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Shawn777
598 abonnés
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1,5
Publiée le 11 novembre 2020
Ce film, réalisé par Jim Muro (qui a aujourd’hui renié son film, c'est pour dire) et sorti en 1987, est tout simplement mauvais. Je ne suis pourtant pas le spectateur qui prend tout au premier degré, j'ai très bien conscience que ce film est dans la lignée des productions Troma Entertainment et qu'il est donc quelque part un nanar volontaire, un simple délire que le réalisateur a voulu mettre sur pellicule. Et je ne suis absolument pas contre cette idée, je suis même pour, le cinéma doit avoir ce genre de choses complètement folles et abstraites mais j'ai simplement trouvé ici que cela n'avait aucun sens ! Aucun sens dans le sens où rien ne correspond à l'intention de départ, on ne sais jamais où le film veut aller et nous sommes constamment perdu dans ce délire trash et crade. Je ne pourrai d'ailleurs même pas résumer ce film correctement car il n'y a pas vraiment de fil rouge, tout part dans tous les sens. Le début est pourtant très clair, un gérant d'une boutique de spiritueux trouve dans un vieux placard une boisson appelée Viper mais quand les gens en boivent, ils se transforment en bouillie, en créature hideuse ou explosent tout simplement. J'ai trouvé le concept génial, ça n'a pas vraiment de sens mais on rigole, c'est du gore rigolo, surtout avec toutes ces couleurs (j'ai par exemple adoré la scène sur les toilettes). Et puis après, on passe à autre chose, qui n'a rien à voir avec les scènes d'introduction, le film nous montre des clodos qui font les cons et qui violent des filles dans une casse auto dont le gérant est d'ailleurs aussi con que les autres. On rajoute par-dessus une enquête policière dont les membres du commissariat semblent tout droit sortis d'un film complètement absurde (ça, c'est la partie rigolote) mais le film tourne en rond car il n'y pas d'histoire. Nous avons juste le passé du chef de la bande des clodos qui nous ait montrés par flashbacks mais en dehors de ça, rien, on s'ennuie pendant une bonne heure. Et ensuite, dans les vingt dernières minutes, le Viper refait surface et le film redevient fun à nouveau avec du gore en veux-tu, en voilà. Bon, le jeu d'acteur est évidemment très mauvais mais je dirai que c'est une qualité dans ce genre de production car cela participe à la démarche nanardesque du film. "Street Trash" est certes très inventif et original mais je n'arrive pas encore à comprendre ce qu'il s'est passé entre les vingt premières et les vingt dernières minutes du film (qui valent le coup pourtant).
L'on va peut-être dire que je suis sévère avec ce film parce que je n'aime tout simplement pas le genre duquel il appartient. Je répondrai que ce n'est pas le cas, en citant mon grand intérêt pour "The Blob" ou "Braindead" par exemple. Pour ce qui est de "Street Trash", le seul intérêt réside dans ce concept somme toute bien fichu et original du gore multicolore. Mais si on analyse le reste, personnellement je ne vois qu'un défouloir envers les SDF. Ici, vraiment toute la société y passe, mais il n'empêche que le film insiste bien sur les clichés sur ses marginaux : personnes sales et bestiales, voleurs, violeurs, tueurs. J'ai peut-être un parti pris, mais j'ai trouvé cela non seulement scandaleux, mais aussi de très mauvais goût.
Comme beaucoup de films underground ayant pour unique parti-pris sa surenchère d’images gores, Street Trash est, tandis que les années passaient et que de telles intentions de réalisation devenaient rares car désuets, devenu un objet cinématographique culte pour les amateurs de cinéma transgressif. Il ne s’agit pourtant pas de ce que ce sous-genre aura offert de mieux, ni en matière d’images cradingues ni moins encore en matière de scénario. Celui-ci n’a en effet rien de drôle ou d’effrayant, les deux attentes minimales d’un tel long-métrage, mais ne fait que présenter des mini-intrigues autour d’affreux personnages mal fagotés, principalement des stéréotypes grossiers de clochards vivant de vols et de violence, maladroitement lié par une histoire absurde de bouteille dont le contenu liquéfie les buveurs (des scènes que seule la qualité déplorable des effets spéciaux rendent efficacement répugnantes). C’est en fait uniquement dans cette représentation écœurante qui y est faite de la misère sociale que le film se veut subversif, mais Jim Muro, qui, à 22 ans, réalisait son seul et unique film, n’a pondu là qu’une mauvaise blague d’un mauvais gout honteux pour lequel il a d’ailleurs eu depuis la présence d’esprit de présenter ses excuses.
Que dire de ce film pour le moins unique en son genre ? C'est un de ces énièmes nanars gores avec un scénario pas terrible mais qui comporte de bonnes trouvailles notamment dans les scènes de gore où le réalisateur semble se faire plaisir. Parmi tous ces mauvais acteurs nageant dans une histoire pondue en trois minutes, il reste une mise en scène plutôt efficace avec de très bons travellings.
Street Trash est un de ces nanars qu'on ne peut que retenir et pas forcément en bien. Très mal fait, on rit devant certains scènes surnaturelles. Dans le même genre, il ne faut surtout pas oublier The Toxic Avenger et le succulent Jack Frost !
Hyper racoleur, c'est du pur film Grindhouse, en claire c'est mal écrit, mal filmé,mal joué et fait pour rameuter les gros pervers et les bouseux. Une pure merde.
Un film Beurk, qui associe parfaitement à la dégoûtanterie du sujet, la dégueullaserie de l'image, la crasseuserie du jeu d'acteur et la vomisserie sur mon clavier.
