Avis : Lee Miller - Page 7

Très bon film, très touchant et très bien interprété qui montrent les horreurs de la guerre filmées par une femme forte qui ne lâche rien....

En tant que Photographe passionné, je ne pouvais qu'être attiré par et aimer ce film, sur ce très grand personnage, tant de la mode que héroïne de guerre, par ces actes et clichés, incroyablement porté par une Kate Winslet au sommet, poignante dans un récit très complet et très réaliste !

Pour ce qui est de la documentation, je mettrais 4 étoiles. Les images d'archives sont poignantes et Kate Winslet joue fort bien. Néanmoins, il m'a manqué un élément pour adhérer totalement au propos. Peut être le trop d'objectivité qui rend le récit un peu trop froid. C'est néanmoins un film intéressant sur une femme qui l'a été...

La réalisatrice Ellen Kuras propose avec son film très sobrement intitulé « Lee Miller » la biographie d’une femme dont j’avoue, je ne connaissais rien avant la projection. On pourra dire que son film, quoiqu’un tout petit peu long, est plutôt soigné en ce qui concerne la reconstitution historique. Pour tout ce qui concerne les scènes de guerre, d’abord à Londres pendant le Blitz puis ensuite dans la Paris libéré puis l’Allemagne ravagée, il y a dans « Lee Miller » le souci de l’authenticité des décors et des costumes. La musique est discrète, et les scènes les plus difficiles à montrer sont plutôt filmées avec retenue. Lee Miller ne baissait pas son objectif même quand ce qu’elle photographiait était abominable ; Ellen Kuras montre elle aussi, mais elle floute un petit peu, elle montre les photos plutôt que la réalité. Il faut dire que filmer la libération d’un camp de la mort est une gageure, il faut reconstituer et c’est délicat, compliqué, cela peut vite devenir un problème éthique. Ellen Kuras montre mais sans complaisance, de manière un peu détournée. Là-dessus pas grand-chose à redire. Le souci est que son film a des petits trous d’air, des longueurs, des scènes un peu superflues qui hache un peu le long métrage. Et puis il y a aussi les 20 premières minutes, trop longues et dont l’intérêt est discutable ; on voir Lee insouciante, au milieu de ses amis mondains en France, batifoler, boire (beaucoup), fumer (énormément) et profiter d’une vie de bohème à quelques encablures de la Guerre. C’est probablement pour montrer combien Lee Miller à tourné de dos à cette vie d’artiste et combien la Guerre l’a changé en profondeur mais n’empêche : tout ce début est long et pas follement passionnant. Le film ne devient réellement prenant qu’à partir de 1940. Le biopic est construit sur une trame ultra conventionnelle : Lee en 1977 raconte sa vie à un jeune journaliste, elle semble très affaiblie, et elle raconte d’un ton détaché et un peu cassant les étapes de sa vie de photographe de guerre. Ensuite on fait des sauts de puce dans le temps : Londres et le Blitz, la Normandie, Paris libéré, l’Allemagne vaincue jusqu’au camp de la mort (non identifié en tant que tel) spoiler: et à la maison d’Hitler (à Munich d’après ce que j’ai pu comprendre) où elle fera une photo (très) particulière.
C’est une narration très classique, chronologique avec juste ça et là quelques scènes où elle commente entre deux clopes et deux verres d’alcool. « Lee Miller » est le portrait d’une femme des années 40 à qui la Guerre a fracassé la vie. Elle se bat pour devenir photographe d’abord puis pour être envoyée sur le front européen. Elle se battra en permanence pour s’imposer en tant que femme dans un monde plus masculin encore que tous les autres. Le fait qu’elle soit une femme n’est sans doute pas pour rien dans le fait qu’elle soit tombée dans l’oubli après la Guerre. Très féminine, marié et sans enfant, elle dénote dans l’Europe des années 40, on peut dire qu’elle fut une féministe à sa manière, sans aucun doute. Mais « Lee Miller » est un film qui ne fonctionne pas complètement, on a l’impression (à cause de son classicisme peut-être) qu’il reste à la surface des choses, qu’il rate un petit peu sa cible, de peu certes, mais quand même. Je ne sais pas trop ce qui cloche mais ce qui est certain, c’est que ce n’est pas du côté de Kate Winslet qu’il faut en chercher la cause. J’adore cette actrice, qui fait toujours des choix audacieux, qui sait s’effacer totalement derrière un rôle, qui ne se glamourise jamais au détriment de son personnage et qui, j’en ai la conviction, n’a pas peur de grand-chose devant une caméra. Elle porte totalement le film sur ses épaules, au détriment d’ailleurs des seconds rôles qui sont parfois fort peu écrits. Le seuil qui parvient à tirer son épingle du jeu à ses côtés, c’est Andy Samberg. Ca fait super plaisir de le voir sur un grand écran dans un rôle hyper sérieux, ans antipodes de ce qu’il faisait à la TV. Il incarne le photographe de Life sur le front, il forme avec Lee Miller un duo qui se soutient, collabore, se rend service et noue au final une amitié de « frères d’arme » assez touchante. Les autres seconds rôles sont anecdotiques, surtout les rôles français tenus par Marion Cotillard, Patrick Mille ou Noémie Merlant. Quant à l’amoureux de Lee, incarné par Alexander Skasgard, il est un peu écrabouillé par le charisme de son épouse ! Mais le casting fait le job, si le film d’Ellen Kuras pêche un peu, c’est surtout parce qu’il est trop conventionnel dans sa construction, dans son scénario. spoiler: Quant au tout petit coup de théâtre de la fin (que l’on sent venir assez tard, je le reconnais), il se veut poétique et allégorique sur le papier. L’effet de tombe pas à plat mais on n’est pas estomaqué non plus.
Tout cela est à l’image du film : plein de bonnes intentions et de petites maladresses.

