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Stéphane D
124 abonnés
2 131 critiques
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3,0
Publiée le 18 octobre 2021
Cette histoire incroyable méritait bien un documentaire : à la fois sur le projet de film (le thème de fonds et sa communautés, sa stratégie pour monter un si gros projet en commençant par sa bande annonce...) et sur la personnalité de son auteur (traumatisme de la guerre en Irak, pression du projet...). On voit aussi des moments de complicité extraordinaires avec sa femme (et sa fille)...d'où ce "dénouement" tellement fou... Dommage effectivement commenle souligne un intervenant qu'on ne saura jamais expliquer ce qui s'est passé.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 26 mars 2021
L'histoire n'apporte aucun éclairage sur la prétendue théorie du complot pas plus qu'elle ne s'intéresse à la psyché des protagonistes. Pour moi ce n'est rien d'autre que le triste déroulement de la maladie mentale d'une jeune personne avec une fin tragique. Nous ne savons rien de l'enfance du protagoniste de son éducation familiale ou de ses relations intimes. Tout ce que fait ce documentaire c'est d'interviewer des amis et des membres de la famille qui spéculent sur son mariage qui semble se désintégrer. Souffrait-il d'un syndrome de stress post-traumatique ou d'une schizophrénie paranoïaque avec manie de la folie des grandeurs. Il y a très peu de faits concrets et beaucoup de spéculations...
Psychodrame familiale sans grand intérêt sur l'enquête mais qui revient sur la psychose paranoïaque du protagoniste et de sa vision "complotiste" (on ne nous dit pas tout) de "son" monde et de son projet. Bof bof (pour ma part) 2/5 !!!
La descente aux enfers d'un homme dépassé par son sujet, sombrant dans une paranoïa meurtrière à la suite notamment des traumatismes vécus en tant que soldat en Iraq et en Afghanistan - même s'il ne fait pas de doute que sa psychose se serait développée de toute façon. Le point de bascule vers la folie a été le refus final des producteurs de lui signer un contrat, alors qu'ils le lui avaient fait miroiter quelque temps plus tôt. Un artiste qui se voit rejeter par ceux-là mêmes qui auraient pu lui offrir la gloire peut en souffrir mortellement. C'est ce qui s'est passé dans le cas de David Crowley, que seul le succès, en définitive, aurait pu sauver. Ainsi qu'il l'écrit lui-même dans son Journal à cette époque : "J'imagine que l'attente a créé en moi une profonde anxiété qui nécessitait une résolution que la situation n'a pas pu fournir." Ses nombreux admirateurs, par la pression qu'ils ont exercée sur lui tout au long des années consacrées à la réalisation de "Gray State", ont également scellé son destin. Seul le chien (sublime plan final) pourrait nous dire ce qu'il s'est exactement passé le jour du massacre, bien que cela ne fasse aucun doute - n'en déplaise à l'alt-rigt US et à la sinistre tribu des complotistes. David Crowley était un homme brillant mais hanté par ses propres démons. C'était aussi un manipulateur, élevant autour de sa femme et de sa fille des barrières psychiques afin de les couper de tout contact avec amis et famille et leur communiquant sa propre folie (délire par procuration). Un scénario somme toute classique dans ce genre d'affaires.