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Toto INF
37 abonnés
555 critiques
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2,5
Publiée le 10 juin 2019
Un film français avec de très jolis costumes, de somptueux décors, et des bonnes idées pour nous faire voyager dans un Paris napoléonien, mais qui ne décolle jamais, qui nous offre une histoire ultra classique, des personnages classiques (comprenez gentil/méchant), et des dialogues franchement pas mémorables. Alors pour l'image oui, pour tout le reste non.
Un film parfaitement interprété qui nous plonge dans une époque révolue, malsaine à souhait. Autant les décors que l'attitude générale entraine le spectateur dans un autre siècle. PLV : très bon film d'époque
Une claque. L’ambiance constante est incroyable. Des décors sublimes et costumes magnifiques. Le jeu de Cassel est encore une fois mémorable. (Petit bonus pour la scène de fin avec ce travelling impressionnant)
Curieux parcours que celui de Jean-François Richet. Issu d'une famille modeste et ayant grandi dans une cité à Meaux, il fait ses débuts très remarqués de réalisateur en 1995 avec "Etat des lieux", chronique désenchantée de la vie en banlieue parisienne dont le ton doux-amer dénote avec celui beaucoup plus violent et surréaliste de "La Haine" de Mathieu Kassovitz sorti la même année. Deux ans plus tard, il plonge dans un vérisme noir avec "Ma 6-T va craquer". "De l'amour" (2001) poursuit dans la même veine de la peinture sociale désabusée, jusqu'à ce l'opportunité de réaliser un remake du célèbre "Assaut" (1977) lui soit proposée après que John Carpenter en personne l'adoube pour prendre en charge le projet suite à sa vision de "Ma 6-T va craquer". L'expérience plutôt concluante lui assure désormais le statut de réalisateur fiable. Le diptyque sur Jacques Mesrine ("L'instinct de Mort" et "L'ennemi public n°1" en 2008) lui apporte une reconnaissance critique (César du meilleur réalisateur et César du meilleur acteur pour Cassel) qui confirme sa trajectoire ascendante. Bizarrement, il reste près de sept ans sans tourner. Il retrouve alors Vincent Cassel pour un remake certes honorable mais un peu vain d' "Un moment d'égarement" (Claude Berri en 1977). S'ensuit "Blood father", un film policier de commande participant à la tentative de reconquête du public tentée par Mel Gibson. On attendait sans aucun doute plus de Jean-François Richet qui semble hésiter quant à la direction qu'il doit donner à sa carrière. En 2018, de nouveau associé à Vincent Cassel, il repasse derrière la caméra pour un film à gros budget qui vise à redonner un peu de force aux films en costumes via une nouvelle adaptation des aventures d'Eugène-François Vidocq qui firent les beaux jours de feu l'ORTF avec Bernard Noël puis Claude Brasseur dans le rôle de l'ancien bagnard devenu Directeur de la Sûreté parisienne sous Napoléon et surnommé en toute modestie "l'Empereur de Paris". Jamais avare de faire sa propre promotion, Vidocq qui écrivit son autobiographie en 1828, apparait sous les traits de Vincent Cassel lui aussi très soucieux de son image, se frottant très régulièrement à des rôles "bigger than life" qui ne rendent pas toujours compte d'un talent certain mais souvent altéré par une trop encombrante idée de lui-même. C'est un peu la faiblesse de ce film par ailleurs très distrayant que de voir Vincent Cassel amener le rôle à lui comme il le fait de plus en plus avec l'âge, cherchant toujours à séduire derrière les transformations physiques qu'il s'impose pour marquer sa condition d'acteur à l'américaine. Il a beau prendre du poids où chercher à s'enlaidir ("Fleuve noir" d'Erick Zonca), Vincent Cassel reste un séducteur impénitent qui tombe sans trop le chercher les plus belles femmes. Ici Olga Kurylenko et Freya Mayor. Une situation quelque peu schizophrénique qui affadit toujours un peu la sincérité de la démarche artistique d'un acteur pourtant talentueux. Autour de l'agent Vidocq, les seconds rôles sont excellents (Denis Ménochet, Patrick Chesnais, Fabrice Luchini) tout comme la reconstitution historique soignée et le scénario d'Eric Besnard fort bien agencé. Une palme aussi à Denis Lavant qui parvient à surpasser Vincent Cassel dans le registre du cabotinage, s'escrimant à délivrer une gymnastique infernale des mandibules et des globes oculaires pour bien appuyer le cynisme et la cruauté de Maillard, l'ennemi juré de Vidocq. Toutes ces réserves étant faites, "L'empereur de Paris" s'il n'a pas été un succès public suffisant au regard de son budget, est grâce à la réelle capacité de Jean-François Richet à raconter une histoire, loin d'être infamant au sein d'une production française de moins en moins ambitieuse.
