Votre avis sur L'Empereur de Paris ?
2,5
Publiée le 6 mars 2019
On se laisse prendre au charme de ce cinèma populaire à l'ancienne. "L'empereur de Paris" est un film de genre, un polar de bruit et de fureur exploitant une pèriode de l'Histoire passionnante et avec une ambition d'être à la fois populaire et spectaculaire! Point forts : la rigueur historique et le rèalisme de la reconstitution! On sent que Jean-François Richet a voulu retrouver l'essence même d'un cinèma « de costumes et d'aventures » d'antan tout en le mèlangeant avec des techniques de captation très moderne! Point faible : ça manque d'èmotion et on regrette que Vincent Cassel ait ètè choisi de nouveau par Richet pour incarner François Vidocq! Ça ne colle pas quand on connait le côtè speed et le dèbit mitraillette de Cassel même si ce dernier s'est beaucoup investi pour incarner l'ancien bagnard qui a rèussi à s'èchapper moult fois du bagne et qui connait tous les malfaisants de la capitale! D'ailleurs nous sommes loin de la prestation mèmorable de Bernard Noël que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître! Sinon rien à redire sur les prestations de Denis Mènochet / August Diehl / James Thierrèe qui accrochent fort bien le spectateur! Freya Mavor est un peu plus convaincante que dans "La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil". Fabrice Luchini, lui, fait du Fabrice Luchini (plus Luchini que Fouchè) mais avouons que chacune de ses interventions fait mouche! Certes, tout n'est pas parfait dans l'interprètation mais si tout le cinèma français de pur divertissement à l'ancienne avait cette qualitè là, on rêverait! Richet prouve en tout cas qu'il est un solide rèalisateur : plutôt que de lui souhaiter « l'oeuvre ambitieuse que mèritait son talent » , on lui souhaite de persèvèrer au contraire dans cette voie et d'èviter les « moments d'ègarement »...
2,0
Publiée le 17 avril 2019
Pour la quatrième fois de sa carrière, Jean-François Richet fait confiance à Vincent Cassel pour ici incarner le mythique François Vidocq. Sur le papier, c'était plutôt prometteur avec un bon casting et une reproduction d'époque convaincante que ce soit les décors ou les costumes seulement, l'histoire ne m'a pas du tout emballé. Cette intrigue autour de la reconversion forcée d'un ancien truand est poussive et traîne beaucoup trop en longueurs. Le réalisateur a fait le choix de faire un film porté sur l'action avec pas mal de séquences spectaculaires et pourtant je me suis ennuyé. Les enjeux sont mal définis et finalement pas si forts que ça que ce soit la mission de Vidocq ou encore son conflit avec ses ennemis. Au-delà de l'histoire, j'ai trouvé que le rendu manquait d'authenticité. Pas au niveau des décors et costumes, mais plutôt au niveau du casting que je n'ai pas trouvé convaincant. Seul Fabrice Lucchini est à la hauteur même s'il n'est pas trop présent. Ce n'est pas mauvais pour autant, mais j'ai trouvé ça fade, superficiel et peu divertissant.
