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FaRem
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1,5
Publiée le 21 juin 2019
Un premier film plutôt très basique pour Yoann Jean-Charles qui nous fait suivre le périple d'un Nord-Coréen qui tente de retrouver Marie, une Française. On comprend vite que les derniers kilomètres de ce long trajet vont être les plus difficiles. Livré à lui-même dans une ville qu'il ne connait pas alors qu'il ne parle ni français ni anglais, il tente d'atteindre son but. Il va faire des rencontres avec des gens qui vont l'aider et d'autres qui sont beaucoup moins coopératifs. Tout le film se résume à ça et je n'ai pas trouvé ça très excitant. C'est quand même un film dans lequel les échanges sont très rares (je parle de vrais échanges et pas de ces tentatives de discussions) donc c'est difficile de s'attacher au personnage de Kim et d'être concerné par ce qui lui arrive. On peut y voir une belle preuve d'amour, car apparemment il est ici pour déclarer sa flamme à Marie comme c'est marqué dans le synopsis, mais c'est quand même très léger. Je ne dis pas que c'est mauvais, mais c'est un film qui ne m'a vraiment pas emballé. Le film est très court et pourtant je pense que faire un court-métrage avec cette histoire aurait été une meilleure idée, car il y a pas mal de longueurs.
Quel film à rallonge ! Des plans interminables. Il n'a pas l'air de chercher quelqu'un , mais plutôt d'errer ça et là pour mettre de l'huile sur le feu à ce scénario inexistant.
Long métrage contemplatif mais précis, perclus d'urbaines joliesses.
Sa substance précieuse émane de ce délicat filigrane des personnages féminins qui se succèdent à l'image, auprès de notre héros, jeune coréen vaillant avec sa barbe mousquetaire, quasi-mutique dans ses habits de jean.
Les démonstrations de riche tendresse, au mobile parfois tant fugace, d'une prévenance pourtant si ordinaire, émeuvent très profondément.
Une ode au continuel bouleversement que provoquent les conséquences irrémédiables de la fragile rencontre véritablement personnelle.
L'énigme du titre nous reste entière. Tout comme cette dernière scène, très ambiguë, qui résout le long métrage. Comme à se dessaisir de sa poignée cassée.