Un sujet fort sur la première femme photographe a entrer en guerre, une personnalité qui prend des pellicules dans des endroits comme les camps de concentration à vivre le cauchemar de la seconde guerre mondiale en Europe, une histoire porté à l'écran avec humilité mais pas totalement maîtrisée malheureusement. Je mets cette note car j'ai mis une demi-heure à rentré dans ce long métrage avec les présentations des personnages qui cabotinent entre seins en l'air et mauvais dialogues, pourtant interprété par des comédiens Français comme Marion Cotillard, Noemie Merlant, Patrick Mille ou Zita Hanrot autour de Kate Winslet. Après, c'est mieux, on entre en guerre et on ne quitte pas les yeux de l'écran. On suit l'héroïne qui se bat pour être sur le champ à prendre des photos et subir l'horreur comme par exemple dans les camps de concentration en voyant des enfants meurtris ou des corps. Kate Winslet produit et porté ce personnage qui mérite attention sur ses épaules de comédienne avec bravoure. Bonne reconstitution de l'époque de guerre bien mis à l'écran.

Le biopic sur la photographe Lee Miller rend hommage en ces journalistes de guerre qui donnent tout pour informer le monde. Ses premières images sur les camps de concentration durant la seconde guerre mondiale ont marqué pour ne pas dire choqué. Kate Winslet est exceptionnelle dans son interprétation sans fioriture. On oublie l'actrice au bout de quelques minutes en ne voyant plus que la photographe. Elle met une énergie qui permet aux femmes de se sentir fière d'une telle icône. Une des meilleures actrice de sa génération. Ne loupez pas ce moment d'histoire.

Le long-métrage d’Ellen Kuras a le mérite de nous faire découvrir le parcours incroyable de cette photographe, dont certains clichés sont rentrés dans la légende. Dans son parcours à travers l’Europe, en 1944 et 1945, accompagnant les armées alliées, Lee Miller a saisi sur pellicule des moments à jamais gravés dans l’histoire européenne. Le scénario cherche à reconstituer, plutôt habilement, les moments entourant certaines de ces photographies iconiques. Malheureusement, les reconstitutions historiques demandent d’importants moyens financiers, et ceux-ci semblent avoir manqués à la réalisatrice. Du coup, tous les décors semblent bien trop factices et s’avèrent même parfois assez disgracieux. Le film en perd donc une bonne partie de sa crédibilité. Les séquences s’enchainent donc dans ces décors carton-pâte, nous laissant forcément trop souvent de marbre face à des situations qui auraient dû pourtant avoir une portée dramatique assez forte. Kate Winslet tente de surnager au milieu de toute cette fadeur, mais elle ne parvient pas vraiment à nous transmettre une vague idée de ce qu’était la personnalité de cette femme hors du commun. Très loin de ses meilleures prestations, l’actrice anglaise se retrouve même grimée de manière assez ridicule dans certaines séquences. L’art de la photographie, poussé à son paroxysme par la jeune américaine, est même totalement occulté dans le récit, qui privilégie, en fil rouge, une intrigue familiale accessoire. Après le visionnage, courir voir les photographies de Lee Miller sera ce que le film aura apporté de meilleur.

