Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
952 abonnés
4 994 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 6 septembre 2020
Un film de cauchemar. Le terme convient parfaitement à ce « Meurs monstre meurs » film on l’on va suivre des policiers ruraux enquêter sur la mort de plusieurs femmes que l’on retrouve décapitées. C’est un cauchemar dans ce qu’il montre visuellement à l’écran, les mortes sont montrées de manière très crue, très froide. Le film veut nous parler (peut être de manière trop évidente) de la place de ces femmes dans une société extrêmement patriarcale. C’est un cauchemar au niveau de l’ambiance, entre nuits sombres et brumes matinales, un cauchemar où va s’enfoncer le personnage principal, un cauchemar dont on sent rapidement qu’il ne sortira pas indemne. Enfin un cauchemar dans sa conclusion car il faut bien l’admettre le monstre que l’on va évoquer tout au long du film s’avère bien décevant pour ne pas dire plus et gâche réellement un film que j’avais trouvé captivant jusque là.
Un bon scénario mais un problème de rythme ce qui fait le film est (trop) mou et donc on a du mal à rester accrocher à l'histoire. Et je pense que spoiler: la révélation sur le vrai tueur puis l'apparition du monstre ont été expédiées un peu trop vite. Sans oublier le faite que spoiler: le design du monstre est raté. Si on avait eu un film qui ne se prend pas au sérieux du genre un film d'horreur humoristique, là ça aurait été bon pour le design du monstre. Et puis le monstre a sa queue en forme de sexe et sur son "visage" on devine des testicules ... Cela a sûrement une signification et une explication, mais moi je n'ai pas compris la raison. D'ailleurs, pourquoi spoiler: le monstre ne tue pas le policier Cruz et il lui mange juste un bout du bras gauche ?? Là aussi je n'ai pas compris la raison.
Les plans sont parfois beaux, les acteurs parfois bons, mais le scénariste devrait changer de métier. On peut au moins y voir l'un des monstres les plus ridicules du cinéma.
Film d'"horreur" d'une lenteur monotone. Plans fixes sur des visages laids ou inexpressifs. Collection de têtes coupées et apparition finale grotesque du monstre à corps d'éléphant et tête d'organes reproducteurs. Tout est dit. Fumeux et à oublier.
Hormis les beaux paysages et le bon cadrage où chaque plan est maîtrisé à la perfection je n'ai jamais vu un film aussi obscène. En plus d'être très lent le film est glauque pour rien, pendant toute l'histoire on voit un policier chasser un monstre pour à la fin découvrir une étrange créature avec une forme de pénis... on sort de la salle en se disant qu'est-ce que c'est ce truc ? Et malheureusement notre question reste sans réponse, je ne vois pas où le réalisateur voulait en venir et c'est bien dommage.
Ce film d'horreur argentin est complétement déjanté, dans le mauvais sens du terme. Passé l'effet de surprise de voir ces pauvres personnes se faire décapiter, le réalisateur nous inflige des scènes tellement grotesques que l'on pourrait en rire. On est complétement perdu dans cette histoire qui se veut philosophique mais qui vire au grand n'importe quoi. Désolant!
Au cœur des Andes argentines, une paysanne est sauvagement décapitée. L'inspecteur Cruz de la police rurale est chargée de l'enquête. Le principal suspect est un voisin que le drame a laissé à moitié fou, qui sera bientôt enfermé en asile psychiatrique. Il tient des propos incohérents et évoque la menace d'un monstre qui rode.
"Meurs, monstre, meurs" mélange des genres bien connus. Le thriller policier : son héros est un policier taciturne qui enquête sur des crimes en série. Le drame social : l'enquête se déroule dans la campagne argentine et met en scène des gens de peu, écrasés par la pauvreté et abrutis par l'isolement. Le film atmosphérique : le héros, frappé d'insomnie, évolue dans une veille nébuleuse qui contamine les êtres et les choses autour de lui. Le gore : plane constamment la menace d'une apparition monstrueuse.
Le problème est le dosage de ces éléments-là. L'enquête policière tourne court car l'identité de l'assassin est vite dévoilée. Le drame social n'est guère creusé dès lors que le film bascule dans le seul registre du fantastique. Le film atmosphérique tourne vite à la succession hypnotisante de plans diurnes ou nocturnes d'une sauvage beauté. Reste le gore qui perd toute son efficacité dans ses séquences finales.
Cette conclusion est absurde et ridicule. Absurde : elle réduit à néant l'idée sur laquelle le film semblait s'être construit que la monstruosité se terre en chacun d'entre nous et n'attend que l'occasion propice de se libérer. Ridicule : quand le monstre apparaît - qui ressemble plus au Casimir de "L'Île aux enfants" qu'au monstre d'"Alien" ou de "Predator" - le rire le dispute à la gêne. L'angoisse en tout cas a disparu.
