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    Le Traître
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Loin de la mafia fantasmée par les réalisateurs américains, l'italien Bellochio nous offre une vision brute, rigoriste et documentée de Cosa Nostra. Autrefois homme d'honneur, avec du sang sur les mains, Buscetta dégoûté par les dérives des familles corléanaises décide de couper les branches pourries de l'arbre en permettant au juge Falcone de mettre en place le procès du siècle. S'aidant d'images d'archives et d'une mise en scène brute le réalisateur nous raconte un monde qui disparait où les codes ancestraux ont laissé la place à l'argent facile du trafic de drogue et à la barbarie du Parrain des Parrains, Toto Riina. Le vieux cinéaste italien signe ici le film définitif sur la mafia sicilienne.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Au début des années quatre-vingts, les juteux bénéfices engendrés par le commerce de l’héroïne exacerbent les tensions au sein de la mafia sicilienne. Membre du clan des Bontate, dont l'étoile pâlit face à celle des Corleonesi, Tommaso Buscetta s'expatrie au Brésil pour échapper à la Seconde guerre de la mafia qui fait rage. Deux de ses fils, restés en Italie, y perdront la vie. Arrêté par la police brésilienne, puis extradé, Buscetta se venge en acceptant de parler au juge Falcone. Ses confessions permettront l'arrestation de plusieurs centaines de criminels et leur jugement.

    Tommaso Buscetta (1928-2000) est connu pour être le premier repenti de la Mafia. Cette seule phrase contient trois erreurs. Premièrement, Buscetta ne fut pas le premier "pentito" même s'il fut sans doute le plus célèbre et si ses révélations au juge Falcone furent déterminantes pour faire tomber plusieurs "maffiosi". Deuxièmement, il ne se considérait pas comme un repenti, comme un traître ayant donné les siens ; il estimait au contraire que ses compagnons avaient trahi les valeurs de leur communauté. Troisièmement enfin, Buscetta - et avec lui beaucoup de criminologues - considérait que la Mafia n'existait pas et préférait parler de l'Organisation ou de Cosa nostra.

    Le film de Marco Bellocchio aurait pu être un documentaire tourné à partir d'images d'archives.
    C'est une fiction qui n'en reste pas moins très fidèle aux faits et à leur chronologie. On y voit Buscetta couler des jours heureux à l'ombre du Pain de sucre de Rio, en compagnie de sa (troisième) femme et de ses nombreux enfants. On le voit face au juge Falcone. On le voit dans l'immense salle d'audience où les accusés s'entassaient dans des cages et lui criaient sa haine.

    Ces scènes sont impressionnantes comme le sont les "confrontations" qui le mettent aux prises avec Pippo Calo, qui a manqué à son serment de protéger ses fils, et Toto Riina, le "capo" des Corleonesi.

    Dans le rôle principal, Pierfrancesco Favino, qu'on avait déjà vu, sans retenir son nom, dans une foultitude de films italiens ces dix dernières années ("Romanzo criminale", "ACAB", "Suburra") est impressionnant de maîtrise. On n'imagine pas que le prochain David du meilleur acteur - il a remporté déjà deux fois le David du meilleur second rôle masculin - puisse lui échapper en avril prochain.

    "Le Traître" relève d'un genre bien connu : la biographie de gangsters façon Le Parrain ou Casino. Un genre qui a donné naissance à bien des chefs d'oeuvre et qu'il est audacieux de vouloir révolutionner. Tel n'est pas l'ambition de Marco Bellocchio, un vieux routier du cinéma italien qui, jusqu'alors, dans sa filmographie impressionnante, s'il avait radioscopié les soubresauts de la société de son pays, ne s'était jamais coltiné frontalement à la Mafia.

    Son film a du coffre. il serait malhonnête de le contester. On n'oubliera pas de sitôt le personnage de Buscetta. Pourtant, quand bien même le rythme ne mollit pas un seul instant, on ne rentre jamais vraiment dans "Le Traître" qui souffre d'un dérangeant défaut de construction. On ne comprend pas les motifs pour lesquels Buscetta décide de "balancer". On aurait imaginé une "tempête sous un crâne" façon Jean Valjean dans "Les Misérables". Mais rien de tel ne se produit. Tout va trop vite dans ce film qui dure pourtant plus de deux heures trente. Ainsi, second exemple, du procès mené dans un joyeux chaos dont tout raisonnement juridique est cruellement accent. Les confrontations entre Buscetta et Calo puis Riina auraient pu tout aussi bien se dérouler dans une arrière salle de café, elles n'auraient été guère différentes.

