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    Jojo Rabbit
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    3,9
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    449 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2020
    Reposant sur le schéma classique d'une amitié impossible entre deux êtres que tout sépare, ici un garçon appartenant au mouvement des Jeunesses Hitlériennes et une adolescente juive pendant la Seconde Guerre Mondiale, un film à mi-chemin entre le style visuel de Wes Anderson, coloré, pétillant et "La vie est belle "avec Roberto Benigni pour sa vision décalée du conflit mais aussi de l'endoctrinement ou encore des notions de justice, d'idéologie. Un ensemble qui parvient autant à faire rire sur un sujet grave qu'à émouvoir sur des moments plus intimistes, plus légers mais un long-métrage qui, malgré quelques très bonnes idées d'écriture notamment Taiki Waititi en Adolf Hitler qui est tout simplement hilarant ou encore Scarlett Johansson dans un rôle ambigu, une mise en scène plutôt réussie et surtout un excellent casting, manque cruellement de force narrative pour marquer vraiment durablement les esprits. Bien, sympa mais sans plus.
    HawkMan
    HawkMan

    155 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Voilà un film surprenant. Celui-ci, du déjà très réputé de Taika Waititi, narre l'histoire d'un jeune amoureux de la nation allemande durant les derniers mois de la seconde guerre mondiale. Celui-ci est également grand fan d'Hitler dont il l'imagine lui parlant et lui conseillant. Cependant, tout basculera lors d'une participation d'un camp à des jeunesses hitlériennes et lorsqu'il découvrira que sa mère cachera une jeune fille juive au sein de son domicile... Ce film mélange plusieurs genres : du drame, de la poésie, de la comédie et le tout en fait un parfait mélange sous l'oeil majestueux de Taika qui joue à merveille et avec beaucoup de dérision une copie du dictateur et criminel allemand.
    Bref : un film différent et très agréable à regarder.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 362 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2020
    Il y a des films qui peuvent être drôle et pourtant ils sont nuls. Celui-ci est nul et dangereux.
    Il peut être vu par des enfants de six ans ou sept ans et leur enseigne une histoire grotesque qui va complètement imprégner leurs esprits. C'est un film dangereux et en plus mauvais !
    Le scénario est sans aucun intérêt voir dangereux, le jeu des acteurs est grotesque, les décors sont digne d'une série C sans au moyen et surtout sans goût
    Et ne parlons pas de la bande-son qui enfonce ce mauvais moment.
    À fuir
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2020
    Une réflexion via le regard de l'enfance allemande, sur le peuple juif, en pleine seconde guerre mondiale. Une approche originale et absurde, avec humour, idées reçues et le personnage imaginaire d'Hitler révèle une idée lumineuse. mais difficile de trouver une cohérence, un objectif à ce scénario où les atouts d'apparence ne résistent plus au fil des minutes. Un film décevant, qui s'essouffle.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2020
    Johannes Betzler a 10 ans, un père déserteur, une mère (Scarlet Johansson - dans une quasi participation) pas souvent là, plus de soeur, guère de copains. Il n'est pas très courageux, et aime les animaux (un épisode du début du film justifiera son surnom de "Jojo Rabbit").
    Petit garçon solitaire, il s'est octroyé un "ami imaginaire", mais bien dans l'air du temps pour ce (évidemment) membre des HitlerJugend, le führer lui-même, cependant en mode burlesque. On est à la fin de la Guerre, en 1945, les Américains progressent à travers une Allemagne champ de ruines, venant de l'ouest, et les Soviétiques, de l'est. Le gamin a la peur de sa vie en découvrant dans son grenier ce qu'il prend pour un fantôme, une ado juive. L'idée est de montrer l'absurdité de la guerre, du racisme.. mais aussi le bon fond naturel de l'homme. A hauteur d'enfant, et sur un air décalé : pourquoi pas ? Mais force est de constater que les bonnes intentions ne sont pas suivies d'effet. C'est étiré, pataud, sans colonne vertébrale solide, avec surcharges et temps morts, à la fois.
    N'est pas Benigni qui veut, ou même (pour les passages purement satiriques) Mel Brooks (avec son déjanté "Les Producteurs"). Très dispensable, ce long métrage du néo-zélandais Taika Waititi (de père maori), plusieurs fois nommé aux Oscars 2020 (dont comme "Meilleur film"), ce qu'on n'explique pas, sauf au titre de la discrimination positive.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    55 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2023
    On va d’entrée être clair, j’ai ADORÉ Jojo Rabbit, et j’ai eu la chance d’y aller tout nu, donc je vais éviter de trop aborder l’histoire pour laisser la chance à ceux qui n’en ont pas entendu parler de le découvrir avec un regard vierge.
    Dès le début du film, tu comprends que tu vas voir un ovni cinématographique.
    Ca démarre comme une comédie satirique complètement loufoque et déjantée.
    Mais Jojo Rabbit, va beaucoup plus loin que ça et impose une grande profondeur.
    Evidemment, c’est souvent drôle mais le film arrive aussi à se montrer extrêmement sérieux, poétique et touchant, jusqu’à un final qui est juste parfait, enfin je voulais plutôt dire PARFAIT (Lilian tu vas tellement adorer la dernière scène 😉 ).
    Et c’est d’ailleurs dans ces scènes d’émotions d’une grande justesse que le film est le plus fort.
    Waititi arrive à trouver un équilibre entre humour, émotion et tendresse pour nous parler de tolérance et d’idéologie extrémiste via le regard d’un enfant.
    Mais si le film fonctionne aussi bien, c’est aussi grâce à la maîtrise de sa mise en scène, ses choix musicaux (les quelques chansons sont tellement bien exploitées), ses décors et costumes (TRES beaux costumes) aux couleurs vives (ça transpire le rouge, le vert et le jaune) apportant un peu plus de magie à l’histoire et à ce décalage si troublant.
    Et puis le casting aussi, avec bien sûr ce petit gamin des plus attachants mais aussi une Scarlett Johanson bluffante (décidément, après Marriage Story, c’est SON année).
    Bref, ma première grande surprise de l’année qui transpire le fellgood movie. Bien sûr il y a eu le fabuleux 1917 qui va logiquement faire office de bulldozer aux oscars, mais je savais avant même de rentrer dans la salle que j’allais sûrement assister un TRES grand film (ce qui c’est vérifier en dépassant même mes espérances).
    Et même si Jojo Rabbit n’atteint pas la maestria de 1917, il sera certainement un des films majeurs de 2020 qui devrait réussir à voler une ou deux statuettes aux favoris dans 4 jours…

