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    Les Sorcières d'Akelarre
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    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Une forme déstabilisante pour un sujet de fond qui résonne toujours aujourd'hui.
    Ce parti pris scénarisrique est un mélange sublimation, de craintes refoulées, sur les pouvoirs de l'ignorance.
    Troublant.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Au début du 17ème siècle, pendant que les marins basques traversent l’Atlantique vers le nouveau monde récemment découvert, les buchers allumés par les vautours de l’Inquisition se multiplient comme une trainée de poudre. Ils chassent les sorcières parmi les jeunes femmes en l’absence de leurs maris navigateurs. Cinq jeunes filles sont ainsi emprisonnées et torturées. Mais l’une d’entre elles tente de prendre le juge inquisiteur à son propre piège de la dialectique. Elle décide de lui livrer la lubricité de la queue du diable qu’il voit partout et de satisfaire sa misogynie exacerbée. Montrer ce déni de la partie féminine de l’humanité, cette perversion de la religion fait la force de ce film, même si le trait est parfois grossier …
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Au 17ème siècle six femmes d’un village de pêcheurs sont arrêtées et accusées par un inquisiteur d’avoir célébré une messe noire . « Les hommes ont peur des femmes qui n’ont pas peur » cette phrase du film illustre parfaitement ce qu’il veut montrer et l’évident parallèle qu’il veut faire avec la situation des femmes dans notre société « moderne ». D’une grande beauté graphique, le film se fige par moment pour laisser place à des tableaux remarquables. Le propos est édifiant tout du long sauf peut être dans son final qui m’a un peu déçu.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2021
    Il ne s'agit pas d'un mythe profondément ancré dans la culture ricaine, où la Transylvanie est constamment mise en avant dans la chasse aux sorcières. Ce fléau prend forme dans l'esprit et domine chaque territoire où le patriarcat gagne à être exécrable. Mais ce sera en terres basques que l'on suivra le procès immoral et religieux de six jeunes filles, dont on ne peut douter de leur liberté volée. Pablo Agüero, déjà connu pour son "Eva ne dort pas", concocte les recettes les plus simples, afin d'illustrer cette inévitable rage révolutionnaire, dont la gent féminine est réellement possédée. Les propos y sont forts, mais qui ne flamboient pas toujours comme nous pouvions l'espérer, à l'égard de quelques œuvres, cousines éloignées, qui sont passées par là (Suspiria, Mustang, Virgin Suicide).

    Sorcellerie. C'est à prendre au mot et à la hauteur d'un maléfice qui revitalise la femme et qui n'a plus que ses paroles pour se défendre. Dans l'attente de leurs marins protecteurs, Ana (Amaia Aberasturi), ses sœurs et ses amies, se voient enchaînées mais surtout entravées d’une liberté qu'on leur ampute jalousement. L'émissaire du Pape et de l'Eglise, Rostegui (Alex Brendemühl) est pourtant en décalage avec sa mission d'éradication massive. En incarnant toute la folie masculine, il se perd dans le jeu qu'il a installé, jusqu'à lui-même devenir l'objet du Sabbat, dont il désire assister. Il sera tout de même navrant de constater que la mise en scène aura peu de chose à nous offrir, avant son dernier acte, lors d'échanges, cousus de fils blancs, mais que la radicalité des thèmes viendra atténuer cette longue agonie.

    Il ne reste pas moins saisissant de se laisser porter par une chanson d'amour prohibée et dont on détourne la sonorité, à la fois pour satisfaire et effrayer les inquisiteurs. Mais au-delà des soupçons que l'on ébranle assez rapidement, un vent de sororité circule dans les coulisses de ce genre de théâtre filmé. C'est une sororité harcelée et surtout agressée dans ce même environnement, où la conquête des rêves est encore possible. En cage, il est difficile de voir plus loin que les blessures de ses voisines ou les caprices d'un homme d'église, dont la libido sexualise chaque rencontre avec les « mensonges de satan ». Une des plus belles idées réside en cette fantaisie, en cet imaginaire si implacable qu’elle devient un outil de manipulation majeure, voire un instant de répit supplémentaire. Ana et ses pairs mutent ainsi, dans un battement d’ailes, en un gigantesque brasier à en étourdir ceux qui doutent encore de leur sincérité.

