L’empereur de Paris ne domine pas totalement son sujet !
Ensemble correct mais on attendait davantage de la nouvelle production sur François Vidocq. L’histoire est assez intéressante mais il y a un goût d’inachevé au final. A l’image de la dernière séquence du film qui nous laisse en suspens. Le style de combat apporté au film est à souligner mais les péripéties de « justicier » de Vidocq manque de développement. Les cas s’enchainent et cela aurait mérité davantage de déploiement. Un casting de haute volée avec un Cassel qui apporte bien le côté sombre à son personnage. Dommage que Luchini ne soit pas davantage mis en valeur dans la production. En résumé le film manque d’atouts supplémentaire pour être davantage mis en valeur.
Film assez moyen dans l'ensemble. Malgré un casting assez imposant, la mise en scène est trop inégal pour être pleinement intéressé par le film. Et cela est vraiment dommage car il y avait matière à faire beaucoup mieux selon moi.
Vincent Cassel et Fabrice Luchini unis au cœur d’un thriller historique dans un Paris recréé numériquement par le réalisateur de Mesrine. Cette aventure se regarde sans ennui, et les effets spéciaux se font discrets et plutôt réussis, mais il manque l’étincelle pour être littéralement emporté dans l’aventure, à laquelle le trop rare James Thiérrée apporte une fougue bienvenue.
très déçu par ce film historique malgré une belle reconstitution et de beaux costumes. Le film reste plat et sans saveur. Dommage je m'attendais à mieux avec un film de cette envergure. Je n'ai pas été capté par ce Vidocq
Compte tenu du budget et de son ambition, ce film est décevant. Il a bien plus de défauts que de qualités. J’ai pourtant l’impression qu’il y avait une véritable envie de bien faire en plus d’essayer de plaire au public par tous les moyens. La mise en scène est son point faible, elle est souvent laide, elle ne donne jamais à voir, tout va trop vite et aucun plan ne dégage d’émotions mais seulement de la frustration ou trop de violence (le sabreur utilisant le Harakiri pour tuer en même temps son assassin est de trop dans un tel film se voulant historique). Coté personnages V. Cassel s’en sort bien, mis à part son débit vocal, les deux femmes sont bien trop soignées et polies pour être crédibles, Lucchini est ici totalement ridicule. Celui qui montre le plus de talent étant Diehl. Les décors informatisés et les effets spéciaux nuisent gravement à l’authenticité du récit. Seule la misère financière et intellectuelle des parisiens de 1810 se ressent. Le soin apporté aux costumes est bien agréable. Un peu d’humour aurait été bienvenu dans quelques séquences de rues. Quitte à inventer un scénario, celui–ci étant pauvre, quelques détails utiles aux diverses séquences manquent. En plus, tout n’est pas compréhensible sur une vision. Il faut quand même ajouter que Vidocq est bien trop à son avantage, ce n’était pas un homme fréquentable du tout. Cependant, ce qui restera dans nos mémoires est peu être l’essentiel : il est formidable de vivre à notre époque à Paris…Nous ne connaissons pas notre bonheur.
Dans un paysage de cinéma français où on ne connaît que des comédies par forcément très drôles et des drames dont la mécanique d'écriture est toujours la même, l’Empereur de Paris, le dernier film de Jean-François Richet arrive à se faire une très bonne place avec un divertissement mêlant action et histoire. Le film se porte sur Vincent Cassel dans la peau d'un Vidocq aigri et usée par les années qui s’efforce de survivre dans un Paris sous la rangée de Napoléon.
Le film est très bon car il sera toucher tous genres de spectateurs, aussi bien le passionné d'histoire que la personne qui viendra le voir en salle en tant que bon divertissement d'action. De par une reconstitution des décors totalement fou d'un Paris des années 1800 mêlant à la foie vrai décor construit pour l’occasion et 3D; ainsi que des costumes d'époque et des acteurs qui sont vraiment dans la peau des personnages, on ne peut qu'être plongé dans l'histoire au plus près des personnages.
La réalisation est très très bonne grâce à des plans plus audacieux les uns que les autres et des jeux de mises en scène notamment grâce au miroir ou à des plans de caméras en mouvement qui immerge le spectateur dans des combats plus forts les uns que les autres.
