Archi bidon. Avec une série d'acteurs amateurs. Vous aimez les films d'espionnage alors regardez jeyson Bourne, James Bond, le serpent, les 3 jours du Condor, La Taupe, le pont des espions, mais pas ce navet avec des notes trichées de faux compte Allociné.nul nul nul comme qui dirait Mohamed Henni
Mais c'est quoi ce 304 dont tout le monde parle ? Une réédition de la Peugeot ? Le nouveau parfum Chanel ? Non, le 304, c'est « l'histoire d'un groupe qui lutte contre la corruption politique ». Et oui, ça existe et c’est même rassurant de le savoir. En fait de « Mémoires… », il s’agit de « bribes de mémoires » : des souvenirs épars. L’auteur, car c’est un film d’auteur qui ne cède rien à une narration linéaire, brouille les cartes en nous embarquant dans les enquêtes de ses héros ordinaires (pas de make-up ou de costumes spectaculaires) qui traquent, au péril de leur vie, les dits intouchables. Le fil rouge ? Une histoire d’amour et, par extension, les relations qui unissent les personnages. A la fin du film, on a, sur le coup, l’impression de ne rien avoir compris. Normal, puisque Pascal-Emmanuel Luneau ne nous a rien expliqué ! Et c’est là que réside toute la force de son propos : amener le spectateur à s’interroger sur ce qu’il vient de voir et à vouloir en savoir plus. En cela, « Mémoires du 304 » est un film unique qui ne s’oublie pas.
"304", numéro gagnant pour le polar français : un film ambitieux, jetant des ponts entre microcosme (la vie de l'héroïne) et macrocosme (l'état du monde), un scénario habile qui prend un malin plaisir à perdre des protagonistes en quête d'une vérité élusive dans un dédale d'apparences trompeuses, une réalisation parfaitement maîtrisée, servie par d'excellents acteurs, pour un vrai "polar d'auteur". Chaudement recommandé !
Basé sur des faits bien réels contre la corruption politique, ce film détonnant, tant par son histoire explosive, sa pléiade d’acteurs méconnus et sa réalisation totalement atypique, suscite l’intérêt et vaut largement qu’on s’y attarde.
Un grand bonheur de découvrir le film de Pascal Luneau: J'ai été très impressionnée par la facture originale de ce film,très touchée par toutes les relations complexes et intenses entre les personnages.Ce qui n'aurait pu être qu' un très bon film d'action ( ce qui n'est en rien péjoratif pour moi) se transforme en une tragédie contemporaine.Violence de la société actuelle, drames humains en chaîne...Le rythme du montage,la construction du scénario plongent le spectateur dans un état de surprise permanent en adéquation avec le propos...Sentiment d'urgence, de densité, d'implacabilité...Tous les acteurs , en particulier les principaux, ont vraiment une présence incroyable.Bravo, bravo, bravo!!! A voir de toute urgence et sans modération!
Vu au festival de Cognac. Un mélange de policier, d'espionnage sur fond de corruption politique. On est tenus en haleine par le rythme haletant du film. Au delà de l'histoire d'une brigade des services secrets, on est surtout ému par les rapports humains des personnages. Émotion, action, suspens. Un film à voir au cinéma.
Le première film de Pascal Luneau, réalisé avec toute sa passion pour cet art et toute la force nécessaire pour ouvrir un chemin. Accompagné des acteurs qui racontent une histoire anti-corruption d'une maniéré fort et sans faute. On a aimé et on le recommande!
Excellent ! Une histoire qui reprend des faits réels passés qui donnent froid dans le dos ! Un film qui nous fait réfléchir et nous montre que c'est encore d'actualité dans notre société... Le jeu d'acteur est top ! Naturel, authentique, l'ambiance est prenante, les scènes d'action sont superbes et très bien dosées. Je recommande ! Merci pour ce moment agréable.
"Mémoires du 304" de Pascal Luneau. Production Philippe Nessler, avec Antoine Martin Sauveur et Karine Valmer qui sortira le 31 janvier au cinéma St André des Arts. Sélection du festival de Cognac, ce polar haletant nous emmène sur les traces d' un réseau secret anti-corruption aux méthodes musclées. Un scénario puzzle éclaté à l'image d'une société déchirée et rongée par la corruption, des scènes d'action punch et bien rythmées, une histoire d'amour forte et pudique, contrariée par l'obligation du secret et la loi du silence, et un Antoine Martin Sauveur en commandant du réseau qui crève l'écran. Du plaisir au ciné comme on l'aime et qui ne fait pas l'économie d'une réflexion sur la légitimité des réseaux clandestins armés. Allez-y!!!!
Ce n'est pas un film d'action et pourtant il y en a ! Ce n'est pas un film d'amour et pourtant il y en a ! Pas qu’un peu… Un météore haletant à base de polar avec son lot de flics ripoux, de politiciens véreux, de mafieux vicelard.e.s, et de coup tordus. C'est jamais noir, c'est jamais blanc et c'est pas rose. C'est vivant, même quand ça flingue à tout va . (Heureusement pour nos oreilles, ils ont mis les silencieux). Du concentré de vies incarnées par une palanquée de magnifiques acteurs , Karine Valmer et Antoine Martin-Sauveur en tête. Un film audacieux et impertinent à l’intrigue alambiquée et sans complaisance. Rien n'est conventionnel dans cette réalisation mais tout y est tellement humain. De l'émotion, du rythme, des dialogues, des regards silencieux zébrés de répliques punch-line , des personnages attachants et des gueules que l'on voudrait revoir au prochain épisode. Que ces étoiles ne se fassent pas trop filantes. Chapeau bas Monsieur "Cinéma" Luneau ! Bravo et merci les artistes ! Tous autant que vous êtes. A voir donc...