3,0
Publiée le 27 janvier 2019
J'en attendais beaucoup au départ, moins après sa bande-annonce, confirmée par des critiques juste correctes, tout en gardant un minimum de confiance vis-à-vis du projet. Certes, il est évident qu'on peut lui faire des reproches à cet « Empereur de Paris » : nul doute que le contexte historique aurait gagné à être (nettement) approfondi et enrichi, d'autant plus frustrant que l'on sent un scénario souhaitant lui donner de l'importance, sans y parvenir. De façon générale, cela manque d'incarnation, de chair : les personnages sont nombreux et ont tous du potentiel, sans qu'un seul soit réellement exploité de façon satisfaisante. Impression assez similaire pour l'interprétation, aucun ne parvenant vraiment à briller : Vincent Cassel fait tout juste le job, Freya Mavor a beaucoup de mal à exister, Denis Ménochet est peu subtil, tandis qu'on a plus l'impression de voir Fouché jouer Fabrice Luchini que l'inverse... Ceux s'en sortant le mieux sont August Diehl, Olga Kurylenko, Patrick Chesnais, Denis Lavant et James Thierrée, bien dans le ton de l'œuvre. Reste que si ne sommes pas face au grand film espéré, il y a de vrais motifs de satisfaction : d'abord, visuellement, c'est quand même du sacré boulot : décors, costumes, reconstitution... Tout a manifestement été pensé avec beaucoup de soin, tout comme le travail sur l'image et le son (ces bruits de pistolet : whaou). Jean-François Richet respecte son public et cela se ressent : malgré quelques lourdeurs, sa volonté de renouer avec le cinéma d'aventures des 60's est palpable, notamment à travers l'image qu'il donne de Paris (dans sa dimension très sale, poisseuse) et de ses occupants, son sens du rythme et du montage évitant tout ennui, certaines scènes sachant même apporter de légers frissons, le récit, aussi imparfait soit-il, ne nous laissant pas indifférent. Qu'un si beau projet n'aboutisse pas sur une vraie réussite soit frustrant, je peux tout à fait l'entendre. Maintenant, je vais aussi dans une salle obscure pour passer un bon moment, voyager : en cela, le contrat est rempli. À défaut d'être marquant, un divertissement populaire de qualité.
4,0
Publiée le 20 décembre 2018
D'un point de vue strictement historique, le film se focalise entre 1809 et 1814, et si la véracité des faits reste à prendre avec des pincettes on peut saluer la vraisemblance et la cohérence du récit avec la chronologie ; seuls les anciens bagnards et bandits sont inventés. Outre le scénario qui favorise l'aventure et l'action plutôt qu'à réellement être un biopic il faut absolument saluer la description du contexte géo-politico-historique, toujours sous-jacent mais bel et bien présent et force effective du destin des protagonistes en premier lieu duquel le personnage de Fouché ; un contexte jamais trop explicatif pour les historiens en herbe, et jamais trop scolaire pour les néophytes. Richet signe donc un excellent film d'aventure historique auquel il manque juste l'ampleur et la densité de l'extraordinaire destin de Vidocq.
Site : Selenie
2,0
Publiée le 17 avril 2019
Bien que j'avais envie de découvrir L'Empereur de Paris pour être franc je ne le sentais pas trop et au vu du résultat même si on peut trouver dommageable son insuccès je peux comprendre que ce film ait fait un flop.
Le point fort c'est une très belle reconstitution historique que ce soit au niveau des décors ou des costumes donnant un véritable cachet à ce film malheureusement l'intrigue n'est pas passionnante à suivre (comme je l'ai trouvé inintéressante je l'ai même trouvé confuse par moment) de plus durant une bonne demi-heure il n'y a pas de réelle histoire sinon le gros problème de L'Empereur de Paris vient de son manque de rythme, l'action peu présente et surtout pas très bien filmée.
Niveau interprétation ça joue bien mais sans que l'on soit marqué par des prestations remarquables.
C'est vraiment regrettable de voir un tel film raté alors que le potentiel pour donner à la fois un divertissement spectaculaire et populaire était là mais ça passe à côté et le résultat est un divertissement possédant pas mal de longueurs et une fois arrivé à la fin on n'en retient rien.
3,0
Publiée le 17 mai 2020
Le duo Richet Cassel de Mesrine qui s’attaque à Vidocq c’était alléchant. La déception n’en n’est que plus grande à voir un film qui n’est pas foncièrement mauvais mais très commun. Mise à part le soin qui est apporté à la reconstitution de l’époque, tout le reste semble fait sans conviction, peut être bridé par la volonté apparente de faire un film populaire pour brasser un public le plus large possible mais qui du coup freine ses ardeurs et masque sa personnalité. Richet avait réussi de manière exceptionnelle à allier action et réflexion dans Mesrine, l’action prend trop le pas dans cet empereur de Paris.
3,0
Publiée le 27 avril 2019
L'histoire d'un ex bagnard qui entre dans la police sous le régime napoléonien. Une époque plutôt bien reconstituée et de bonnes scènes de combats et de drame par moment. Je trouve pas que ça soit un ratage, mais le film nous laisse sur une petite note de désespoir tout de même. Le héros semble toujours de avoir une tête d'enterrement.