Cover-girl, modèle pour Vogue, muse, puis photographe de mode et de guerre. De son enfance à New York à son bain dans la baignoire d’Adolf Hitler, en passant par ses années parisiennes aux côtés de Man Ray, Paul Eluard et Nusch, femme libre qui embrasse la vie seins nus dans le sud de la France, Lee Miller (1907-1977) a eu mille vies. Dans son premier long-métrage « Lee », Ellen Kuras (directrice de la photo pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind en 2003) met en lumière une des facettes de l’incroyable carrière de Lee Miller (1907- 1977), son parcours comme première femme photographe de guerre. Un portrait touchant et très fort qui souligne le talent de cette artiste pendant longtemps oubliée et qui de plus est incarnée à l’écran par Kate Winslet... Toujours un Rolleiflex à la main un peu comme Vivian Maier dans le film de Charlie Siskel et John Maloof « A la recherche de Vivian Maier », elle traverse la guerre avec son ami David Scherman ( Andy Samberg) à Londres sous le Blitz, finalement autorisée à rejoindre le front…Saint Malo et le bombardement au napalm de Cézembre, la libération de Paris, les excès de la libération envers la « collaboration horizontale », première photographe présente lors de la découverte des camps de Buchenwald et Dachau…le film rend bien ce besoin obsédant de témoigner par l’image ainsi que le courage qu’il nécessite…Mais « Lee » est également le film de Kate Winslet, actrice principale et surtout productrice qui a porté le projet pendant huit années. Elle a mené un travail approfondi de documentation sur Lee Miller, en collaboration avec Antony Penrose. Grâce à l’accès total aux archives personnelles de la photographe, Kate Winslet a pu saisir la complexité de ce personnage « véritable force de la nature, animée par une insatiable rage de vivre » comme elle la qualifie…Le film a probablement bénéficié d’énormes moyens dans ces reconstitutions de la guerre…mais la mise en scène trop classique et trop sage nuit quelque peu à l’intérêt du récit. Il n’a pas la force de « Camille », film sur une jeune photojournaliste éprise d'idéal, Camille Le Page, qui part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui s’y prépare et y laisse sa vie… son format plus court lui donnait plus d’impact.

magnifique interprétation de Kate winslet mais l'émotion que j'ai eu devant la bande annonce n'est pas au rendez-vous malheureusement pour moi la façon de filmer manque de rythme qui nous fait ressentir de l'ennui. déçue car j'attendais l'émotion qui n'est pas venue malgré le sujet traité et comme je le disais la présence de Kate winslet dommage. j'ai tantėe une deuxième fois de revoir ce film et décidément le rythme du film ne me tiens pas en éveil malgré que j'ai essayé de me positionner correctement et Ben même sensation... dommage ça j'aime le thème du film

Décevant. Le film réussit à être plat, sans émotion et ennuyeux malgré l'extraordinaire destin dont il s’inspire et la prestation de Kate Winslet. L’image est belle mais cet enrobage ne masque pas les lacunes du film sur le plan émotionnel.

Kate Winslet démontre, s'il le fallait encore, toutes ses qualités de comédienne. Mais ce biopic, parfaitement documenté, reste néanmoins bien trop sage et linéaire dans son déroulé, et ne rend finalement pas un juste hommage à cette héroïne du 20ième siècle.

Je pensais trouver un biopic sur la photographie et la difficulté de son exécution en temps de guerre (plus particulièrement ici la seconde guerre mondiale, extrêmement riche à traiter) et c'est finalement un énième film pathos sur la laideur du parti Nazi et ses horreurs. N'apporte rien au 100.000 films qui ont déjà été réalisés sur ce sujet

Même s’il manque un certain souffle épique à ce film , il n’en demeure pas moins très intéressant.
Au travers de la vie de la reporter-photographe Lee Miller , ce biopic est tout autant un film de guerre qu’un plaidoyer pour l’égalité des femmes ….
Lee Miller une féministe , avide de liberté qui voulait servir la vérité au travers de ses photos…

Une très belle interprétation de Kate Winslet habitée par son rôle. Malheureusement, le film, trop académique peut-être, souffre d'un manque de rythme et on ne ressent pas le souffle épique nécessaire à ce genre d'œuvre.

Un biopic sur une photographe américaine pendant la seconde guerre mondiale , un sujet bouleversant avec une Kate winslet extraordinaire, le film reste néanmoins inégal surtout la première partie