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Les Durouchoux de Chateauneuf
5 abonnés
16 critiques
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4,0
Publiée le 18 avril 2023
Un très bon film, passé totalement inaperçu lors de sa sortie, c'est dommage. Le genre de film qu'on aurait grand plaisir à voir au cinéma. Beaucoup de panache avec la reconstitution du Paris d'avant Haussmann et ses bas-fonds, juxtaposés aux ors de l'Empire. L'histoire l'emporte sur l'action et on en est ravi : Vincent Cassel campe un personnage occupé à vivre ou revivre, aux antipodes du Claude Brasseur de mon enfance. On est emmené du bagne à Paris, du pouvoir à la misère, à la suite de ce Vidocq, bagnard, justicier malgré lui, voulant juste racheter sa liberté et sa vie d'avant : celle d'un commerçant - peut-être bourgeois ? - honnête et droit. Un film qui donne à voir le mariage des valeurs personnelles avec la vie, quand elle n'est rien d'autre.
Un très bon moment dans des décors naturels extérieurs Le début est peu brouillon mais après le film s'avère un très bon morceau de cinéma cape et épées. On attend le 2e volet avec impatience !
Un film excellent, sombre et tragique. Les décors et les costumes plongent le spectateur dans l'univers du Paris du 1er Empire. Le début est long à se mettre en place mais le final est superbe.
Une grande production française à la fois réjouissante par son ambition et décevante dans son exécution. Le scénario est boiteux, les dialogues sont écrits au burin, et l’éclairage laisse parfois à désirer. Mais l’univers ainsi posé est passionnant et il y a dans la mise en scène de belles fulgurances de cinéma. La scène de la rencontre entre Vidocq et Fouché (interprété par un savoureux Lucchini) vaut le détour.
Excellente reconstitution d'un Paris révolutionnaire, sur un scénario parfaitement maitrisé, avec un Vincent Cassel au top de son art, c'est cela qui fait de ce film un grand film. Peu importe que l'histoire soit ou pas respectée, le divertissement est au rendez-vous, et les décors nous en mettent plein les yeux. En plus, pour ceux qui ont des notions de ce qu'était le Louvre avant son incendie se régaleront de sa reconstitution. A voir par tous, sans exception
A première vue, cela semblait très intéressant de proposer un film se déroulant durant la période premier empire, sur la légende du célèbre Vidocq ... Mais voilà, le projet étant confié à JF Richet, le résultat est du coups inévitablement mauvais, car si les décors et costumes sont à la hauteur, la réalisation façon téléfilm TFI du lundi soir (CF les deux mesrines réalisés par ce dernier) est absolument insupportable, et représente un parfait contresens pour refléter l'ambiance de l'époque ... Ajoutez à ça des actrices complètement hystériques et sans aucuns talents pour le cinéma, qui même cabotiner, ne savent pas le faire, et le combat du boss final façon jeux vidéos martiales et vous obtenez un long métrage parfaitement indigent ... La règle est confirmée, le talent n'est pas donné à tout le monde ....
B.O 813 978 Avant dernière film de l'année avec ici l'histoire de Vidocq... Un truand qui, pour obtenir sa lettre de grâce, doit coffrer bon nombre de truand avec une équipe...atypique. Alors le début manque de rythme mais assez rapidement le film prend son élan et donne à l'ensemble un film sympa. Les décors et l'ambiance sont au rendez vous et les acteurs jouent juste dans ce Paris "Napoléon". Un bon film , pas le top mais suffisamment intéressant pour ma part. Bon je parlerais pas du vieux Cassel qui se retrouve avec une nana qui pourrait sa fille ah si je l'ai dis ah mince!loool NOTE: 6.5/10
La plus grande qualité de ce film est incontestablement son ambiance. Un paris crade et dangereux, superbement reconstitué. Les costumes, les décors, on s'y croirait. Rien que pour cela le film mérite d'être vu. Quant à l’histoire il est à regretter certaines longueurs, une histoire qui tarde à se mettre en place. Mais on trouve le lot de bonnes scènes et des personnages assez marquants. Mais bon, ici, le principal héros c'est Paris !