Un très beau film avec une interprétation exceptionnelle, des décors superbes, des superbes scènes d'action, le tout très bien rythmé bref un grand moment de cinéma. Après on imagine assez bien que ce n'est pas un cours d'histoire ;)
Un film qui tien en haleine du début jusqu la fin, Vincent dans le rôle de Vidoc c'est une pépite et la musique qui est franchement grave bien à mon goût.
Correct sans plus Je dirais même un peu décevant vu la qualité des acteurs Vincent Cassel toujours au top En fait on a l impression de suivre le film qui va trop vite par moment on a pas le temps de rentrer ds le film dommage.
Cela faisait quelques temps que je n'avais pas vu de film avec Vincent Cassel, et je ne connaissais pas ce fascinant Eugène-François Vidocq. C'est L'empereur de Paris qui m'a fait m'intéresser à sa vie juste avant de le regarder, même si le nom me disait quelque chose. Et qui d'autre que Vincent Cassel pour l'incarner ? Cet acteur qui, malgré sa "gueule", un visage pas des plus avenants le rendant tout désigné pour des rôles de méchant, dégage une classe certaine, et je dirais même de la noblesse, bien aidé par sa voix et son ton qui sont agréable à écouter. Malgré le côté dramatique voire tragique de l'intrigue, j'ai apprécié cette réalisation sombre, bien jouée et dont les décors réussis nous plonge dans le Paris de l'après-Révolution, à la période d'empereur de Napoléon Bonaparte. A noter la présence de la belle Olga Kurylenko et de Fabrice Luchini, qui a un rôle qui lui sied parfaitement.
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, personne ne pourra rester insensible au travail d'acteur de Vincent Castel. Par contre Luchini fait trop de manière dans son personnage du XIX. Vidocq est un film de gueule (parfait Denis Lavant) avant d'être un film de fond. On retiendra les regards, ni la BO, ni la mise en scène, peut être les décors/ costumes.
J'aime bien J-F Richet, j'aime bien V. Cassel, je voulais vraiment voir un film sur Vidocq signé par un réal de talent, et ce film avait tout pour me plaire. Inexplicablement, ce ne fut pas trop le cas. Pourtant, le talent des différents artistes n'est pas remis en cause. Richet signe une belle mise en scène, sachant donner dans l'iconique, il respecte son sujet, Cassel est impeccable, les 2nds rôles sont excellents, la reconstitution est vraiment fantastique, les effets visuels sont magnifiques, la lumière est incroyable, et pourtant, je n'ai pas été emballé. Incompréhensible. Sans doute que l'histoire ne va pas, passant par trop de chemins. spoiler: La petite troupe constituée par Vidocq n'existe pas assez longtemps sans doute , l'intrigue veut raconter trop de choses à la fois et ça passe par des ellipses un peu trop forcées, enfin bref, il y a un truc qui cloche. Une super-production française qui avait pourtant tout ce qu'il fallait, qui m'a contenté par certains aspects, mais voilà, ça reste un peu trop sage, trop poli. Dommage. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Du budget, des acteurs (quoique loin du sommet de leur art), des décors, une trame historique super riche... mais un scénario d'une platitude sans nom. On aurait pu espérer un gang of New-York parisien on n'aura rien...
le jeu des acteurs est pitoyable. les filles en font des caisses. olga minaude a outrance alternant sourire et moue, elle en est ridicule. chesnais et cassel s'en sortent mais n'arrivent pas a sauver les autres. tant de beaux decors et costumes gâchés... on n'a pas pu aller jusqu'au bout tellement q'on n'arrivait pas a y croire. fumisterie!
L'Empereur de Paris se révèle comme étant une très bonne surprise à la fois romanesque, populaire, fort et sombre, qui reconstitue avec efficacité et d'une remarquable précision le Paris napoléonien post-révolution. Les décors fabuleux sont impressionnants et le film aborde également l’aspect social de cette époque troublé par d'un côté, l'Empire qui règne avec une poigne de fer sur le Peuple, et de l'autre, la Pègre qui règne en maître dans les rue de Paris. Contrairement aux précédentes versions qui mettent plus en avant le Vidocq fictif, Jean-François Richet a plutôt opter pour l'angle historique de l’ex-bagnard devenue chef de la sûreté sous Bonaparte, qui fait de son film une véritable origine story du célèbre individu. Vincent Cassel est impeccable dans la peau de cette figure légendaire qui nous entraîne dans son univers démentiel et terrible. Sa confrontation avec Fabrice Luchini est un véritable régal. Un film d'aventure à la fois sombre et épique bien plus proche de la réalité historique que de la fiction. Une réussite.