Oh la la..... Comment dire ? C'est rocailleux et glauque. Je m'explique. Rocailleux comme le paysage de la Cordillera, montagnes magnifiques de loin, mais niche à bouseux paumés quand on s'approche. Rocailleux comme la voix de l'enquêteur : c'est horrible, on dirait qu'il a des glaires en permanence dans la gorge, ça tombe bien, il finira par vomir lui aussi une sorte de gloubiboulga verdâtre (c'est-à-dire, étymologiquement : glauque....). Et puis.... ben... c'est glauque. Qu'entends-je par glauque ? Ben ce que tout le monde entend par ce mot : c'est moche visuellement et c'est sale moralement. Bienvenue chez les péons bien arriérés, bien attardés, qui aiment se balader à poil, trancher des gorges, regarder dans le vide, contempler au loin la montagne qui sera toujours plus belle qu'eux. En plus le film est prétentieux !!!! Oh la la ! On dirait Terrence Mallick qui voudrait filmer la crasse de Texas Chainsaw Massacre sous acide. A fuir !!!! (sauf si vous kiffez le rocailleux et le glauque)
Le début du film est intrigant et plaisant. L’ambiance est sombre et surréaliste avec même de beaux moments de poésie. Mais plus le film avance , plus il devient explicite jusqu’aux scènes finales qui virent au grotesques car elles semblent se prendre au sérieux. Quand au message... je ne sais trop quoi en penser... un monstre sommeille en chacun de nous... ou le désir est monstrueux et les femmes sobre todo ???!!!pas super original. Dommage car le film est plutôt réussi au début.
Très décevant. Tout a été dit par les autres critiques. Eu envie de le voir par l'avis positif de Première. A tort. On s'ennuie ferme, les personnages ne sont pas attachants, c'est inutilement sombre, il ne se passe pas grand chose, c'est complaisant et le montre est ridicule, gratuit, déjà vu. Bref il y a d'autres films fantastiques, dérangeants et décalés bien plus intéressants...
Quel que soit le sujet, un réalisateur essaye généralement de capter l'attention du spectateur. Ici tout est fait pour qu'on est envie de quitter la salle, rythme très lent, images moches (sauf certains plans extérieurs), dialogues insipides et débités très lentement, personnages pas attachants. Du coup j'ai tenu jusqu'au bout pour un final grotesque avecspoiler: l'apparition matérialisé du monstre, sorte de sexe en tout genre sur patte ! . J'aurai dû m'abstenir.
Vu par hasard, mais que dire de ce film, si ce n'est que je suis fort emprunté pour le noter (du coup je mets une note passe-partout)... D'un côté, on s'ennuie pas mal et la mollesse de l'ensemble dans sa partie médiane le rend déconseillé à ceux qui manquent de sommeil. D'un autre, quel film courageux, unique, totalement hors du délire franchise/reboot-popcorn de la production US actuelle. Au premier degré, ce film est un navet, on peut le dire. Lent, souvent volontairement moche, plat, sans véritable intérêt. Sauf que bien évidemment, il n'est absolument pas à prendre au premier degré. Pour être franc je n'ai pas encore arrêté mon avis sur le vrai sens de tout ceci, et même si j'ai compris l'idée générale, je n'ai pas encore pu tout à fait statuer sur les différentes symboliques, ni si le tout était réellement très subtil ou juste foutrement pédant. Et c'est peut-être ça finalement la force de ce film, qu'il faut vraiment voir comme un "objet de cinéma" comme le diraient les critiques bobos de Telerama, donc j'aurais envie de dire que c'est un film à voir tout de même, simplement pour se faire son opinion.
Avec Los salvajes, son premier long-métrage, le cinéaste argentin Alejandro Fadel frappait par sa radicalité, à l'instar d'un Carlos Reygadas, sur le thème de l'animalité qui resurgit chez des humains en mode survie, dans une nature de plus en plus hostile. Meurs, monstre, meurs, pousse le bouchon encore plus loin au pied des montagnes de la Goredillère des Andes, là où des femmes trépassent, finissant avec un corps sans tête. Si le film avait un minimum d'humour noir à proposer, on serait (presque) prêt à accepter les délires d'un scénario qui part très vite en quenouille mais las, le "sujet" est traité avec un sérieux emphatique qui fait davantage peur que la représentation physique du monstre du titre, qui atteint le summum du ridicule. Devant les forces du mal de Meurs, monstre, meurs, les humains sont des pantins grotesques que les aléas du récit emportent vers on ne sait quel rivage fantastique. C'est vraiment du gâchis quand on constate l'évident talent visuel d'Alejandro Fadel qui ne pourra guère faire plus à l'avenir dans le registre de l'horreur graphique et gratuite, au service d'une histoire aussi extrême dans son extravagante bestialité. A ce sujet, il est à noter que quelques scènes du film sont complaisamment répugnantes, comme un éloge énamouré de la laideur.