De beaux décors, de beaux costumes, la majorité des acteurs s'en sortent plutôt bien cependant les enjeux sont peu nombreux et l'intrigue peine à démarrer. Du coup on arrive difficilement à se plonger totalement dans le film. Dommage !
L'histoire de François Vidocq interprété par l'excellent Vincent Cassel. Le scénario est probablement romancé mais tient debout. Les décors et les costumes sont superbes. Les images sombres et ternes font plonger le spectateur de 2021 dans l'ambiance du 1er Empire, côté rue et bas-fonds. Les scènes de bagarres sont inhabituelles dans leur chorégraphie, ce qui intrigue et contribue encore plus à projeter plus de deux cents ans en arrière. Fabrice Lucchini est grandiose en Jérôme Fouché. Peut-être que certains passages auraient pu être clarifiés pour faciliter la compréhension des rôles des protagonistes. Une belle aventure à voir en ayant le cœur bien accroché.
Cassel est excellent dans le rôle. Je n'ai pas vu d'autres Vidocq et je changerai peut-être d'avis mais c'est le style avec les effets numériques qui nuit un peu au spectacle d'époque même si j'apprécie les costumes et la narration plutôt brute.
L'empereur de Paris aurait pu se démarquer en tant que film d'époque, mais il aurait fallu que le complexe d'incrédulité que vit le cinéma français avec ses propres icônes ne le force pas à choisir la facilité. Encore que je ne lui reproche pas de prendre des libertés historiques en adaptant les événements à sa sauce, c'est une façon comme une autre de se rendre consommable, mais le chemin qu'il adopte est tellement balisé, reposant sur tellement de passages sur-utilisés, qu'il perd toute la saveur qu'il aurait pu avoir et, pire que ça, affadi Eugène-François Vidocq plus qu'il ne le valorise. Jean-François Richet apporte de sa personnalité dans la représentation de l'ancien bagnard et des bas-fonds, mais une fois arrivé au moment où il devient le détective redouté entouré de son équipe de marginaux, le film passe en accéléré, oubliant toutes les parties intéressantes censées amener à sa notoriété (le film passant son temps à les montrer neutraliser les criminels de façon elliptique plutôt qu'à nous montrer l'impact sur leur vie et leur métier). La presciption littérale du «show, don't tell !». Richet bouge la caméra, agence les scènes et fait bouger les figurants dans des costumes et des décors variés pour nous montrer qu'il a le budget et la volonté de raconter une grande histoire mais n'exploite pas ses moyens pour que l'action synthétise les dires. En quoi le changement de régime change quoi que ce soit à la vie des français ? En quoi la criminalité influe sur la vie de la capitale ? En quoi les actions de Vidocq ont une quelconque influence ? Qu'est-ce qui fait de lui un si bon détective qu'il en est devenu le personnage culte amenant cette adaptation ? Aucune de ces questions ne trouvent de réponse dans cette fresque historique dont la crédibilité est constamment grillée par des tentatives structurelles qui ne la rende que plus caricaturale, irréaliste (un méchant bruyant remplacé par un autre encore plus ridicule doublé d'une dualité superficielle, une Olga Kurylenko qui se cherche une utilité, un Fabrice Lucchini qui envoi des proverbes et un climax banal où les flingues sont remplacés par des mousquets) et surtout, prévisible. Une scène se démarque, Vidocq se livrant aux criminels qu'il a fait enfermer, porté par un Vincent Cassel convaincu et criant à plein poumons qu'il est n'est ni un criminel ni un vendu. Une scène qui ne représente rien du tout empêtrée dans une machinerie aussi linéaire. Nouvelle occasion manquée.