Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Natacha (presque) hôtesse de l’air" et de son tournage !

Naissance du projet

La réalisatrice du film, Noémie Saglio, a toujours été fascinée par l’univers de l’aviation et la bande dessinée Natacha, hôtesse de l’air, créée par François Walthéry en 1970. Dès son enfance, elle voyait en Natacha un personnage féminin à la fois drôle, indépendant et aventurier, loin des stéréotypes habituels.

Lorsqu’elle a eu l’opportunité d’adapter cette BD en film, elle a voulu moderniser le personnage tout en conservant son esprit d’origine. Son objectif était de rendre Natacha accessible aux nouvelles générations, en insistant sur son humour et son autodérision.

Un tournage en conditions réelles

Une grande partie des scènes de Natacha (presque) hôtesse de l’air a été filmée dans de véritables avions et aéroports. Cela a nécessité des autorisations spéciales et une organisation minutieuse pour ne pas perturber le trafic aérien. Noémie Saglio précise : "Je n’ai tourné qu’en extérieur et en décor naturel, entre la Normandie, le sud de la France et l’Italie."

"Il n’y a quasi pas de studio dans ce film ! En termes de travail sur la lumière, c’était donc très ardu. Je ne voulais pas que ça soit suranné, ni me contenter de copier-coller l’univers de la BD des années 60."

Authenticité requise !

Pour garantir un maximum d’authenticité, l’équipe a travaillé en étroite collaboration avec des stewards et hôtesses de l’air expérimentés. Ces professionnels ont apporté leur expertise sur les gestes, attitudes et procédures utilisées à bord. Ils ont également aidé les acteurs à adopter le bon langage et les expressions spécifiques du métier. Certains membres du personnel navigant ont même fait de la figuration pour renforcer la crédibilité des scènes.

Caméo vocal

Les spectateurs attentifs pourront repérer un caméo vocal du créateur de la BD, François Walthéry, qui prête sa voix à un passager lors d’une annonce en vol.

En formation

Avant le tournage, les comédiens ont suivi une formation accélérée pour comprendre le quotidien du personnel de bord. Ils ont appris à exécuter les consignes de sécurité comme les vraies hôtesses et stewards. Des exercices pratiques ont été organisés, notamment sur la gestuelle lors des démonstrations de sécurité. Les acteurs ont également travaillé sur leur posture et leur manière de se déplacer en cabine.

La Cameron Diaz française

Pour Natacha, Noémie Saglio cherchait une comédienne capable d’allier humour, dynamisme et émotion, tout en rendant hommage au charisme de la Natacha de la BD. Après plusieurs auditions, Camille Lou qui s’est imposée grâce à son sens du timing comique et son naturel. La réalisatrice confie : "C’est la Cameron Diaz française, à la fois ta meilleure amie et une fille sublime, celle que je cherche depuis très longtemps..."

"Façon Camille Cottin, elle est très belle mais n’énerve personne. Par ailleurs, Camille dispose d’une intelligence de jeu très rare, une sensibilité vis-à-vis du texte qu’elle peut, bien qu’elle en saisisse parfaitement ses intentions, remettre en question."

Retrouvailles

Avec Natacha (presque) hôtesse de l’air, Vincent Dedienne retrouve Noémie Saglio après Parents d'élèves. Le comédien explique au sujet de son personnage, Walter : "Il est à la fois détestable et attachant. Lui aussi a affaire aux injonctions à la virilité. Si Walter est aussi odieux avec Natacha au début du film, c’est parce qu’il respecte à la lettre les instructions de ses supérieurs, afin d’être lui-même remarqué… à défaut de respecté."

Fabrice Luchini de la partie !

La réalisatrice a fait le choix d’intégrer une voix-off pour accompagner le récit et plonger les spectateurs dans l’univers décalé de Natacha. Pour incarner cette voix, Fabrice Luchini a été choisi pour son ton espiègle et complice, donnant l’impression que Natacha partage ses réflexions directement avec le public.

Une photographie lumineuse et moderne

La direction de la photographie a été pensée pour donner une atmosphère à la fois dynamique et chaleureuse au film. L’objectif était de capturer l’univers pétillant de Natacha tout en apportant une touche réaliste aux scènes en avion et en aéroport : "Avec Nicolas Massart, on a regardé tous les films des années 60, qui n’avaient pas peur des plans ludiques. Dans le viseur aussi, Catch Me If You Can."

"D’après moi, l’image ne devait pas être celle qu’on attend d’une comédie. Si cela ne se voit peut-être pas de prime abord, car les costumes sont colorés, la photographie est froide. Mon obsession, c’était d’être organique, d’apporter de la fraîcheur à ce film qui est pourtant d’époque", se rappelle Noémie Saglio.

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