    On aurait aimé adorer ce drame shakespearien, cette fresque historique, cette biographie épique, on a l'impression en sortant de la salle d'avoir été spolié de son plaisir.
    ricoudu641 .
    ricoudu641 .

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Excellentes interprétations des acteurs, le film est très bien monté, très documenté avec le respect chronologiques des rapports d'audience....quelle vie que celle d'un "repenti"!!!! Magistral!
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    un film sur la cosa nostra sicilienne et le procès qui l ' a démantelée à l ' instigation du juge Falcone et du " traître " héros du film . le déroulement du procès est très long et souvent brouillon ! les 2 h 31 passent rapidement , signe de la qualité du film ! l ' interprétation est remarquable , les scènes de violence ne manquent pas , on s ' en doute mais ne constituent pas l ' essentiel du film ! je ne peux m ' empêcher de penser que la figure forte de cette histoire dramatique est le juge Falcone et que son impact dans ce film est trop épisodique !
    cinesylvain
    cinesylvain

    30 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un biopic prenant et passionnant de bout en bout malgré sa durée de 2h30 et qui nous montre, même si ce n'est pas la première fois, la mafia italienne ou plutôt sicilienne, leurs codes d'honneur, les assassinats perpétrés entre les différentes familles, et les procès qui en découlent suite au repenti de l'un de leurs membres. Certes, ce n'est pas un sujet qui va attirer en ce moment les foules, mais ça vaut l'effort d'y aller, ne serait-ce pour voir un très bon film du dernier festival de Cannes et réalisé par l'un des derniers grands réalisateurs italiens...
    samyfromparis
    samyfromparis

    19 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Super film, on apprend comment le parrain de la cosa nostra dénonce cette pègre
    Acteurs tops , jeu . Un tres bon film
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Le traître concourait légitimement en mai dernier à obtenir la Palme d’or. Comme ses prédécesseurs, ce septième film de Marco Bellocchio présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes n’a apporté aucun prix à son auteur. Pareil constat nous interroge sur l’absence de récompense à destination de Pierfrancesco Favino, impeccable interprète de Tommaso Buscetta, personnage incontournable et omniprésent du film. Ainsi, malgré ses qualités indéniables, l’œuvre cinématographique de l’auteur de Vincere (2009) n’a été reconnue à Cannes qu’en 1980 par l’obtention d’un double prix d’interprétation à l’adresse d’Anouk Aimée et Michel Piccoli, duo principal du Saut dans le vide. Par sa monumentalité et son ampleur, la fresque déployée dans Le traître aurait dû venir épaissir cette bien maigre reconnaissance. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/11/04/le-traitre/
    Jacques F
    Jacques F

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    film magistral avec des comédiens hors paire .Les épisodes dans les tribunaux sont remarquablement décrits
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    De nouveau un film sur la Mafia, mais avec un nouvel angle de l intérieur, le constat de violences sans code d honneur qui touche tous pour l appat du gain et du pouvoir à cause de la drogue. Un homme d honneur qui se rebelle contre les siens qui n ont plus d honneur, une nouvelle machine en route contre la corruption et les violences grâce à un premier "repenti" qui demonte un système, un acteur époustouflant
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Personnellement je n'ai pas appris grand chose de plus sur la vie et la trajectoire de ce capo de la mafia sicilienne et son énigmatique repentance ( récits , films , documentaires ...) mais j'ai été bluffé par la mise en scène brillantissime et suffocante de Bellocchio mais surtout par la prestation habitée de Pierfrancesco Favino en Tommaso Buscetta plus vrai que nature .
    Le film est une démonstration hyper réaliste et très documentée sur le fonctionnement de Cosa Nostra et sur la personnalité très ambiguë et très ambivalente du mafieux ; sa notion très personnelle du repenti nous laisse dubitatif et des plus suspects . Buscetta décide un jour de 1984 d'aller voir le juge Falcone , non pas parceque le clan des Corleonese a tué une grande partie de sa famille mais parceque "l'idéologie" de la mafia sicilienne ne correspond plus aux valeurs et préceptes de ses débuts : " ce n'est pas en repenti que je suis là devant vous mais en témoin dégoûté de mon organisation qui bafoue toutes les valeurs auxquelles j'ai adhéré , où les enfants et les femmes étaient sacrés, jamais sacrifiés " dit-il au juge . Falcone , en stratège et enquêteur hors normes décide de faire semblant de le croire , le mettant en confiance , pour enfin connaitre le vrai fonctionnement interne de cette organisation criminelle et ainsi lui faire dévoiler le nom de tous les hauts dignitaires qui la compose . Plus de 400 mafieux seront condamnés à des peines très lourdes , peines signant , au passage , l'arrêt de mort des juges Falcone et Borsellino à plus ou moins brève échéance .
    Le maxi-procès sera une représentation théâtrale du type Comédia dell'Arte , dans une ambiance baroque digne d'une cour d'école . Même de président du tribunal apportera sa touche théâtrale , fleurtant parfois entre la farce et le pitoyable .
    Le décalage entre le niveau intellectuel et le niveau financier des prévenus fait peine à voir . On flirte avec le grand guignol : entre les fausses scènes d'épilepsie , le déshabillage total ou la couture des lèvres pour dire qu'on ne parlera pas , on assiste à une parodie de procès dans sa forme mais à une vraie tragédie humaine sur le fond où les dégâts collatéraux sont considérables .
    Bellocchio signe là une oeuvre majeure sur Cosa Nostra , quasi chirurgical , dont on pensait , pourtant déjà , avoir tout lu et entendu sur ce thème .
    La Mafia n'a décidément pas encore livré tous ses secrets .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Magnifique et bouleversant. Jeux d'acteurs superbe de vérité. Un très beau film sur les paradoxes de la mafia de l'époque.
    circusstar
    circusstar