    D’apparence savoureuse, « Les Sorcières d’Akelarre » peine parfois à gagner en émotion dans ses instants évoquant la solitude des insoumises. Il ne reste pas moins fidèle aux sujets d’actualité que de cette lumière qui animent les pensées et les mouvements de jeunes femmes, destinées à vivre éternellement. Alors que le patriarcat balise chacun de ses jugements par ses propres peurs, qu’il sonde avec une absence de nuances, nous faisons également le constat sur les limites des doctrines d’une Église. La mixité serait l’aboutissement de toutes ses confrontations, houleuses et douloureuses, mais cela dérange encore et cela embrasera d’autres dogmes obsolètes.
    Shephard69
    Shephard69

    334 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2022
    Un drame historique qui dresse une peinture de l'Espagne du début du XVIIème siècle sur fond d'Inquisition et de chasse aux sorcières. Un ensemble qui m'a fait penser au film de Ken Russell "Les diables" pour sa thématique centrale mais qui adopte ici le point de vue des jeunes filles accusées de sorcellerie. Un long-métrage dénué d'éléments fantastiques, contrairement à ce qu'on pourrait attendre mais qui entretient le doute dans une habile mise en scène sur la véritable nature des protagonistes. Toutefois, une réalisation assez terne, peu accrocheuse et captivante, truffée de longueurs, des personnages parfois un peu trop schématiques. Un intéressant discours féministe mais un film qui ne marque pas suffisamment les esprits. Une semi-déception.
    Dan C
    Dan C

    20 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Film prenant au tripes combien encore d'actualité. La mise en scène et le jeu d'acteur sont juste parfaits. L'image est magnifique. Toutes les femmes devraient voir ce film pour que cela ne se reproduise plus jamais. Quant aux hommes cela devrait être un film à méditer et à partager.
    LouiseD
    LouiseD

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2021
    Magnifique! Nous descendons aux enfers de l'obscurantisme. Sans aucun doute le film le plus abouti de Pablo Aguero.
    Mathieufirmin44
    Mathieufirmin44

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2021
    J'ai vraiment été saisi par le film...à la fois pertinent dans son propos, agréable à regarder et drôle par endroit. C'est maitrisé!
    Anonyme M
    Anonyme M

    62 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2022
    une sacré mise en scène et surtout d'incroyables actrices, chasse aux sorcières aux temps de l'inquisition donc un scénario très traditionnel de l'époque avec la particularité de centrer l'histoire sur un groupe de fille accusé parce qu'elles aurait dancé dans la forêt, elles ont d'énormes information a fournir, bon parfois elle aggrave sa situation stupidement mais de toute façon, elle est déjà considéré comme coupable, le chef de l'inquisition va même jusqu'à organiser le sabbat pour prouver l'existence des sorcières MAIS PROBLEME: ont ne voit aucune scène magique, le script lui-même disant qu'elle deviendrait de vraie sorcières est mensongé puisqu'elles sont tout le long du film enfermé dans leurs cellules, la moindre scène de magie est vite passé a la trappe spoiler: comme la scène de fin où elle s’envole par exemple, ont voit simplement qu'elles ont disparues
    la moindre scène se rapportant a la magie est complètement bâclé. bon film d'inquisition, mais mauvais sur le côté surnaturel dommage MAIS BON après ce n'est pas Américain, ils ont donc préféré ne pas faire de scènes de science fiction du tout QUE d'en faire de très mauvaises, un choix réfléchit.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2021
    Pays basque, 1609. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d’avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu’elles disent, quoi qu’elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières.



    C’est une réalisation de l’Argentin Pablo Agüero qui a repris les écrits anciens du magistrat Français Pierre de Lancre. Il a écrit le scénario avec Katell Guillou.

    Une curiosité ce bon drame historique sur la chasse aux sorcières surtout que pour une fois, il n’y en a pas dans le film.



    Ce thème de l’inquisition m’a beaucoup plu. On voit comment l’église procédait au 17ème Siècle. C’est tout de même effarant avec le recul. Dire qu’il y a 400 ans, une femme pouvait être brulée car elle aimait danser. Ce film arrive à bien accentuer sur cette folie humaine sous couverture de religion. J’ai d’

    Le personnage de Rosteguy de Lancre en est une belle symbolique. Son acharnement aveugle est glaçant. J’ai aimé qu’il soit poussé dans ses retranchements voire sa propre contradiction. Quand le désire lui fait perdre la tête, il ne peut se cacher que derrière la sorcellerie pour ne pas avouer sa faiblesse. L’acteur Alex Brendemühl est génial dans ce rôle.

    Il faut dire qu’on se laisse aussi facilement envouter par Amaia Aberasturi. Elle est simplement parfaite dans ce rôle de la paysanne accusé d’adoré Satan. J’ai adoré quand celle-ci se lance dans un jeu de dupe. Il y a une atmosphère particulière qui s’instaure.



    C’est surement le point culminant d’un film qui malheureusement subit trop de coup de mou. Quand on rajoute à cela l’introduction peu entrainante, ce n’est pas toujours évident de rester dedans. En dehors des passages où Amaia Aberasturi brille de mille feux, cela manque d’intensité. En effet, on comprend aisément que la violence fait rage envers les femmes soupçonnées de sorcellerie, et pourtant sur ce point le film reste soft. Plus de passage choc aurait été les bienvenus.

