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Xavi_de_Paris
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4,0
Publiée le 31 mars 2019
Il n'y a pas grand chose à jeter dans ce divertissement historique de très bonne facture. Vincent Cassel dans la peau de Vidocq est tout simplement exceptionnel. Le dosage entre scènes d'action et passages plus calmes est parfaitement maîtrisé de la part de Richet. Beaucoup de bagarres, fusillades et moments de tension qui ne nuisent pas au récit, au contraire. Alors certes, on peut reprocher à "L'Empereur de Paris" le côté grandiloquent et éloigné de la vérité historique, mais cela est volontaire et presque nécessaire pour ne pas ennuyer le spectateur, telle est la vocation de ce film. A noter une scène d'introduction riche en intensité.
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2,5
Publiée le 6 mars 2019
On se laisse prendre au charme de ce cinèma populaire à l'ancienne. "L'empereur de Paris" est un film de genre, un polar de bruit et de fureur exploitant une pèriode de l'Histoire passionnante et avec une ambition d'être à la fois populaire et spectaculaire! Point forts : la rigueur historique et le rèalisme de la reconstitution! On sent que Jean-François Richet a voulu retrouver l'essence même d'un cinèma « de costumes et d'aventures » d'antan tout en le mèlangeant avec des techniques de captation très moderne! Point faible : ça manque d'èmotion et on regrette que Vincent Cassel ait ètè choisi de nouveau par Richet pour incarner François Vidocq! Ça ne colle pas quand on connait le côtè speed et le dèbit mitraillette de Cassel même si ce dernier s'est beaucoup investi pour incarner l'ancien bagnard qui a rèussi à s'èchapper moult fois du bagne et qui connait tous les malfaisants de la capitale! D'ailleurs nous sommes loin de la prestation mèmorable de Bernard Noël que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître! Sinon rien à redire sur les prestations de Denis Mènochet / August Diehl / James Thierrèe qui accrochent fort bien le spectateur! Freya Mavor est un peu plus convaincante que dans "La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil". Fabrice Luchini, lui, fait du Fabrice Luchini (plus Luchini que Fouchè) mais avouons que chacune de ses interventions fait mouche! Certes, tout n'est pas parfait dans l'interprètation mais si tout le cinèma français de pur divertissement à l'ancienne avait cette qualitè là, on rêverait! Richet prouve en tout cas qu'il est un solide rèalisateur : plutôt que de lui souhaiter « l'oeuvre ambitieuse que mèritait son talent » , on lui souhaite de persèvèrer au contraire dans cette voie et d'èviter les « moments d'ègarement »...
film sans intérêt aucun. une reconstitution de Paris désolante à moins que le challenge était de la faire, en numérique, avec les moyens des années 80.
L’histoire vraie de François Vidocq, ex-condamné aux galères qui devient policier sous le premier Empire est adaptée au cinéma pour la énième fois, avec Vincent Cassel dans le rôle principal et Jean-François Richet à la réalisation. Le film raconte ses débuts dans la police en les romançant. C’est donc un film historique, chose rare dans le cinéma français. Les décors sont très bien reconstitués, des ruelles sombres à l’arc de triomphe en construction. Seul bémol, certains plans larges font appel à des effets spéciaux numériques, et on sent que le budget était limité, surtout que ces plans durent. Mais les costumes aussi sont de qualité. D’autres éléments sont positifs : la musique, tout comme les combats, bien chorégraphiés. Malheureusement, le film souffre de la prévisibilité de ses rebondissements, à l’exception du plus grosspoiler: : la mort de Maillard, le méchant incarné par Denis Lavant . On sait ce qui va se passer avant que cela arrive ; on a du mal à s’attacher à certains personnages, qui pour certains ne sont pas assez mis en avant. Malgré cela, c’est un bon film, plutôt ambitieux.