Mais le film a bien sure ses défauts, il compte beaucoup de personnages (qui joue très bien leurs rôle) que l'ont dois suivre tous le long de ces deux heures et avec qui on à pas tellement le temps s’attacher, ce qui ne suscite aucune grande émotion si on venais à les perdre. Il y à aussi certaines scène qui rajoute de la longueur dans le récit et qui ne sont peut être pas utiles dans l'avancé de l'histoire.
Même si le film comporte quelques défauts, il n'en reste pas moins bon et on passe deux heures très agréables à suivre Vidocq magnifiquement bien joué par Vincent Cassel. Je conseille donc d'aller voir ce film qui fait du bien au cinéma français en proposant autre chose que ce qui ce fait habituellement.
Après l'épouvantable "Vidocq" de 2001, il faut donc attendre 2018 pour voir revenir sur grand écran l'ancien bagnard devenu policier. Il est ici incarné par Vincent Cassel, qui interprète le personnage sous l'Empire, alors qu'il s'évade du bagne et va offrir ses services à la police. Jean-François Richet a visiblement souhaité revenir au cinéma d'aventure populaire à l'ancienne, avec ce film policier d'époque. Et il faut bien dire que le pari n'est qu'à moitié tenu. On soulignera la jolie reconstitution, les références à la politique de l'époque, et les scènes d'action assez nombreuses. Mais à côté, le jeu d'acteur est très hétérogène, entre acteurs impliqués (Vincent Cassel), gros cabotinages (Denis Lavant) et Fabrice Luchini, choix étonnant mais intéressant pour le rôle de Fouché. Sans compter que le scénario pêche un peu, n'offrant pas d'autre intrigue qu'une cavale entre policiers et voleurs sans réel enjeu (le personnage d'Olga Kurylenko s'avèrera d'ailleurs parfaitement inutile !). "L'Empereur de Paris" souffre donc d'une manque de rythme et de souffle, ce qui est dommage vu les moyens et l'implication visibles.
Je l'ai vu une première fois au cinéma et j'avais été emballé par les decors, la lumière et les costumes... Je l'ai revu une deuxième fois pour apprécier encore le jeu de Vincent Cassel qui incarne merveille cet incorruptible avant l'heure... Puissant, charismatique, charmeur et redoutable policier lui qui a mis en place la première entreprise de detectives apres avoir ete le premier flic de France. Parfois on cherche des références aux acteurs américains et bien dans le choix de ces rôles physuques et dans son jeu d'acteur il est peut être le meilleur... J'ai vraiment aimé, les seconds rôles sont biens joués particulièrement Lucchini et Chesnais... Vidocq est intemporel.
Reconstituer le Paris sombre de cette époque, trop souvent présentée sous son angle "glorieux" par toute la symbolique napoléonienne ou le romantisme exacerbé d'une Révolution dites "populaire", l'Empereur de Paris s'attaque aux impacts de la guerre civile et de ses conséquences en matière de criminalité. Vincent Cassel porte un Vidocq signant son pacte avec l'Empire/République naissante, dans une alliance toute particulière et cosmopolite, visant à troquer son indépendance contre un début de paix social. Tout est compromis, tout est sous le radar. Tout est magnifiquement géré par une réalisation qui nous emmène dans une pièce lors d'une discussion lourde de sens, qui nous fait ressentir un malaise, durant un incendie ou nous fait penser comme les personnages lors des silences entre deux anciens détenus... Cette expérience cinématographique reste une des meilleures qu'il m'a été donné de voir et je place L'Empereur de Paris au même niveau que Monsieur N de par sa qualité exceptionnelle et son interprétation magistrale.
Une bonne surprise. Extrêmement bien filmé (souvent avec audace, en plus), joué avec densité par tous les acteurs, il y a beaucoup de soin dans les décors et costumes. Vraiment au-dessus des films français habituels.
Un côté western,avec ses règlements de comptes dans ce décor et époque de terreur donne un cachet aux dimensions poétiques et théâtrales. Le personnage controversé et troublant de Vidocq suscite curiosité et admiration .Surprenant.