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2020
    ‘’Jojo Rabbit’’ ou le film à l’incompréhensible rumeur. 6 nominations aux Oscars, prix du Festival de Toronto, critiques américaines (et non françaises) dithyrambiques, bande-annonce délirante… toute la comm annonçait un petit choc, ou, du moins, une œuvre prête à créer d’intenses débats. Après tout, les œuvres qui ont un Hitler en leur sein ont souvent déchaîner les passions. Mais ‘’Jojo Rabbit’’ est trop approximatif et enfonce trop de portes ouvertes pour créer une quelconque polémique (n’est pas ‘’Joker’’ qui veut).

    Jojo Betzler est un garçon de 10 ans qui vit en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Fervent partisan du régime en place, il a pour ami imaginaire Adolf Hitler. Un jour, il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur maison. Jojo va alors remettre en question ses certitudes.

    La 1ère impression peut faire illusion. On s’amuse bien devant le film : normal, on se mode des nazis. Que c’est hilarant de se moquer de choses évidentes comme le nazisme ! Ce n’est pas forcément ironique : ‘’Jojo Rabbit’’ parfois fait mouche. La distribution (surtout masculins : ne pas voir de machisme dans cette remarque) est parfaite : le jeune Roman Griffin Davis est irrésistible à la fois adorable dans sa naïveté, mais aussi terrifiant dans cette même naïveté. Et que dire du toujours désopilant Sam Rockwell dans ce rôle de capitaine nazi (légèrement) gay ? Sam Rockwell est de toute manière souvent hilarant (bon, pas vraiment dans ‘’La ligne verte’’). Il parvient presque à rendre émouvant son personnage, joli nuance pour montrer qu’un nazi peut avoir un coeur gros comme ça. Par ailleurs, le sujet du film pouvait intriguer. Voir le nazisme sous le prisme des jeunesses hitlériennes est une façon (sur le papier) de renouveler notre vision de ce régime sur le grand écran. Le film avait l’occasion de montrer les dangers des totalitarismes en étudiant la diffusion de la pensée unique chez les êtres les plus influençables : les enfants. Un élément du film peut sembler redoutablement intelligent : c’est d’assister au fanatisme d’un jeune garçon qui pourtant, est entouré d’une mère hostile au nazisme. Les parents sont souvent les premiers acteurs à influencer les idées et opinions des enfants. ‘’Jojo Rabbit’’ offre une situation glaçante, inhérente au processus d’aliénation engendré par les régimes totalitaires. Montrer qu’une propagande peut se révéler plus forte que l’amour d’une mère à son fils est tristement réaliste. Bref, il y avait tout pour que ‘’Jojo Rabbit’’ soit une œuvre riche en thématiques historiques.