    J’ai adoré la photographie qui nous est proposée. Entre les jeux de lumière et de couleurs, c’est tout simplement sublime à de nombreuses reprises. Un régal pour les yeux.

    Pour conclure, j’ai adoré la fin très mystérieuse. Elle va laisser planer le doute sur la nature réelle de tout ce qu’on vient de voir. Chacun pourra faire son idée ces femmes, mais une chose est sure, cette période était sombre pour ceux qui ne rentraient pas dans les cases.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Pablo Aguero reprend le mythe des sorcières basques avec ce film historique se déroulant en 1609.
    Il choisit cependant un angle inhabituel, ni celui de la sorcellerie des légendes et des contes médiévaux, ni celui des purs faits historiques avec ces nombreuses innocentes condamnées au bucher dans ces périodes d'obscurantisme, mais plutôt un mélange entre les deux.
    Et dès lors que ces tisserandes, qui ignoraient tout de Lucifer, des rites païens ou de la magie noire, s'en approprient soudainement les codes pour réaliser un faux sabbat, cela s'éloigne du réalisme du début.
    Certes cela traite des procès de l'Inquisition, du tout pouvoir du religieux autoritaire, de l'homme sur la femme dans une société archaique et tout ça peut facilement être rapproché de l'actualité dans certaines régions du monde.
    Mais au delà de cette seconde lecture, d'un esthétisme et d'une reconstitution de l'époque recherchés et réussis, les Sorcières d'Akelarre est un film dont le scénario s'égare et devant lequel l'ennui s'installe peu à peu.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Longtemps coincé dans le purgatoire des genres tombés en désuétude, le film de sorcières est revenu en vogue à la faveur du néo-féminisme des années 2010, son paradigme intégralement renversé puisqu’aujourd’hui moins que jamais, l’inquisiteur ne peut plus avoir le beau rôle ni la sorcière en être réellement une ! Tirant son nom du mot basque désignant le lieu où se tenaient les réunions et les rituels sataniques, ‘Les sorcières d’Akelarre’ cherche, comme tous ses semblables contemporains, à lever le voile sur les motifs inavouables qui conduisaient à l’érection des bûchers. Si on a déjà eu l’occasion de regarder un film similaire on ne risque pas d’être surpris par le déroulement des opérations mais quand même un peu déstabilisé par la manière de s’exprimer et d’agir des jeunes accusées, qui semble parfois étrangement “moderne” pour un événement qui s’est produit au début des années 1600 dans un lieu reculé et au sein d’une population très modeste. Ce choix, qui peut déplaire, permet néanmoins de se rendre davantage compte, en évitant la langue ampoulée et les préciosités de l’époque, de la manière proprement vicieuse dont se déroulait la procédure. Soupçonnées pour leurs actes connus et inconnus, accusées pour des faits avérés et d’autres imaginaires, et condamnées à la fois pour leurs réponses et leurs silences, les prévenues n’avaient aucune chance ! Le scénario explore aussi la dimension fantasmatique de la sorcière dans un imaginaire masculin éternellement angoissé par la féminité, une arme que ces sorcières d’Akelarre tenteront de retourner contre leur accusateur. Loin de verser dans un fantastique autre que celui que l’ignorance et la crédulité humaine créait de toutes pièces, le film dévoile des jeunes femmes qui relèvent la tête face à l’oppression, combattent avec toutes les armes à leur disposition et n’en oublient jamais de vivre et de rêver : de quoi rendre plus aérien et combatif un drame historico-juridique qui se déroule intégralement en prison. Quant à la démarche féministe assumée du projet, elle est peut-être anachronique mais, à l’instar de la modernité du ton, permet aux Sorcières d’Akelarre de ne pas être un simple film de procès en sorcellerie de plus.
    Patrick D
    Patrick D

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Très déçu. Les critiques positives m'ont invité à me laisser tenter mais je regrette d'avoir cru assister à un film engagé sur l'altérité, comme on dit aujourd'hui pour faire genre. Est-ce parce que j'ai vu Netflix au générique comme sponsor et qu'il sera bientôt disponible sur la plateforme de streaming, mais voilà en effet un petit film qui se laisse regarder mais qu'on oubliera très vite. Sujet juste effleuré, scénario indigent et invraisemblable, réalisation de téléfilm avec de jolis effets de lumière quelque peu prétentieux qui ne mont pas convaincu. Déçu. Déçu. Déçu.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    42 abonnés 1 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2024
    Un très bon film argentin historique inspiré de faits réels sur des femmes accusées à tort de sorcellerie.
    Isabelle C.
    Isabelle C.

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2021
    Un film contre l'obscurantisme, le fanatisme, l'opression porté par de formidables actrices qui avec leurs voix, la puissance de leur imaginaire et leurs corps, se jouent de la puissance masculine et de la curiosité perverse des inquisiteurs et de leurs valets.
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