Mon compte
    Le Traître
    Note moyenne
    4,1
    3355 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Traître ?

    223 critiques spectateurs

    5
    31 critiques
    4
    107 critiques
    3
    66 critiques
    2
    9 critiques
    1
    8 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Infiniment déçue par le dernier opus en date du vétéran Marco Bellochio.... Quand deux de ses trois films précédents ("La Belle Endormie" et "Fais de beaux rêves") figurent parmi mes très rares vrais coups de coeur de ces dernières années (dont notation maximum, à cinq étoiles...), quand le film intermédiaire ("Sangue de mi Sangue") était quand même digne d'une note à quatre étoiles, ce "Le Traître" retombe (avec effort...) au niveau de "Vincere", à trois étoiles. Une appréciation à peine au-delà de la moyenne, valant pour quelques moments (encore...) de grande maîtrise de la mise en scène, et la performance, dans le rôle-titre, de Pierfrancesco Favino. Gros bémol : le scénario, souvent plus confus que touffu, et un rythme manquant de cohérence (pour un film, au total, bien trop long). Ce "biopic" d'un (célèbre) mafieux "repenti", traité formellement comme un film d'époque à la Rosi, était-ce un bon sujet pour MB ?... Ai un vrai doute, au résultat...
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Vingt ans dans les arcanes de la mafia italienne, un procès-monstre proche de la Commedia dell’arte initié par le Juge Falcone et vécu par le biais du regard d'un captivant Pierfrancesco Favino (découvert dans le non moins brillant "Romanzo Criminale"), une fresque virtuose, à la fois puissante et intime, qui étudie sans fioritures les relations troubles de Cosa Nostra avec l'état ou l'église. L'Italie regarderait-elle enfin en face son histoire récente ?
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    71 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Un bon film, certes. Mais sans rien d'exceptionnel, de surprenant ou d’innovant. Juste la maitrise tranquille, d'un vrai savoir faire cinématographique. Un biopic calme et plutôt prenant. Mais somme toute très classique et ronronnant, à la limite du rétro. Une écriture tout aussi standardisé et efficace. Servie par une interprétation mesuré et stoïque. Rien de voyeuriste, complaisant, exagéré ou caricatural. Une mise en scène élégante et posé, qui sait nous faire apprécier ses silences. Sobre, sans extravagance esthétique flashy, ni fioriture hollywoodienne pétaradante. Une œuvre droite, directe, anti romanesque et quasi journalistique. Mais avec un léger soupçon de mélancolie et de sentimentalisme. à voir une fois. Peut-être à revoir en complément d'une véritable connaissance du sujet, pour une leçon d'histoire bien trop superficielle à elle seule, sur la période de la fin des années de plomb italiennes. Mais pour ma part, ça serait plutôt pour admirer une nouvelle fois, la très belle Maria Fernanda Cândido ^^
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 968 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2020
    En plus de nombreuses séquences interminables (qui justifient la durée fleuve du film), tout est laborieux : mise en scène, interprétation... les films sur la mafia sont nombreux mais cette reconstitution historique manque de saveur et devient très vite lassante.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    j'ai trouvé ce film long et sans grand intérêt, c'est la mafia dans toute sa "grandeur" mais ça paraît tellement obsolète. ....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Dans « la Tempête » de William Shakespeare, Ariel, le génie de Prospéro rapporte le propos de Ferdinand devant le spectacle du bateau, en flammes, en train de couler, « L’enfer est vide, tous les démons sont ici ! ». On pourrait en dire autant de la réunion des parrains de la mafia, au cours d’une grande fête ponctuée par un feu d’artifice, décidés à faire la paix, qui comme on s’en doute, prépare une tuerie de masse. « Le Traître », le film du dernier des monuments du cinéma italien des années fastes, Marco Bellocchio, bientôt à l’heure où j’écris ces lignes, octogénaire, en compétition officielle à Cannes, conte la guerre intestine au sein de Cosa Nostra dans les années 80, et les aveux de Tommaso Buscetta, le repenti, même si ce dernier considère que lui est resté fidèle au code d’honneur, et que ce sont les autres, qui en plongeant dans le trafic d’héroïne, ont violé les règles ancestrales de la mafia.