    Mais cette richesse peut-être un danger. Car il n’y a rien de plus périlleux pour un réalisateur et un scénariste que de faire un film à idées, à sujet. Le livre devait paraître être une mine d’or pour Taika Waititi. Mais apparemment la mine s’est tarie pendant l’adaptation et le tournage, au regard du résultat. D’abord, la réalisation. Faussement extravagante. Faussement original. Inutile de rappeler les œuvres qui ont été faites pour singer le nazisme (œuvres qui allaient d’ailleurs beaucoup plus loin dans la subversion). Cependant, le Néo-Zélandais lorgne vers un réalisateur qui n’a pas (pour l’instant ?) parler de nazisme dans sa carrière : l’américain Wes Anderson. Même sens du burlesque, même esthétique (couleurs orangées), même personnage loufoque… C’est à se demander si Waititi dispose d’un style qui lui est propre. Mais passons. Passons car la réalisation n’est que le cadet de ses soucis. C’est surtout le scénario de ‘’Jojo Rabbit’’ qui est critiquable. Déjà on peut se demander s’il est pertinent de situer l’intrigue à l’époque nazi. Car si l’embrigadement des jeunesses est le coeur du film, la finalité consiste à nous dire que le nazisme, c’est le mal ! Devant cette prise de risque fabuleuse (Chaplin ? Quel lâche ! Waititi est le vrai courageux du cinéma!), on finit par trouver tout cela très banal. Et même pire, on en vient à considérer ‘’Jojo Rabbit’’ comme un film facile, consensuel (franchement, à part les néo-nazis et ceux qui détestent les représentations d’Hitler, qui sera choqué par le film?) visant un public fantôme. Est-ce un film qui va enrichir les enfants ? Pas vraiment, il faudrait alors leur expliquer le contexte, les enjeux, les acteurs… (et surtout, les prévenir que le nazisme n’était pas cette bande de marioles demeurés et très drôlse mais était au contraire extrêmement dangereux). C’est donc un film pour les adultes ? Mais apprendre que ce régime n’était pas le plus sain qui soit, ça, ils le savent déjà ! ‘’Jojo Rabbit’’, c’est un film qui ne tente rien, qui ne fait rien que l’on ne sache déjà (sauf si, à la limite, on ne s’est jamais renseigné sur le sujet). Mais (et c’est le pire), c’est un film qui gâche surtout son potentiel en détruisant toute complexité. Il y a des films comme ça : disposant d’un sujet prompt à démêler l’ambiguïté de certains rapports sociaux pour finalement tout laisser en berne et aboutir à une morale et un message des plus simplistes. Plus qu’énervé, on sort de ‘’Jojo Rabbit’’ frustré. Frustré que le réalisateur, au prétexte de jouer la carte de la caricature n’ait pas cherché (ou osé) prendre à bras le corps son sujet. ‘’Jojo Rabbit’’, c’est le film qui va faire croire à l’idéaliste optimiste qu’il est aisé de comprendre les méandres tentaculaires du ‘’Mal’’. A l’instar d’un ‘’BlacKkKlansman’’ pour le Ku Klux Klan, ‘’Jojo Rabbit’’ tourne en dérision un groupe de fachos mais dans le même temps diminue l’amplitude de la menace que ce groupe représentait historiquement. Que dirait un enfant qui ne connaîtrait pas les nazis et qui verrait ce film ? Y verrait-il outre la simple condamnation de cette doctrine la terreur que pouvait représenter ce fléau ? Non parce que le nazisme, au prétexte de s’en moquer est réduit ici à une vaste bouffonnerie. Hitler ? C’était un salaud certes, mais aussi un ridicule pantin spoiler: que l’on chasse négligemment d’un coup de pied
