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lhomme-grenouille
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2,0
Publiée le 31 janvier 2019
Pour Vincent Cassel, je serais prêt à beaucoup de choses, y compris à aller voir un film de Jean-François Richet ! Vous allez me dire : c’est quoi mon problème avec l’auteur du dyptique « Mesrine » ? Pas grand-chose en somme, mais tout de même une certaine réticence face à sa réalisation qui emploie souvent beaucoup d’effets pour rien. Et ce ne sera malheureusement pas cet « Empereur de Paris » qui viendra me donner tort. Des mouvements de caméra exagérément brusques qui cherchent à donner du dynamisme. Pas mal de scènes de bagarre. Beaucoup d’emphase dans le jeu des opposants de Vidocq (…parce que tu comprends, ils sont vraiment très très méchants). Et surtout une réelle incapacité à rendre tout cet environnement cohérent et crédible. D’un côté on se retrouve avec des caricatures granguignolesques dignes d’un conte épique. Je pense notamment au personnage de Maillard et de sa bande qui poussent l’archétype tellement loin que ç’en devient ridicule, ou bien encore aux personnages du duc et de son fils qui se baladent toujours en uniforme, histoire qu’on n’oublie jamais ce qu’ils sont censés symboliser. Et puis à côté de ça, on a un cadre poisseux qui semble vouloir se rapprocher d’une vision plus réaliste et cynique de cet univers. C’est toujours le cul entre deux chaises. De très bonnes idées (Luchini en Fouché, le regard porté sur le cynisme politique de l’Empire) côtoient des idées beaucoup moins inspirées (un scénario qui ne surprend jamais et qui se contente d’enfiler des scènes déjà vues des centaines de fois ailleurs), le tout servi par une distribution très inégale. Cassel fait le boulot. Luchini – au risque de me répéter – est remarquable. Par contre Olga Kurylenko n’a aucune subtilité dans son jeu et fait totalement tomber son rôle à plat. Quant à Denis Lavant, je pense tout simplement qu’il est victime d’un personnage mal pensé et mal écrit. Au fond, dans ce grand théâtre d’inégalités, c’est surement Freya Mavor qui fait office de meilleure surprise. Avec un rôle vraiment pas top, elle arrive à exister d’une manière assez rayonnante à l’écran. Ses scènes avec Cassel rehaussent régulièrement le niveau général ; un niveau qui plonge malheureusement trop souvent dans la balourdise pour être plaisant. D’ailleurs, c’est peut-être le mot qui me viendrait le plus spontanément à l’esprit pour qualifier l’impression générale que je me fais de ce film. Il n’est pas révoltant en soi, mais il est quand même sacrément balourd. Franchement, on touche le fond quand on a dans le même film d’un côté les rires diaboliques de Denis Lavant et de l’autre ces duels épiques aux issues fantasques (spoiler: La palme revient au duel final mené par le duc qui s’est certainement pris trois balles et s’est fait sectionné huit artères avant de mourir, ce qui ne l’a pas empêché d’ailleurs de continuer à combattre avec vigueur pendant de longues minutes durant ! Ah cette noblesse ! Elle a la peau dure ! ) L’un dans l’autre, j’aurais pu aimer ce film. On sent quand même qu’il est généreux et qu’il a essayé de raconter une grande histoire. Seulement voilà, pour parvenir à cela, il faut une certaine maitrise. Une maîtrise que malheureusement Jean-François Richet n’a pas. Ça n’en dérangera peut-être pas certains, et tant mieux pour eux. Mais pour moi ça pose quand même beaucoup trop de barrières. Comme quoi un Vincent Cassel ça ne suffit pas toujours… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Vincent Cassel fait du Vincent Cassel tant il n'a aucun registre d'acteur. Le charisme du personnage n'est pas au rendez-vous, le film est sauvé par les présentations du Paris du 19ème telles que nous pouvons l'imaginer. La prestation de August Dieh sauve le film même si j'ai eu l'impression que le réalisateur avait abandonné son oeuvre en cours de route pour confier la fin à un autre ?
Les auteurs on voulu faire de ce Vidocq un film spectaculaire et de divertissement. Les scènes d'actions sont diversement inspirés mais globalement convaincantes, le Paris du 19e siècle fascine malgré une photo un peu trop charbonneuse. Le bat blesse du coté du scénario, les enjeux entre les bandes ne sont pas bien définis et la romance sonne le creux. En fait cela manque de substance sur l'organisation de Paris, que seul Luchini arrive à transmettre à travers son personnage de Fouchet.
Voici un nouveau ou Vincent C. que l'on avait pas vu depuis quelques temps, prête ici un rôle assez "brute". Certes, il s'agit d'un "biopic", mais avant cela le film nous ait présenté comme un film historique (même si il ne fera pas parti des films cultes du genre^^). Ou on y voit le décalage de la rue et celle des institutions. Tout le monde constatera que dans l'ensemble, il pointe du doigt, Napoléon… ici comme invisible pour le peuple. LA mise en scène est soigné et se déroule avec une base, qui grimpe au niveau hiérarchique si je puis dire. LE héros, même si parfois il lui arrive de douter. 2videmment, quête de pouvoir, domination… NE passe pas inaperçu. Et nous plonge dans un portrait un peu plus intime (ou grâce aux autres personnages, amène à le rendre presque attachant. Après si vous voulez de l'action et compagnie, vous trouverez peut être le temps long, faute à un rythme lent mais qui cependant reste envieux de la suite des évènements. Et pour le coup, les rôles féminin luttent autant que les hommes (dans le but d'être indépendant). LE film ne fonce pas dans la violence ni dans tout autre "clichés" de base. Si l’on retiendra surtout la beauté des costumes, la finesse des décors du Paris du XIXe siècle, ainsi qu’une bande originale d’une grande délicatesse. Mais malheureusement, on n'oubliera assez vite cette X version de l'histoire de Vidock. Bref, un divertissement qui aurait pu en faire plus mais qui au moins ne va pas dans l'invention ou je ne sais quoi. C'est sobre, un cahier des charges remplit. Amateur du genre vous apprécirez peut être même si sortie VOD, DTV aurait été de bon engure ; que de payer une place de cinéma.. Perso, je n'ais pas été touché et les acteurs comme Vincent C. ou d'autres n(ont plus le même "punch" qu'auparavant (ah la vieilless^^lol)
On ne s'ennuie pas mais il manque un petit quelque chose, car l'histoire est plutôt simpliste et relate les premières heures de Vidocq contre le crime. Un polar en fait, sur le mode d'autrefois, garni de scènes d'action et de fusillades pêchues.