    Le film de Bellocchio débute donc par cette fête où chacun se surveille. La guerre sera sans merci, le clan des Corleone exterminant tous les autres, sauf Buscetta réfugié au Brésil. La suite, on la connaît, les arrestations, les gigantesques procès, l’assassinat du juge Falcone, le procès du chef de la Démocratie-Chrétienne Andreotti, accusé de faire partie de la tête de la mafia, sans preuve formelle, Bellocchio insistant sur les relations étranges, mystérieuses, symbolisées par cette dernière poignée de mains chaleureuse entre Falcone et Buscetta, deux hommes que pourtant tout oppose, y compris dans la vie privée. Ils ne se reverront pas !

    Buscetta, c’est Pierfrancesco Favino, acteur peu connu en France bien qu’ayant pas mal tourné dans son pays, mais révélant une interprétation exceptionnelle dans la peau de ce personnage, intraitable, coléreux vis-à-vis de ses enfants et de son (ses) épouse(s), puis révélant une âme forte pour affronter en pleine audience, menaces, injures et pitreries de la part de ses anciens amis mafieux. Un Prix d’interprétation masculine n’aurait pas été scandaleux, loin de là. Quant à Falcone, c’est Fausto Russo Alesi, pas plus connu, mais plein de réserves, de froideur au début pour verser plus tard dans la chaleur humaine.

    Bellocchio s’est entouré d’une belle brochette d’acteurs transalpins dans les rôles de mafieux, les rôles féminins étant, dans ces familles machistes, réduits à s’occuper des enfants et à satisfaire sexuellement les maris. Un film puissant, qui raconte, et surtout qui explique le fonctionnement de Cosa Nostra, comme, de l’avis unanime, on ne l’avait jamais fait.

    Aujourd’hui encore, Marco Bellocchio reste un cinéaste majeur pour un cinéma sans compromission avec le monde de l’argent. Toute la vie et l’œuvre de Bellocchio sont à ce titre, un exemple.
    Marlon M.
    Marlon M.

    44 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2020
    Le film a le mérite de réciter les évènements de la chute de la Cosa Nostra de manière authentique mais ce qu'on peut dire c'est que le récit est linéaire et monocorde. Quelques fusillades entrecoupées pour retenir le spectateur mais c'est insuffisant. Certains décors sont factices et le doublage français c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, juste inaudible...
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Une maestria qui commence en beauté le soir à Palerme, au bord de la Méditerranée, lors de la sainte Rosalie, sur une belle musique sicilienne, dansante mais cependant fatale, dans la superbe villa du Parrain de Cosa Nostra, Stefano Bontade, peu de temps avant son assassinat par les Corleone. Ainsi le ton est donné dès le commencement du film. Ce film est à considérer comme un document sur ce qui s'est réellement passé dans les années 1970-80-90, jusqu'à l'assassinat du juge Falcone par Salvador Rina. Le maxi-procès de Palerme est le point d'orgue. Un document, en quelque sorte, et surtout un film de Marco Bellocchio vraiment remarquable. L'interprétation de Tommaso Buscetta par Pierfrancesco Favino est impeccable, plus vraie que vraie, impressionnante. Vraiment la grande classe.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Certainement le meilleur film de Marco Bellocchio qui nous livre un biopic puissant et poignant sur le plus célèbre repenti de l’Italie, Tommaso Buscetta. La mise en scène virtuose nous plonge en immersion complète dans les coulisse de la Cosa Nostra des années 1980 . L'interprétation de Pierfrancesco Favino est magistrale .
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Film juste qui retrace les dérives de COSA NOSTRA via les révélations de Buschetta. On se laisse porter. À voir
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2020
    J’ai été déçu par ce biopic car je m’attendais à un film sur la mafia mais on est vraiment centré sur un homme et sa vie. Déjà je trouve que c’est très mal introduit. On nous balance deux, trois phrases d’intro et nous plonge directement dedans. Après ça devient assez brouillon. Ça part dans tous les sens sans qu’on ait encore eu le temps d’assimiler les protagonistes. Cette première partie manque d’enjeux. On voit plein d’assassinat mais sans plus sur ce que cela suscite. Ce n’est qu’un enchaînement de scènes qui manquent de liant. J’ai donc eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Après vient la partie qui m’a intéressé, l’inculpation et le procès. Il y a de bonnes interactions et là on comprend mieux tout ce qui s’est passé avant. Les bases sont bien posées et on voit comment est construite la mafia Italienne. Il y une vraie valeur ajoutée et le personnage de Tommaso Buscetta prend tout son sens. Pierfrancesco Favino l’interprète d’ailleurs d’une magnifique manière. Il fait parfaitement le mafieux des années 80. On sent un vrai charisme. Le voir à l’écran a été une grande satisfaction. Alors que j’étais enfin content d’être dans la salle, arrive la troisième partie d’après procès. Elle est selon moi vraiment superflue. Elle va suivre Tommaso Buscetta dans sa vie à la suite du procès mais je n’ai pas trouvé ça pertinent. Le rythme est particulièrement lent et cela m’a semblé interminable.
    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Un film inégal est très long. Certaines scènes sont prenantes, notamment celles du procès. Mais on a souvent l'impression d'être devant un documentaire.
    thenewchamp
    thenewchamp