Un film renié par son auteur et on comprend pourquoi. Techniquement, c'est pourtant bluffant ! Le film est esthétiquement étonnant vu son budget ultra-réduit. Le jeune Jim Muro, futur professionnel de la caméra, signe de jolis plans et des mouvement étonnants. Les effets spéciaux artisanaux sont, quant à eux, absolument géniaux et délirants. Malheureusement, ces qualités visuelles sont enrobées d'une vulgarité crasse digne d'un ado attardé et vicelard (ce dont j'ai horreur). L'histoire minimaliste n'est qu'un prétexte pour aligner les scènes d'un mauvais goût extrême et affligeant, là où la condition des sans abris aurait pu apporter un véritable contenu avec un sous-texte social intéressant (voir le film C.H.U.D.). A éviter.
Il porte bien son nom. Quelques séquences intéressantes, celle du vol à l'étalage, le portier et son boss, le couple dans la voiture, si tout le film avait été dans cette lignée, ça aurait pu être sympa, mais non.
Film culte pour certains, grotesque navet pour d'autres : il n'est à vrai dire pas totalement aisé de trancher la question quant à ce "Street Trash" inclassable et pour le moins étrange. D'un côté il y a quasiment de quoi jubiler devant la manière dont Jim Muro présenter l'univers de la rue et ses "habitants" plus déjantés et infames les uns que les autres, sorte d'"Affreux, sales et méchants US" avec toutefois beaucoup moins de talent devant comme derrière la caméra. Ainsi quelques scènes s'avèrent réellement efficaces et il est donc aisé d'écrire que "Street Trash" apparaît à bien des égards nettement au-dessus de la série Z lambda que l'on pouvait craindre. Seulement voila : on reste tout de même dans le nanar le plus pur à bien des égards, que ce soit par la présence de plusieurs scènes proprement honteuses (la scène du p. (histoire de vous laisser la surprise au cas où), à se tirer une balle) et autres choix pseudo-artistiques vraiment cradingues, à l'image des différentes liquéfactions qui en feront sans nul doute rire beaucoup, mais qui m'a personnellement plus ennuyé qu'autre chose. Bref, c'est du lourd (souvent), du très très lourd (parfois), à réserver avant tout aux inconditionnels du genre, tandis que les autres n'y verront qu'une invraisembable curiosité. A vous de voir... ou pas!
Aucun scénario! Dès le début et sans nécessité on nous montre une jeune femme à poil. Euuhh je me suis dis ça souvent dans des films c'est comme la burqa ou le débat sur l'identité nationale, c'est juste là pour faire diversion et masquer des problèmes... ...Après j'ai vu des gars "trash" et on commence à voir les effets de la boisson etc..., je me suis dis ça va il est bien... ...Mais après les moments passent et on s'aperçoit qu'il n'y a aucun scénario! Juste une succession de scènes très moyenne un coup gore, un coup trash, un coup cul, un coup pseudo policier ou pseudo-comique. Bref pas terrible.
Pour ma part, je n'ai pas du tout adhere au concept du film, qui ne m'a ni effrayé ni amusé, j'ai juste trouvé cela ennuyeux et de tres mauvais gout.Mais je n'ai pas ete choqué par ces effusions de sang bleu vert et jaune qui sort de ces corps en decomposition. C'est vraiment dommage car ce film s'etait fait une petite reputation de film-culte. En tout cas, il est clair qu'un film comme celui ci aurait bien du mal a sortir de nos jours sur grand ecran sans les foudres de notre censure bien-pensante.
Ce film est ma plus grosse déception cinématographique.Le rythme du film est inégal à l'extrême.Les scènes de fonte humaine se succèdent très mal: des fois il y a vingt minutes meublé avec du vide scénaristique entre deux scènes de morts et parfois cinq,on a pas le temps de se remettre de la précédente(la violence des scènes dégueulasses passe aussi du quitte au double).Bon ok,c'est originale de faire fondre des tas de clodos en vert,rouge, violet,jaune, bleu...Disons que c'est coloré,mais quand même!On est pas dans une séance de piction art!Jim Muro avait dû allé voir une exposition de Pollock,parcequ'à vrai dire,il y en à littéralement partout!Il aurait put faire ça un peu plus proprement,l'ambiance du film est assez crade comme ça et juste à cause de ces effets spéciaux,le film passe du rang de série B à celui de série Z.Ensuite,le scénario,bien que original pour aborder le gore,possèdent des tares qui auraient largement put être évitées,notament la scène de castration et du jeu du pénis sans oublier la scène de viol.Il y a aussi cette fameuse enquête policière qui n'a aucun intérêt puisqu'elle n'a pas d'aboutissement.Lors de cette enquête,on remarquera aussi un bien légitime mais inutile hommage à la culture gay en la personne de Mickey sur un débardeur .Quand au flic ripoux qui finit par mourir comme une merde n'a aucun intérêt.Et je peux vous dire que je passe sur pas mal de truc.En conclusion,un film inégale,mal scénarisé,quelque trucs pour la réalisation,mais rien,absolument rien d'exceptionel.
Un film sans héros, sans personnage central, sans histoire. C'est un peu drôle, c'est un peu gore. C'est surtout sans queue ni tête et c'est un peu nul. Si !! Il y a la phrase : "Tu connaîs la différence entre toi et un magnéto ? Un magnéto, j'peux lui fermer sa gueule" ... [ou un truc du genre, j'me souviens plus très bien]