Nuit de Grève : les secrets du tournage

La genèse de Nuit de grève est d’abord venue d’une image. Celle d’un homme descendant d’un métro. Des papiers jonchant le sol. Et des passagers se pressant sur le quai de manière encore plus intense qu’au quotidien. L’homme semble perdu et ignorant tout de l’origine de cette agitation ne peut que l’observer avec impuissance.

Nuit de grève a été tourné en seulement 6 jours et avec un micro-budget de 8000 euros.

L’action de Nuit de grève se déroule au cours d’une nuit et essentiellement en extérieur. Le film a d’ailleurs été tourné en hiver et l’équipe du film a dû affronter des températures inférieures à zéro.

Le film a essentiellement été tourné dans la ville de Noisy le Grand, choisi pour son architecture post moderne tel que le monumental Palacio aux Espaces d’Abraxas (vu dans le film Brazil de Terry Gilliams ou dans le dernier épisode de la saga Hunger Games). Une séquence devait justement être tournée au Palacio mais a été supprimée pour des questions de planning.

Une partie du film se passe dans le RER. Réaliser la séquence était une course contre la montre car il s’agissait de tourner les prises de vues le plus vite possible dans le RER qui ne marque pas d’arrêts entre Aéroport Charles de Gaulle et la Gare du Nord.

Le journal dans lequel travaille Marie s’appelle Le Quotidien, en référence au journal Le Quotidien de l’Ile de la Réunion d’où est originaire le réalisateur.

Le personnage principal est d’origine Nord-Coréenne et s’appelle Kim. Kim n’est pas un prénom en Corée, c’est un nom de famille extrêmement courant ; l’équivalent du nom de famille « Martin » en France. Le réalisateur a souhaité que le personnage s’appelle Kim car c’était un prénom court et facilement mémorisable pour tous.

Par ailleurs, le nom de famille de Kim dans le film est Kaphwan, en référence au personnage Kim Kaphwan des jeux vidéo Fatal Fury et The Kings of Fighters ; jeux dont le réalisateur est fan et auxquels il jouait quand il était au lycée en compagnie de son meilleur ami, Mickaël Sery.