Je dois d’abord Accorder un bon point au film, l’image est superbe, le Paris de l’époque est bien rendu. Cependant le film est un l’image d’un soufflé qui n’es prend pas ! Il y a des hauts et des bas mais jamais le film n’arrive à rester sur le bon rythme. Bref, une expérience moyenne que je recommande pour un dimanche pluvieux
En 1805, Eugène-François Vidocq, une légende des bas-fonds parisiens pour ses multiples évasions, est emprisonné une fois de plus dans un bagne flottant. Nous le retrouvons quelques années plus tard dans la peau d’un marchand de tissus. Mais son passé le rattrape et il est accusé d’un crime qu’il dit ne pas avoir commis. Il met alors sa connaissance du milieu criminel au profit de la police pour nettoyer la ville de la pègre. En 2001, Pitof avait déjà tenté de raconter l’histoire de « Vidocq » avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre. Fin 2018, Jean-François Richet s’essaie à une reconstitution plus réaliste de cette fresque avec Vincent Cassel dans la peau du héros. Les décors, costumes et scènes d’actions sont les valeurs ajoutées de « L’Empereur de Paris ». Les dialogues et la narration autour de l’amourette du personnage principal font quant à elle défaut au film. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
En premier lieu la reconstitution du Paris d'avant Hausmann comme de la vie de ses habitants, pauvres ou non, est somptueuse. Pour le reste, le film, comme une allégorie des périodes troubles postrévolutionnaires, nous montre à foison des scènes violentes, où l'humain apparaît plus bestial qu'être de raison. En contre-point, Fabrice Luchini en Fouchet, tout en retenu, laisse entrevoir la relativité du politique. Quant à Vidocq, interprété par un Vincent Cassel à la hauteur du rôle, il nous est présenté comme un personnage singulier, mystérieux, solitaire, en quête non de reconnaissance mais d'une grâce, sésame pour une autre vie, qu'il n'obtiendra pas. Tout porte à croire que si le succès est au rendez-vous une suite est probable. En attendant si vous appréciez d'être plongé dans ce passé dont n'avons plus que peu de trace, le voyage est assuré.
J'ai passé un bon moment et je ne me suis pas ennuyé une seconde en regardant ce film. Je n'avais pas vu l'adaptation avec Depardieu et ne connaissait pas la saga du voyou devenu inspecteur et j'ai adoré cette histoire d'hommes, violents et ambitieux, aux destinées singulières, sur fond de période historique troublée et grandiose à la fois. Beaux décors, scènes d'actions percutantes et jouissives. Tout n'est pas parfait, ni les dialogues ni les choix d'interprètes. Tous les acteurs ne sont pas à la hauteur mais Cassel l'est aisément. J'attends une suite avec impatience.
Excellent film, d'un bout à l'autre. J'ai connu "Vidocq" lorsque j'étais ado. C'était en 1967 et on suivait la série en noir et blanc avec Bernard Noël en acteur vedette. Donc je connaissais sa vie avant ce film, mais j'avoue qu'il est bien tourné. Il nous fait connaître la vie du peuple parisien à l'époque napoléonienne et la misère qui régnait...
Un jeu d’acteur impeccable, des décors et costumes fidèles à l’histoire tout comme le scénario du film et les péripéties du héros.. Je suis sorti de la salle très satisfait, une fois de plus impressionné par le talent de Cassel, mais pas que ! Je recommande vivement.
Typiquement un film grand public avec beaucoup d’action (sanguinolent même) mais dans lequel on ne s’immerge pas en dépit des moyens techniques importants, capables de nous montrer virtuellement le Paris d’avant Haussmann. Il ne faut pas non plus chercher la cohérence historique dans ce film qui est malgré tout distrayant avec de belles actrices.
De belles images mais un scénario classique, convenu, prévisible. Un film finalement ennuyeux et beaucoup trop long. L'arrivée du générique a été une délivrance. Sans compter les scènes improbables comme quand Vidocq rentre dans la maison en flamme pour aller rechercher sa copine : Une vrai fournaise. Tous deux en ressortent sans un poil de cramé. A moins de penser le public comme un ensemble d'imbéciles, comment un réalisateur peut-il s'imaginer un instant qu'on va y croire... ! Sans compter la scène habituelle où trois héros descendent dans un repaire de brigands et arrivent à les éliminer tous..... Pffffff
L’histoire d’ Eugène-François Vidocq, l’échappé du bagne, qui deviendra tour à tour indicateur puis chef de la surêté de Napoléon inspire une nouvelle fois le cinéma. Cette fois avec reussite.
Un véritable film d’époque, avec une reconstitution du premier empire particulièrement réussie.
La reconstruction de Paris, tous d’abord : les fastes des palais, l’arc de Triomphe en construction, mais surtout une capitale surpeuplé, sale et dangereuse. Mais également les personnages, miroir de leur époque. A l’image de cet hussard, partagé entre son amour de la France et la volonté de récupérer les biens qui lui ont été confisqué par la Révolution et bien sur de Vidocq qui cherche une forme de redemption . Ils sont poignants et vrais, sauf peut être Freya Mavor / Annette trop « propre » et trop moderne pour un fille des rues. Sans oublié Fabrice Luchini, cynique à souhait dans son interprétation de Fouche, mais magistral dans le verbe.
Comme quoi, le cinéma Français, sait également produire des grands films d’époque, à grand budget.