3,0
Publiée le 11 février 2021
Cassel est excellent dans le rôle. Je n'ai pas vu d'autres Vidocq et je changerai peut-être d'avis mais c'est le style avec les effets numériques qui nuit un peu au spectacle d'époque même si j'apprécie les costumes et la narration plutôt brute.
2,5
Publiée le 25 octobre 2019
Après l'épouvantable "Vidocq" de 2001, il faut donc attendre 2018 pour voir revenir sur grand écran l'ancien bagnard devenu policier. Il est ici incarné par Vincent Cassel, qui interprète le personnage sous l'Empire, alors qu'il s'évade du bagne et va offrir ses services à la police. Jean-François Richet a visiblement souhaité revenir au cinéma d'aventure populaire à l'ancienne, avec ce film policier d'époque. Et il faut bien dire que le pari n'est qu'à moitié tenu. On soulignera la jolie reconstitution, les références à la politique de l'époque, et les scènes d'action assez nombreuses. Mais à côté, le jeu d'acteur est très hétérogène, entre acteurs impliqués (Vincent Cassel), gros cabotinages (Denis Lavant) et Fabrice Luchini, choix étonnant mais intéressant pour le rôle de Fouché. Sans compter que le scénario pêche un peu, n'offrant pas d'autre intrigue qu'une cavale entre policiers et voleurs sans réel enjeu (le personnage d'Olga Kurylenko s'avèrera d'ailleurs parfaitement inutile !). "L'Empereur de Paris" souffre donc d'une manque de rythme et de souffle, ce qui est dommage vu les moyens et l'implication visibles.
3,5
Publiée le 26 mai 2019
Curieux parcours que celui de Jean-François Richet. Issu d'une famille modeste et ayant grandi dans une cité à Meaux, il fait ses débuts très remarqués de réalisateur en 1995 avec "Etat des lieux", chronique désenchantée de la vie en banlieue parisienne dont le ton doux-amer dénote avec celui beaucoup plus violent et surréaliste de "La Haine" de Mathieu Kassovitz sorti la même année. Deux ans plus tard, il plonge dans un vérisme noir avec "Ma 6-T va craquer". "De l'amour" (2001) poursuit dans la même veine de la peinture sociale désabusée, jusqu'à ce l'opportunité de réaliser un remake du célèbre "Assaut" (1977) lui soit proposée après que John Carpenter en personne l'adoube pour prendre en charge le projet suite à sa vision de "Ma 6-T va craquer". L'expérience plutôt concluante lui assure désormais le statut de réalisateur fiable. Le diptyque sur Jacques Mesrine ("L'instinct de Mort" et "L'ennemi public n°1" en 2008) lui apporte une reconnaissance critique (César du meilleur réalisateur et César du meilleur acteur pour Cassel) qui confirme sa trajectoire ascendante. Bizarrement, il reste près de sept ans sans tourner. Il retrouve alors Vincent Cassel pour un remake certes honorable mais un peu vain d' "Un moment d'égarement" (Claude Berri en 1977). S'ensuit "Blood father", un film policier de commande participant à la tentative de reconquête du public tentée par Mel Gibson. On attendait sans aucun doute plus de Jean-François Richet qui semble hésiter quant à la direction qu'il doit donner à sa carrière. En 2018, de nouveau associé à Vincent Cassel, il repasse derrière la caméra pour un film à gros budget qui vise à redonner un peu de force aux films en costumes via une nouvelle adaptation des aventures d'Eugène-François Vidocq qui firent les beaux jours de feu l'ORTF avec Bernard Noël puis Claude Brasseur dans le rôle de l'ancien bagnard devenu Directeur de la Sûreté parisienne sous Napoléon et surnommé en toute modestie "l'Empereur de Paris". Jamais avare de faire sa propre promotion, Vidocq qui écrivit son autobiographie en 1828, apparait sous les traits de Vincent Cassel lui aussi très soucieux de son image, se frottant très régulièrement à des rôles "bigger than life" qui ne rendent pas toujours compte d'un talent certain mais souvent altéré par une trop encombrante idée de lui-même. C'est un peu la faiblesse de ce