    … Mais la bouffonnerie, si elle pouvait être recevable dans certains films passe beaucoup moins dans ‘’Jojo Rabbit’’. La raison est liée à la visée du film  qui consiste donc à scruter le fanatisme et le goût de Jojo pour le nazisme. Il était important de faire comprendre le caractère insidieux du régime, de montrer comment l’extrême-droite allemande avait réussi à séduire des millions d’Allemands. Quelles pouvaient donc être leurs raisons d’aller si loin en portant Hitler au poste de chancelier ? Hélas, ce n’est certainement pas avec ‘’Jojo Rabbit’’ que l’on obtiendra des réponses enrichissantes et constructives. Pire, le film avec ses grosses bottes de nazis passe à côté de son sujet. Les enjeux autour de l’endoctrinement des jeunesses sont ici réduits à pas grand-chose. Si bien que le spectateur ne comprend à aucun moment les raisons qui ont poussé Jojo à adhérer avec autant d’enthousiasme au nazisme. Comment en est-il arrivé là ? A quel moment s’est-il mis à croire dur comme fer à cette idéologie ? Et c’est là le gros problème du film : on ne croit à aucun moment au processus d’aliénation, qui pourtant existait bel et bien. Et même pire : ce qui a séduit tant d’Allemands à cette triste époque ne transparaît pas une seule seconde. Les nazis autour de Jojo ? Des cons qui le martyrisent à tout bout de champs. spoiler: Voilà pourquoi c’était une erreur d’avoir fait de la mère de Jojo une résistante
    . Jojo ne devrait pas être nazillon compte tenu du peu d’attrait de son entourage ? On aurait malgré tout compris son amour pour le IIIème Reich si sa mère (premier source d’inspiration pour l’enfant) avait elle-même été nazie. Si tant d’enfants allemands adoraient autant le régime, c’était avant tout à cause de l’influence de leurs parents. Donc faisons la synthèse du postulat de base de ‘’Jojo Rabbit’’ : Jojo adore Hitler. Est-il donc entouré de gens qui sournoisement lui montre la ‘’beauté’’ et ‘’l’intelligence’’ du nazisme ? Non ils sont tous des imbéciles ! A-t-il donc une mère qui soutient le Reich ? Non, elle déteste ce qu’est devenu le pays. En bref, Jojo est mal écrit, car Jojo n’a au début du film AUCUNE raison d’être à ce point en adoration devant le nazisme (qu’il soit nazi d’accord, il peut-être influencé par ses camarades même si ces derniers le martyrisent). Par conséquent, Jojo dans son parcours vers la lumière n’a pas vraiment de mérite, et même est franchement idiot. Le postulat de base est incomplet : Jojo au début du film croit d’avantage à une bande d’idiots qui tuent gratuitement un lapin qu’à sa mère intelligente et généreuse. Ok mais pourquoi ? Pourquoi adorer ce nazisme (pas juste l’aimer, mais l’adorer ?). C’est le vrai point noir du film : pour qu’un parcours de personnage soit crédible et puissant, il faut que sa situation initiale soit tangible. Le point de départ de ‘’Jojo Rabbit’’ entache donc le chemin que va parcourir Jojo. Chemin qui est d’ailleurs totalement bateau et attendu (nommé à l’Oscar du meilleur scénario adapté ? Pour récompenser une œuvre prévisible dans ses enjeux et qui chausse de gros sabots ?). Taika Waititi a t-il eu peur de montrer le nazisme sous un jour séduisant ? On peut le comprendre, il n’empêche, il fallait un minimum le faire pour rendre crédible l’incipit du film. Montrer que oui, le nazisme pouvait revêtir ses plus belles parures, dès qu’il s’agissait de faire tourner la tête aux jeunes garçons. Il n’en est rien ici, Jojo n’ayant aucune raison d’idolâtrer le nazisme en début de film, son parcours de personnage coule de source et n’a rien d’héroïque. Dans un registre et une époque différente, ‘’La vie des autres’’ offrait un portrait d’aliéné bien plus percutant. Et surtout, montrait de façon bien plus subtil et pertinente la remise en cause des certitudes de cet aliéné.

