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Redzing
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3,5
Publiée le 19 février 2022
En 2017, pour accompagner la sortie de « Blade Runner 2049 », trois court-métrages sont sortis. Servant plus ou moins de préquels, ils font le lien entre le film de 1982 et sa suite. Evidemment, il n’est absolument pas nécessaire de les regarder pour comprendre le film de Denis Villeneuve. Ils constituent surtout un bonus pour le spectateur adepte de cet univers. Premier court métrage chronologiquement parlant, « Black Out 2022 » évoque pourquoi et comment Los Angeles a subit un blackout géant en 2022, qui joue un rôle assez important dans l’intrigue de « Blade Runner 2049 ». On apprend ainsi qu’après les événements du premier film, l’entreprise Tyrell a produit une nouvelle série de réplicants, les Nexus 8, sans limite artificielle de durée de vie. De nombreux humains ont alors commencé à se rebeller, et à massacrer cette nouvelle génération. Un groupe de Nexus 8 décide de résister… Si l’intrigue est intéressante et montre d’où peut provenir la haine envers les réplicants que l’on voit dans « Blade Runner 2049 », c’est surtout la forme qui surprend… car il s’agit d’un film d’animation ! 15 minutes de presque japanimation, un clin d’œil très approprié pour univers qui s’inscrit pleinement dans le cyberpunk. Une mise en scène assez soignée, des personnages attachants et tourmentés, et un court-métrage tout à fait réussi pour un univers décidément bien riche.
Avis concernant les trois courts dont celui-ci et aussi Nexus Dawn et Nowhere to Run.
"No heaven or hell for us. This world is all we've got."
Liens entre la version de 1982 (qui se déroule en 2019) et celle de 2017 (qui se déroule en 2049), ces trois courts (qui se déroulent respectivement en 2022, 2036 et 2048) dont un en animé permettent de combler le vide en reprenant les codes et l'univers propre à Blade Runner.
Rien d'indispensable mais l'ambiance artistique est respectée et puis il y a le plaisir de revoir Benedict Wong.