    40 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Un membre de la cosa nostra decide de denoncer ses activites et les autres membres de l organisation apres que ces derniers aient fait executer une majorité de sa famille. Le film est tout simplement nul, barbant, long, ennuyeux on apprend rien sur la cosa nostra, le proces ni même à propos du principal concerné.
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    L'idée de départ est très intéressante, le contexte, les faits. Malheureusement, le scénario et la réalisation sont un peu décousus. Il y a certaines scènes, notamment des flash-backs, qui n'ont pas grand intérêt. De plus, on s'y perd parmi tous les protagonistes. Les acteurs sont très bons cela dit et l'on plonge au cœur de la mafia sicilienne des années 80 avec plaisir. Seulement, il y a trop de longueurs et de passages superflus, qui nuisent à l'ensemble. Dommage !
    Desman
    Desman

    7 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Le film commence par une scène de fête comme dans Le parrain. Celle-ci marque une trêve dans la guerre des clans, tout le monde est là avec femme et enfants, comme dans Le parrain. Et dès la fête passée les règlements de compte se multiplient, comme dans Le parrain. Il y a même un clan Corleone... Mais l'analogie s'arrête là. Ce n'est pas un film de gangster ou de mafia mais un biopic sur un mafieux, et qui oscille souvent avec le film de procès.

    A tout ceux qui ont connu un tant soit peu les années 80 certains noms résonneront dans leur mémoire : le juge Falcone, le procès de Palerme, Toto Riina... Cette époque de l'histoire italienne est dépeinte à travers la vie de Masino Buscetta, un des plus importants homme de main de la mafia sicilienne. Le film se concentre sur la partie de sa vie correspondant à son "repentir", sur fond de guerre des mafias. Le film ne prend pas partie et ne fait l'apologie ni de la mafia ni de la justice. Il essaye de montrer les hommes et leurs sentiments, et ainsi de comprendre le choix de leurs actes. On voit ainsi se tisser des liens entre Masino et ses "ennemis" de l'Etat: de l'estime avec Falcone, de l'amitié avec les policiers chargés de sa protection, etc.

    Individuellement Masino est un traître, il va témoigner contre d'autres mafiosi pour les faire tomber. Collectivement ce sont eux les traîtres. Ils ne respectent plus les règles tacites et séculaires de Cosa Nostra en premier lieu celle de ne pas toucher aux enfants. Hors quoi de plus sacré que la famille pour un sicilien ? C'est ce que Masino explique dans une des scènes de procès, " ils ont fait pire que la police, ceux sont eux les responsables, ils ont tués Cosa Nostra," Les nouveaux parrains ont trahi l'institution. Au début Masino refuse de parler puis il comprend que tout en aidant la justice et protégeant sa famille il peut instrumentaliser le procès pour accomplir sa vengeance et celle de son clan décimé. C'est là tout l’intérêt des scènes de procès : les joutes oratoires entre Masino et le clan Corleone. Ces procès sont parsemés de scènes burlesques (ou pathétiques c'est selon, quand on se dit que tout est tiré de faits réels ).Ce sera finalement quand il s'attaquera à sa cause la plus juste (faire tomber un politicien véreux) que Masino se verra rattraper par son passé mais aussi par son âge. L'orateur flamboyant apparaît usé et fatigué, sans ressources... Gloire et décadence d'un homme comme un autre. 
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top