    Le nazisme, alors bien implanté en Allemagne réunissait un grand nombre de partisans via sa propagande. Mais en réduisant le nazisme à une bouffonnerie, Taika Waititi se vautre complètement, notamment sur deux points. D’une part, il amoindrit le danger que cette politique représentait (qu’est-ce qu’on s’amusait, avec Hitler et les gestapistes!). D’autre part, en caricaturant et en ridiculisant la pourtant très efficace propagande nazie, l’auteur rend inopérant son postulat de base qui consisterait à faire croire au spectateur que Jojo adorerait le nazisme. Et qu’on ne parle pas de courage : Chaplin en avait à l’époque. Si encore, le film offrait la possibilité de faire des ponts avec notre époque. Mais de nouveau, le discours du film paraît bien inutile à l’heure ou l’extrême-droite revête des visages très différents de ceux présentés dans ‘’Jojo Rabbit’’. spoiler: A la fin de film, alors que Jojo marche hagard sur le champs de bataille, on peut voir les derniers nazis, complètement fanatiques continuer le combat, quitte à y laisser leur vie. Et on se dit alors que Waititi aurait peut-être dû faire un film sur ces hommes-là, ceux qui ont cru jusqu’au bout devoir défendre l’idéologie la plus sombre de l’histoire de l’humanité
    .
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2020
    Je ne me résous à rédiger quelques lignes sur ce film consternant, affligeant, insupportable de bêtise, que parce que, malheureusement, à ma stupéfaction, il se trouve des spectateurs pour apprécier ce stupide navet censé susciter humour et émotion.
    Est-il concevable de fabriquer de l’humour avec Hitler et les nazis ? Oui, quand on a affaire à l’intelligence d’un Charlie Chaplin (Le Dictateur) ou d’un Ernst Lubitsch (To be or not to be). Chez l’un comme chez l’autre, il ne demeure aucune ambiguïté. Quand le premier sortit son film, il était loin de tout savoir sur Hitler, mais il avait bien compris que cet homme était un dictateur de la pire espèce.
    Chaplin réalisa Le Dictateur en 1940, Lubitsch réalisa To be or not to be en 1947 et leurs films ne souffrent d’aucun malentendu. Waititi, lui, ne peut se cacher derrière une quelconque ignorance. Or il se permet d’imaginer un petit nazillon surnommé Jojo Rabbit ayant pour compagnon imaginaire un Hitler pétulant et sympathique, un peu comme si, d’un côté, on était en présence d’un féru de scoutisme et, de l’autre, d’un chef de louveteaux ! Le camp nazi organisé par les jeunesses hitlériennes ressemble d’ailleurs, à s’y méprendre, à un camp scout. Quant à Hitler, il a tout d’un super chef prodiguant ses conseils à son petit protégé. On me dira qu’il ne s’agit en l’occurrence que d’une créature fantasmée par le garçon, mais cela ne change en rien la totale imbécillité de ce film. Certains critiques mentionnent, en tant que référence, Moonrise Kingdom (2012), film réjouissant de Wes Anderson dont l’action, en effet, se déroule dans un camp scout. Mais cela ne fait que souligner l’incongruité, l’irrecevabilité du film de Waititi qui, rappelons-le, met en scène des nazis !!!
    Or, d’une certaine façon, Jojo Rabbit dans son entier est conçu comme si l’on avait affaire à un grand jeu organisé par des chefs scouts ! La mère du garçon (Scarlett Johansson) elle-même semble y participer en cherchant à dissimuler à son fils ses actions de résistance. A-t-elle peur de ce dernier ? Non, on a plutôt le sentiment qu’elle participe, à sa manière, au grand jeu nazi. Quant à la petite juive qui se cache dans l’appartement habité par Jojo et sa mère, non seulement elle est incarnée par une actrice manquant singulièrement de talent, mais elle-même paraît davantage jouer à un jeu de cache-cache qu’à une traque ayant pour finalité sa possible déportation dans un camp de la mort. Quant à Jojo, qui répétait jusque là stupidement les poncifs antisémites qu’on lui avait inculqués, il finit par découvrir, in fine, que les nazis ne sont pas gentils !!! La belle affaire !!! Avait-on besoin d’un film aussi godiche, aussi raté, tant du point de vue de l’humour que de celui de l’émotion, pour mettre en avant cette platitude ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2020
    Il commence par être dérangeant pour devenir vraiment marrant et finir fascinant, un regal dont on ne voit pas le temps passer.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 519 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2020
    L'humour peut être un excellent moyen d'échapper à des choses terribles. L'humour est aussi un moyen légitime d'échapper à des choses terribles. Il y a pourtant des choses terribles sur lesquelles vous n'avez pas à plaisanter. Par exemple, il serait complètement inutile de faire des blagues sur la façon dont les gens meurent dans des chambres à gaz. Les créateurs de Jojo Rabbit ne présentent pas seulement des blagues sur par exemple, des enfants qui se font exploser. Ce sont aussi de mauvaises blagues et c'est impardonnable. Jojo Rabbit devient douloureux de deux manières. Parce que des faits douloureux sont soulevés et parce que de mauvaises blagues sont faites à ce sujet. Le drame du film ne fonctionne pas non plus. Si on me présente des nazis drôles dans une scène comment puis-je croire une scène plus tard qu'ils pendent des gens ? La présence de Scarlett Johansson est un mystère complet pour moi...
    Stef P.
    Stef P.