    136 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Fascinant ! Fascinant pendant 2 heures 32 ! C'est un pan d'histoire hyper interessant et parfaitement interprété. C'est LE film à ne pas rater !
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    Un bon biopic avec de très bonnes scènes de procès qui retrace la vie de Tommaso Buscetta, un mafieux qui va tourner le dos à ses compagnons, pour se tourner vers le chemin de la justice.
    Desman
    Desman

    7 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Le film commence par une scène de fête comme dans Le parrain. Celle-ci marque une trêve dans la guerre des clans, tout le monde est là avec femme et enfants, comme dans Le parrain. Et dès la fête passée les règlements de compte se multiplient, comme dans Le parrain. Il y a même un clan Corleone... Mais l'analogie s'arrête là. Ce n'est pas un film de gangster ou de mafia mais un biopic sur un mafieux, et qui oscille souvent avec le film de procès.

    A tout ceux qui ont connu un tant soit peu les années 80 certains noms résonneront dans leur mémoire : le juge Falcone, le procès de Palerme, Toto Riina... Cette époque de l'histoire italienne est dépeinte à travers la vie de Masino Buscetta, un des plus importants homme de main de la mafia sicilienne. Le film se concentre sur la partie de sa vie correspondant à son "repentir", sur fond de guerre des mafias. Le film ne prend pas partie et ne fait l'apologie ni de la mafia ni de la justice. Il essaye de montrer les hommes et leurs sentiments, et ainsi de comprendre le choix de leurs actes. On voit ainsi se tisser des liens entre Masino et ses "ennemis" de l'Etat: de l'estime avec Falcone, de l'amitié avec les policiers chargés de sa protection, etc.

    Individuellement Masino est un traître, il va témoigner contre d'autres mafiosi pour les faire tomber. Collectivement ce sont eux les traîtres. Ils ne respectent plus les règles tacites et séculaires de Cosa Nostra en premier lieu celle de ne pas toucher aux enfants. Hors quoi de plus sacré que la famille pour un sicilien ? C'est ce que Masino explique dans une des scènes de procès, " ils ont fait pire que la police, ceux sont eux les responsables, ils ont tués Cosa Nostra," Les nouveaux parrains ont trahi l'institution. Au début Masino refuse de parler puis il comprend que tout en aidant la justice et protégeant sa famille il peut instrumentaliser le procès pour accomplir sa vengeance et celle de son clan décimé. C'est là tout l’intérêt des scènes de procès : les joutes oratoires entre Masino et le clan Corleone. Ces procès sont parsemés de scènes burlesques (ou pathétiques c'est selon, quand on se dit que tout est tiré de faits réels ).Ce sera finalement quand il s'attaquera à sa cause la plus juste (faire tomber un politicien véreux) que Masino se verra rattraper par son passé mais aussi par son âge. L'orateur flamboyant apparaît usé et fatigué, sans ressources... Gloire et décadence d'un homme comme un autre. 
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un peu indigeste. Le jeu des acteurs est ok mais il n'y pas d'émotion. Mais histoire vraie autant regarder les news ou lire les journaux.
    J'ai trouvé ça très long.
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