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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 novembre 2019
Tout simplement exceptionnel à mes yeux un chef d'œuvre cinématographique on reste scotché tout au long du film je le place dans les plus grands films de mafia de l'histoire.
Tout simplement génial ! Inspiré de faits réels, le film retranscrit parfaitement les heures sombres de la Sicile avec l'histoire de Tommaso Buscetta et assassinat du Juge Giovanni Falcone.
Excellent film ça faisait longtemps qu un aussi bon film n'était pas sorti l'époque et l'histoire sont bien reconstituées. Les prises de vue géniales. Acteurs magnifiques !
Film très prenant (psychologiquement) qui m'a scotchée à mon fauteuil (scènes de violence). Remarquablement interprété. Images de l'Italie et des Italiens old school magnifiques. S'il y a bien un film à ne manquer, c'est celui-ci. Si vous devez choisir d'aller voir entre Joker et Le Traître pour quelque raison que ce soit, choisissez Le Traître.
Film de mafia assez différent des habituels longs métrages du genre, Le Traître revient sur ces hommes qui ont décidé de briser la loi du silence, et de collaborer avec la justice. Ceci pour mettre un coup d’arrêt à la folie meurtrière de Cosa Nostra, cette organisation qui ensanglantait la Sicile, particulièrement dans les années 80. Du maxi-procès de Palerme jusqu’à l’assassinat du juge Falcone, le film nous propose la reconstitution soignée de moments de l’histoire italienne, ce qui en fait un riche récit historique en plus d’être un long-métrage de mafia. Le réalisateur Marco Bellocchio expose brillamment les grandes difficultés auxquels la justice avait à faire face pour parvenir à faire la lumière sur les actes crapuleux des membres de Cosa Nostra. Contrairement à d’autres films du genre, Le Traître présente à l’écran bien peu d’actes violents, et ne magnifie jamais les mafieux. En fil rouge, il nous propose de suivre le plus célèbre des repentis, Tommaso Buscetta. Et la tâche ardue à laquelle s’est attelé le réalisateur est de parvenir à ne pas rendre sympathique cet homme qui, bien que collaborant avec la justice, fut bien un criminel qui, comme les autres, avait du sang sur les mains. Le film a beau durer deux heures et demi, le récit parvient tout de même difficilement à nous faire saisir les causes profondes qui ont amené Buscetta à parler, même si quelques éléments de compréhension nous sont apportés lors de la reconstitution du procès. Dialogues soignés, acteurs convaincants et mise en scène efficace sont d’autres aspects du long-métrage qui justifiaient largement sa sélection au dernier festival de Cannes, et donc notre plaisir à le découvrir en salle.
Inspiré de la vie du repenti Buscetta, Le traître signe le grand retour de Marco Bellocchio, cinéaste protéiforme qui nous a déjà comblé durant plusieurs décennies. Il se retrouve ici à la tête d’un grand film sur la mafia ou plutôt Cosa Nostra de son véritable nom. L’avantage par rapport aux autres films sur cette organisation vient du fait que Bellocchio n’idéalise jamais les truands dont il décrit le mode de vie. Contrairement aux œuvres ambigües des italo-américains comme Coppola ou Scorsese, Le traître ne cherche jamais à montrer l’organisation sous un jour positif. Il fait même de Buschetta une sorte de héros qui a l’intelligence d’évoluer par rapport à des traditions issues d’un autre temps. Au nom de l’idéal chevaleresque déclaré par ses membres, il choisit de coopérer avec la justice et notamment avec le juge Falcone, présenté ici comme un homme droit et juste. Ce point de vue, encore controversé en Italie, a le mérite de renverser la table en faisant d’une balance un homme comme un autre, avec ses doutes, ses certitudes et surtout son propre code moral. Le tout est tourné avec efficacité par un Bellocchio qui s’est régalé lors des séquences de procès, très drôles. Il manie avec maestria plusieurs registres, du drame à la comédie en passant par le thriller pur et dur, et même la tragédie lors de quelques séquences mémorables. Le tout est joué à merveille par des acteurs inspirés. Les 2h30 ne doivent pas effrayer les spectateurs tant elles passent vite.
Peut être pas le chef d'œuvre promis mais une très belle mise en scène, beau jeu d'acteur et belles images. Un peu long parfois comme les scènes répétitives du procès. En revanche les scènes avec le juge Falcon sont peu prête trop rapide. Bref l'équilibrage n'est pas forcément parfait. Ceci étant dit cela reste un très bon film.
Les 2h30 font un peu peur à priori et les début confirme plutôt. C’est un peu poussif mais on est vite pris dans l’engrenage, comme les protagonistes dans la machine mafieuse et judiciaire pour ne plus en sortir jusqu’à la fin. Sans oublier l’interprétation intense et captivante de PIERFRANCESCO FAVINO qui contribue grandement à cette réussite.
Un membre de la cosa nostra decide de denoncer ses activites et les autres membres de l organisation apres que ces derniers aient fait executer une majorité de sa famille. Le film est tout simplement nul, barbant, long, ennuyeux on apprend rien sur la cosa nostra, le proces ni même à propos du principal concerné.
L'idée de départ est très intéressante, le contexte, les faits. Malheureusement, le scénario et la réalisation sont un peu décousus. Il y a certaines scènes, notamment des flash-backs, qui n'ont pas grand intérêt. De plus, on s'y perd parmi tous les protagonistes. Les acteurs sont très bons cela dit et l'on plonge au cœur de la mafia sicilienne des années 80 avec plaisir. Seulement, il y a trop de longueurs et de passages superflus, qui nuisent à l'ensemble. Dommage !
Formidable ! les cadrages magnifiques, l'intensité de l'interprétation, en particulier du héros, la direction d'acteurs, la reconstitution méticuleuse, le suspense, les problèmes sociaux et éthiques abordés, tout est excellent. 80 ans... Bravo Marco Bellocchio
Il y avait « Le Parrain » comme référence de la Mafia italo-américaine, il y a désormais « Le Traitre » comme référence de la Cosa Nostra sicilienne. C’est un peu long (2h31 quand même) mais qu’est-ce que c’est bien mis en image par Marco Bellocchio et quelle musique d’accompagnement ! Le casting est fantastique : bien sûr, dans le rôle-titre Pierfrancesco Favino de quasiment tous les plans mais aussi jusque dans le phrasé/vocabulaire sicilien de Luigi Lo Cascio incompréhensible des italiens du nord. L’organisation de la cosa nostra ressemble à celle d’une entreprise avec ses chefs et ses simples soldats mais comme dans une entreprise, certains soldats inspirent davantage le respect que certains chefs… et certains chefs défendent plus ou moins bien leurs soldats vis-à-vis de leur hiérarchie. Ce film donne à voir l’envers du décor, une maffia plus réelle et moins romancée que l’américaine. On y voit toute la différence entre les interrogatoires brésiliens et les italiens. D’ailleurs, le film montre bien la complaisance qu’il y a eu en Italie avec la Mafia à tous les niveaux de l’état spoiler: : ah les prisons italiennes d’antan où l’on pouvait assouvir ces moindres désirs… Mais le plus impressionnant dans ce film, c’est la façon dont est montrée la vie plus intime d’un mafioso spoiler: : être sans cesse sur le qui-vive de peur d’un assassinat ou d’un empoisonnement et, jusque dans la nuit, les cauchemars liés aux drames sanglants vécus.