Le film est un peu académique mais le genre est tellement rare qu'il est difficile pour les amoureux de l'histoire de ne pas se rendre dans les salles obscures. Niveau reconstitution de l'époque il faut être un peu pinailleur sur le sujet mais l'évocation est de très haute facture ! il reste quelques petites broutilles pour les chipoteurs ( boutons du jeune fantassin non marqués au numéro du régiment, épaulettes d'un fantassin dans l'auberge un peu trop "second empire", gendarmes en grande tenue alors qu'ils avaient plutôt la tenue de service courant, le mamelouk est plutôt un peu trop folklorique etc...). A noter que la production a fait appel à des groupes de reconstitution de la période pour certaines scènes du film. Néanmoins des effets vestimentaires ont été reconstitués spécialement pour le film comme la garde de Paris (hommes avec casques de dragon et habits bleus, fantassins dans la dernière scène du film, le capitaine du 5 hussards). A noter une erreur relevée pour la scène de l'attaque de la diligence, en effet je n'ai pas compris l'utilisation de cette voiture, il aurait été plus judicieux d’utiliser une turgotine, voiture commune à la révolution et tout l'Empire ( en plus le loueur en avait une) plutôt que la "Célérifère" qui n'est apparue qu'en 1817. Mais bon pinaillage que tout ceci ;-). Le scénario est léger mais pour moi la reconstitution du vieux Paris balaye tout.spoiler: Par contre un seul reproche c'est l'histoire de l'officier du 5 ème hussards et son fils qui sont au service de Vidocq, situation scénaristique qui est complétement grotesque !!
Mauvais Scénario, des dialogues d'un niveau excessivement nul, une violence omniprésente et inutile... seule l'apparition de Fabrice Luchini relève le niveau et est une bulle d'oxygène dans toute cette médiocrité. Même la bonne prestation de Vincent Cassel ne permet pas de relever le niveau... Hormis les décors, il n'y a absolument rien à retenir de ce film. A éviter
Très bon film évoquant un Paris oublié, avec des costumes travaillés et des acteurs attachants. C'est romancé à la Hugo, mais du coup il y a du souffle. Luccini en Foucher fait du Luccini là où Brasseur avait fait respirer le personnage dans Le Souper, mais ça cadre plutôt pas mal et on sourit avec indulgence et un certain plaisir. Donc ça fonctionne! J'aime!
FILM EXCEPTIONNEL!!! Je l'ai vu, il n'y a pas un seul faux pas: tout est réaliste, magnifiquement servi dans tous les détails, avec de l'humain, du sens de l'Etat, du renseignement intelligemment pensé, des relations hommes femmes riches, du réalisme tant dans les bas fond qu'au sommet, des combats intelligents, violents mais réalistes, une réunification ambitieuse de l'Histoire de France, du sens profond et des leçons puissantes, même un humour subtil. A VOIR et à revoir tant c'est maîtrisé!!!
Un film très juste sur un personnage historique de notre histoire policière qui fait renaître une France populaire et aristocratique équitable dans la violence. Les décors sont réussis, les rôles interprétés avec justesse et Vincent Cassel est excellent.
1 étoile pour Vincent Cassel. Sinon, histoire et rythme aussi plats que le jeu d’acteurs. Certains d’entre eux étaient parfois même ridicules (la baronne et Annette en particulier, ainsi que l’ennemi de Cassel et son accent cherché je ne sais où). Déçue !
Cela fait 10 ans et deux films moyens que Jean-François Richet n'avait peu donner de ses nouvelles en matière de cinéma, depuis les deux excellents "Mesrine" en 2008, il nous revient en 2018 avec "L'empereur de Paris" , un projet ambitieux sur François Vidocq à l'époque de Napoléon, c'est mieux que "Blood Father" ou "Un moment d'égarement" mais ce n'est pas un grand film pour ma part contenant quelques longueurs !! Au niveau du scénario, des décors de Paris du 19ème Siècle, de la mise en scène, on sent le travail propre de Jean-François Richet. Pour tout dire, j'ai aimé le début et la fin de ce long métrage mais pas le milieu ou je me suis un peu ennuyé. Vincent Cassel est sobre et efficace dans la peau de Vidocq, le bagnard qui devient du bon coté de la loi mais dont le passé rattrape le présent. A ses cotés, il y a d'excellents comédiens comme Fabrice Luchini, Patrick Chesnais, Denis Ménochet, James Thiérée, Olga Kurylenko entre autres. Ca aurait pu etre une bonne oeuvre spectaculaire mais il a quelques petites lacunes pour le faire pour ma part.
Film "de cape et d'épée" classique auquel il manque des références historiques, du souffle, du panache. Des scènes violentes a profusion, certes l'époque l'était, mais certaines sont gratuites et laissent une impression raccolleuse. Il est sauvé de peu par un jeu d'acteurs honorable, qui lui fait éviter les 2 étoiles.