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SUZY AND MEE
138 abonnés
111 critiques
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2,0
Publiée le 9 septembre 2021
parfois on se remémore un film et plusieurs détails ingénieux ou fins nous apparaissent... pour les sorcières d'Akelarre, c'est plutôt l'inverse... plus je pense à ce film, plus je le trouve raté... malgré une bonne idée de départ et un thème très intéressant, on ne rentre jamais dans l'histoire ! réalisation mauvaise et on ne s'attache pas aux personnages...
Franchement il n'y a pas de quoi crier au chef d'œuvre. L'image est soignée mais sous ce couvert c'est du déjà vu mille fois. Et comme souvent dans ce cinéma court la part de la profondeur psychologique des personnages est quasi nulle. On a les méchants et les victimes dans un poncif des rapports oppresseurs opprimés. Le film n'apprend pas grand chose. Surfait même s'il n'est pas mal joué.
Je ne m'attendais pas vraiment à ça, connaissant très bien l'histoire. Le parti pris du réalisateur est particulier. Images très belles, couleurs feu, musique envoûtante mais j'aurais aimé plus de profondeur, plus d'images de la nature et de vie entre ces personnages féminins. Bravo à l'actrice principale, qui crève l'écran.
Le sujet est intéressant, bien sûr, mais le film n'a pas d'ampleur. Des longueurs, des huis clos étriqués, des acteurs moyens, des dialogues sans recherche. Les seuls dialogues intéressants sont ceux issus des minutes du procès réel. Trop de gros plans sur l'actrice principale, certes jolie, mais dont l'expression est forcée. Trop de scènes inutilement agressives par les images et surtout par la bande son. Malgré le sujet intéressant et important, je dois confesser que je me suis ennuyé.
Film très original et très réussi. À voir pour les amateurs de films décalés, on est en haleine jusqu'au bout. Pas grand public du tout mais décalé comme il faut !
Malgré une belle performance des actrices, un sujet fort intéressant et une atmosphère bien pesante, le film ne décolle jamais. Une absence de véritable scénario, certaines scènes vraiment peu crédibles, un manque de profondeur dans la narration sans compter une fin " de tout ça pour ça ", ces sorcières d'Akelarre laisse un goût d'inachevé ...
J'ai bien aimé, sujet intéressant, décor, ambiance, costumes. Ces "sorcières" rebelles, qui savent qu'elles sont condamnées décident de jouer le grand jeu; on les suit jusqu'au bout! Après le film souffre parfois de quelques longueurs...
Franchement rasoir et prétentieux. L'histoire tient dans le synopsis. Je me suis ennuyée ferme pendant toute la séance. Le film est court mais semble bien plus long ...
Pays basque, 1609. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d’avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu’elles disent, quoi qu’elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières. Il ne leur reste plus qu’à le devenir… Film de sorcières sans sorcières !!! Malgré la traduction du titre ce n’est pas un film fantastique, mais bel un bien un drame historique et un plaidoyer contre l’obscurantisme religieux, l’ignorance et la bêtise humaine. Une phrase du juge résumant parfaitement l’état d’esprit des inquisiteurs "il n'y a rien de pire que des femmes qui dansent" .
Très déçu. Les critiques positives m'ont invité à me laisser tenter mais je regrette d'avoir cru assister à un film engagé sur l'altérité, comme on dit aujourd'hui pour faire genre. Est-ce parce que j'ai vu Netflix au générique comme sponsor et qu'il sera bientôt disponible sur la plateforme de streaming, mais voilà en effet un petit film qui se laisse regarder mais qu'on oubliera très vite. Sujet juste effleuré, scénario indigent et invraisemblable, réalisation de téléfilm avec de jolis effets de lumière quelque peu prétentieux qui ne mont pas convaincu. Déçu. Déçu. Déçu.
Le scénario a une assise historique, inspiré des témoignages d’une figure de l’Inquisition, Pierre de Rosteguy de Lancre. Il n’est en rien fantastique, présentant la sorcellerie comme un fantasme trouble dans l’esprit noueux de certains ecclésiastiques et comme un prétexte de domination politique par la terreur sociale. Le film y va donc de sa critique bien fondée du fanatisme religieux, de ses abus de pouvoir, de ses pratiques sadiques. Il est question aussi de domination masculine, brute, et de résistance féminine, intelligente. Une résistance qui fait écho aux Contes des mille et une nuits : ou comment retarder une mise à mort en racontant des histoires, en charmant son futur bourreau par le verbe et l’imagination… Voilà l’argument très prometteur de ce “film de sorcières sans sorcières”, comme le définit Pablo Aguëro, réalisateur et coscénariste. Le développement de cet argument est probablement un peu mince et tiré en longueur, en équilibre précaire entre drame et accents comiques, grotesques, mais le résultat demeure assez intéressant et toujours convaincant sur le plan formel : réalisation efficace, photographie joliment flamboyante, montage précis. Bon casting également, Amaia Aberasturi et Àlex Brendemühl en tête.
Film intéressant sur la chasse aux sorcières dans les années 1600. Des villageoises adolescentes sont accusées d'être des sorcières. C'est incroyable de se dire que ce genre de bêtise humaine a réellement existé, où ces « hommes de loi » les accusent sans aucun fondement et passent plus pour des gros nigauds qu'autre chose... Le film est soigné, les actrices sont très bonnes, mais j'ai toutefois été assez détachée de l'histoire, surement du à un rythme trop lent, le film est loin d'être mauvais mais il ne m'a pas vraiment transcendé.
Film prenant au tripes combien encore d'actualité. La mise en scène et le jeu d'acteur sont juste parfaits. L'image est magnifique. Toutes les femmes devraient voir ce film pour que cela ne se reproduise plus jamais. Quant aux hommes cela devrait être un film à méditer et à partager.
Singulier et rafraîchissant ! A voir pour le fond, la forme, les résonances actuelles mais aussi quelques moments de grâces visuelles et de mises en scène qui frôlent la virtuosité ! La musique ? J'en parle même pas, la BA en dévoile déjà bien le ton...