    24 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2020
    Je met 1 pour les costumes mais j adhère pas du tout à ce style de film. Entre la comédie lourde,caricaturale avec une tragédie de l histoire, j ai vraiment pas du tout accroché. Parodie et humour avec un scénario complément décalé, je comprend même pas la note globale de ce long métrage qui, au bout de 30 mn m a donné mal à la tête.
    Tarek R.
    Tarek R.

    17 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 août 2022
    Comment cet ersatz de rien peut-il avoir une aussi bonne note globale ?
    De l'immense n'importe quoi. Je n'ai pas réussi à m'arracher ne serait-ce qu'un rictus nerveux.
    Avec La mort de Staline, The dictator (Chaplin et Larry Charles), The interview et, même l'improbable Don't look up, j'ai ri.
    Avec Jojo, j'ai ruiné 2 heures de ma vie.
    Jean-Luc T.
    Jean-Luc T.

    7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2020
    Magnifique émouvant. Manipulation et vérité. Un regard de d'enfant qui ne laisse pas indifférent. Un portrait bien utile de cette guerre qui a détournés tant d'enfants de leur pureté.
    Alice F.
    Alice F.

    13 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2020
    Vraiment très original et superbe, je recommande vivement. Un film de guerre avec un âme d'enfant et surtout avec un regard très humoristique.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    En Allemagne, lors de la seconde guerre mondiale, Jojo Betzler, 10 ans, est fier de faire partie des Jeunesse Hitlériennes. Il se rend, non sans appréhension, dans un camp d'entraînement. Heureusement, son ami imaginaire, Adolf Hitler, s'emploie à lui donner du courage.

    N'est pas Charlie Chaplin qui veut. Traiter du nazisme sur le ton de l'humour nécessite bien du talent, de la profondeur et une rigueur à toutes épreuves. Taika Waititi semble dépourvu de ces qualités. Il présente ici une histoire d'enfants perdus dans la folie et la guerre sur le ton de la fantaisie ou presque. La farce n'est pas suffisamment mordante, ni suffisamment fine pour être efficace et acceptable.

    Le réalisateur alterne les tonalités sans ne jamais toucher juste. Son scénario et sa mise en scène n'offrent que peu d'intérêt. On ne peut que s'interroger sur la pertinence de s'attaquer avec autant de légèreté et d'inconsequence à cette période de notre Histoire. Embarrassant
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