film par ailleurs très distrayant que de voir Vincent Cassel amener le rôle à lui comme il le fait de plus en plus avec l'âge, cherchant toujours à séduire derrière les transformations physiques qu'il s'impose pour marquer sa condition d'acteur à l'américaine. Il a beau prendre du poids où chercher à s'enlaidir ("Fleuve noir" d'Erick Zonca), Vincent Cassel reste un séducteur impénitent qui tombe sans trop le chercher les plus belles femmes. Ici Olga Kurylenko et Freya Mayor. Une situation quelque peu schizophrénique qui affadit toujours un peu la sincérité de la démarche artistique d'un acteur pourtant talentueux. Autour de l'agent Vidocq, les seconds rôles sont excellents (Denis Ménochet, Patrick Chesnais, Fabrice Luchini) tout comme la reconstitution historique soignée et le scénario d'Eric Besnard fort bien agencé. Une palme aussi à Denis Lavant qui parvient à surpasser Vincent Cassel dans le registre du cabotinage, s'escrimant à délivrer une gymnastique infernale des mandibules et des globes oculaires pour bien appuyer le cynisme et la cruauté de Maillard, l'ennemi juré de Vidocq. Toutes ces réserves étant faites, "L'empereur de Paris" s'il n'a pas été un succès public suffisant au regard de son budget, est grâce à la réelle capacité de Jean-François Richet à raconter une histoire, loin d'être infamant au sein d'une production française de moins en moins ambitieuse.
4,0
Publiée le 26 janvier 2020
L'intrigue aurait gagné à moins s'éparpiller mais la reconstitution historique est somptueuse, la réalisation nerveuse et l'interprétation impeccable. On a envie de voir revivre le mythe.
4,0
Publiée le 1 octobre 2020
Très bon film sur le personnage de François Vidocq incarné par Vincent Cassel parfait dans ce rôle. Un bon casting. Denis Lavant interprète un antogniste avec talent et brio. Fabrice Luchini joue Joseph Bonaparte , le frère de Napoléon.
2,0
Publiée le 10 avril 2020
Trente premières minutes sympas et puis plus rien... Tout sonne faux dans cette fresque historique aux décors pourtant somptueux.
2,0
Publiée le 24 décembre 2018
Alléchant sur le papier, je suis sorti de cette nouvelle évocation de la vie de Vidocq assez déçu. Techniquement, c'est plutôt bien fait. Le Paris du début XIXè siècle est bien rendu. Malheureusement, c'est à peu près tout. La mise en scène n'est pas à la hauteur du projet. Le scénario non plus. Il manque d'émotion tout autant que d'humour, et quelques scènes trainent un peu trop en longueur. Cela se laisse regarder sans grand intérêt et en permanence à la limite de l'ennui. Le casting est prestigieux mais personne ne sort vraiment du lot, Vincent Cassel en tête. Jean-François Richet nous a tout de même habitués à mieux. On attendait autre chose de ce blockbuster historique à la française. Le tout est finalement fait assez classiquement et sans surprise. Déception donc.
3,0
Publiée le 3 février 2019
En 1805, Eugène-François Vidocq, une légende des bas-fonds parisiens pour ses multiples évasions, est emprisonné une fois de plus dans un bagne flottant. Nous le retrouvons quelques années plus tard dans la peau d’un marchand de tissus. Mais son passé le rattrape et il est accusé d’un crime qu’il dit ne pas avoir commis. Il met alors sa connaissance du milieu criminel au profit de la police pour nettoyer la ville de la pègre. En 2001, Pitof avait déjà tenté de raconter l’histoire de « Vidocq » avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre. Fin 2018, Jean-François Richet s’essaie à une reconstitution plus réaliste de cette fresque avec Vincent Cassel dans la peau du héros. Les décors, costumes et scènes d’actions sont les valeurs ajoutées de « L’Empereur de Paris ». Les dialogues et la narration autour de l’amourette du personnage principal font quant à elle défaut au film.
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